Crèche qui se passe ?

crèche qui se passe

300 000… c’est le nombre de places en crèche qui manquent à l’appel en France. Comme nous, vous avez peut-être essayé d’obtenir une place pour votre enfant, en vain. Il faut dire qu’aujourd’hui, les crèches publiques seraient contraintes de refuser 9 bébés sur 10.

Depuis quelques semaines, un collectif de jeunes parents a décidé de faire du bruit autour de cette question. Objectif : obtenir la création d’un véritable service public de la petite enfance.

Crèche qui se passe : les revendications

Que l’on soit jeunes parents ou non, les demandes du collectif en faveur d’un service public de la petite enfance tombent sous le bon sens. Concrètement, il s’agit notamment d’exiger un place en crèche publique pour les enfants dont les parents travaillent ou cherchent un job.

Mais le collectif « Crèche qui se passe » entend également s’attaquer aux disparités territoriales. Confiée aux communes, la politique de la petite enfance n’est pas nécessairement la même que l’on habite à Lille ou à Figeac, à Marseille où à Pithiviers.

La mobilisation porte également sur l’abrogation du décret Morano. Le texte permet l’inscription d’enfants de moins de 3 ans en surnombre dans les crèches pour optimiser le taux d’accueil et l’embauche de personnels moins qualifiés.

Crèche qui se passe : la mobilisation

Pour faire valoir ses idées, le collectif « Crèche qui se passe » a organisé une manifestation le 17 octobre dernier à Paris, sur les marches du ministère des Affaires Sociales.

Une pétition demandant la création d’un véritable service public de la petite enfance attend également vos signatures. Il va sans dire que je vous encourage à cliquer !

Vous pouvez aussi retrouver l’actualité du collectif sur la page Facebook de « Crèche qui se passe ».

Crèche qui se passe : et vous ?

Ici, on a bien essayé d’obtenir une place dans une crèche publique pour Mychoup’. On a monté le dossier dès qu’on a appris que super maman était enceinte. Trois jours après la naissance de bébé, la directrice de la structure nous a appelés pour nous informer que notre dossier n’était pas retenu.

Heureusement, on avait déjà compris depuis longtemps qu’il ne valait mieux pas compter sur le service public pour garantir l’accueil de bébé au moment de la reprise du travail de sa maman. Nous avions donc parallèlement mené des démarches pour trouver une super nounou. Et pour tout vous dire, aujourd’hui, nous n’en changerions pour rien au monde.

Et vous ? Pour quel mode de garde avez-vous opté : crèche publique, crèche privée, crèche familiale, assistante maternelle agréée ? Etait-ce un choix ou une obligation ? Avez-vous connu des difficultés ? Qu’attendez-vous d’un service public en matière de petite enfance ?

Crédit photo : Foxtongue

Article posté le 6 novembre 2012 et mis à jour le 5 février 2024 dans Vie de père

Par Olivier

Papa d'une petite fille belle comme le jour, Olivier est aussi le fondateur de Je suis papa en 2011. Même si sa photo de profil ne le montre pas, sa paternité lui a fait perdre tous ses cheveux, mais pas le moral. C'est déjà ça ! Convaincu que les enfants sont l'avenir du monde, il milite pour faire entrer Peppa Pig à l'Elysée. Un poil lunatique, il retrouve en général le sourire autour d'un bon verre de vin. 


36 COMMENTAIRES

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  1. Pierre Barthelemy (@Ivanoff)
    le

    Crèche privée de notre coté. Et bien obligé, impossible d’avoir une place en public sur Lyon et on a vu que des nounous pas très engageantes… l’échéance de reprise du boulot pour ma femme approchant, on a pas eu le choix…

    Et encore, même en crèche privée, c’est la guerre malgré un prix a payer chaque mois exorbitant.
    Vu que nous déménageons sur Nantes dans quelques mois, j’ai déjà un stress énorme pour trouver un mode de garde… 🙁

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  2. mère pas parfaite
    le

    Je suis assistante maternelle. Attend je t’explique pourquoi je dis ça. Quand je suis tombée enceinte je travaillais dans une école maternelle, celle faisait 3 ans. J’etais en CDD, j’avais conclu avec le responsable du service de la mairie, que des la fin de mon congés mater je pourrai reprendre le poste que j’occupais (on me l’avait promis…à l’oral… Oui je suis con parfois). Une fois mon conges terminé, on m’annonce que non, on me reprendra pas (j’avais trouvé une nounou tout ça). Je me suis retrouvée au chomage, et j’avais perdu la place chez nounou. J’etais bien dans la bouse! Je me suis donc recyclée, passant d’atsem à nounou, car je ne trouvais aucun boulot. Voilà, je suis ass. Mat., je garde mon fils depuis sa naissance, et je m’occupe de 2 autres enfants, j’ai tout combiné.

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    • Olivier
      le

      Heureusement qu’elles sont là les assistantes maternelles, sinon je ne vois pas qui garderaient nos enfants…
      Après, il ne faut pas s’étonner de voir des crèches sauvages se développer avec l’accord des parents !

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  3. Jean
    le

    on nous a fait poireauter pendant des mois… et finalement, alors que ma femme allait reprendre le travail, on nous a dit de nous débrouiller seuls. C’est scandaleux ! Voilà qui nous apprend à ne plus compter sur le service public…

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  4. Elise
    le

    Moi on m’a demandé d’avoir déjà un travail pour espérer avoir une place. C’est vrai que quand on cherche du boulot, on a du temps libre pour s’occuper des enfants… Bref, on a fait sans le service public !

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    • Lap
      le

      Dans tous les cas, quand tu es en recherche d’emploi, tu es vraiment dans la cagasse ! La crèche, effectivement tu oublies ! L’assistante maternelle, si tu n’as pas de date d’embauche, elle ne va pas te réserver une place hypothétique au cas où ! Et le boulot, ben sans mode de garde comment veux-tu leur dire : « je serais dispo dans 1 semaine ou 2 ou 3 » ? Autant dire que si tu leur dis 1 mois, tu peux dire adieu au job ! Personnellement je ne vois pas le bout du tunnel donc je vais signer la pétition ^^

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  5. M'dame Ninie
    le

    coucou Olivier !

    Mon mari est chef comptable du service social à Monaco, il s’occupe des crèches & du 3è age !
    Avant qu’il n’ait ce travail, nous avons fait une demande en avril 2010 et la petite est née en juin 2010… Nous savions que nous allions avoir une place en crèche ! Pourquoi ? Parce que mon mari à la nationalité monégasque et ils sont prioritaires dans leur pays !
    Il doit y avoir 6 000 monégasques pour 30 000 habitants !
    Actuellement, ils construisent la plus grande crèche de Monaco qui devrait avoir une capacité de 70 places environ !
    Nous venons de faire la demande pour numérobis pour la rentrée de septembre 2013… Au niveau organisation, nous avons décidé de le mettre à côté de la mairie de Monaco sur le rocher !
    Là, notre babou est dans la crèche de quartier qui regroupe Monte Carlo et Larvotto !
    Ils ont beaucoup de demandes en crèches en France et ne peuvent subvenir aux besoins de tout le monde !
    Ceux qui sont riches, ne nous le cachons pas, font appel à des nounous des Philippines qu’ils paient aux Black parce qu’il est dur d’obtenir un permis de travail à Monaco, concernant leur cas surtout s’ils sont domiciliés en Principauté !

    A Monaco, on doit avoir 2 crèches familiales, 1 Halte Garderie et 6 ou 7 crèches pas beaucoup pour satisfaire la population !

    Voilou !

    Bisous

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    • Olivier
      le

      Donc finalement, ce que tu sembles dire, c’est que la situation à Monaco est globalement la même qu’en France. Avec des relations, de l’argent et un peu de chance, on peut espérer une place en crèche… 😉 (pardonne mon cynisme).
      La seule différence, c’est sans doute celle que tu pointes : priorité aux Monégasques à Monaco. Pour moi, tous les enfants méritent d’être accueillis si les parents en ont besoin. Maintenant ce n’est pas à la principauté de pallier aux errances de notre service public français !
      merci de ton témoignage !

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      • M'dame Ninie
        le

        Il y a beaucoup de parents qui sont aussi sur liste d’attente ;-)… Rare sont les personnes qui arrivent a obtenir une place (autre que les monégasques)

        de rien 😉 pour le témoignage =) on a le même soucis qu’en France ^^…
        Il me semble qu’il y a quelques crèches d’entreprises dont babyloo !

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  6. O2tigrou
    le

    J’habite en pleine campagne et la première crèche se trouve a 33 km et la première micro crèche (9 enfants maximum) a 7 km, j’ai inscris mon fils en mai soit 2 mois avant sa naissance et il n’y aura de la place qu’en 2014! Étant donné mon expérience avec les nounous du coin j’ai préféré prendre un congé parental!

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  7. Elise, crèche qui se passe
    le

    Bonjour chers parents, d’abord merci Olivier d’avoir relayé notre action sur ton blog. Pour nous, l’Etat doit reconnaitre l’accueil de nos enfants comme une mission d’intérêt général et mettre en place la politique nationale qui va avec. Nous avons besoin de places en crèches, mais pas à n’importe quel prix social. C’est vrai le côté crèche à but lucratif ne nous plait pas dans le sens où ce sont des enfants de la République et on ne peut pas faire du business sur leur tête. Le secteur est aussi créateur d’emplois aussi bien dans la petite enfance que dans le bâtiment par exemple. Il y a beaucoup de chemin à parcourir et en se mobilisant nous parents, nous pouvons aussi mobiliser l’opinion et les politiques. L’ Etat s’est trop longtemps désengager de la question, il faut voir le présent mais aussi l’avenir. Si vous avez envie de vous joindre à nous et de monter aussi des actions dans d’autres villes que Paris, écrivez-nous à contact@crechequisepasse.org. A bientôt et bon courage à toutes et à tous pour vos recherches. Elise

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  8. Camille * Woch
    le

    De notre côté, on a oublié d’y penser (malins les parents !) et le mini boy a déjà 3 mois… Je rencontre le personnel de la crèche d’ici quelques jours, en espérant négocier 1 journée ou 2… Je croise les doigts pour ne pas rencontrer tous vos problèmes. Je ne sais pas si les crèches sont très demandées & surchargées en Guadeloupe. A voir donc…

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  9. Julia
    le

    Alors moi je vais apporter un témoignage plus positif, mais je soutiens quand même à fonds l’action que tu relaies, car je sais bien que nous avons de la chance!

    Chez nous, en proche banlieue parisienne, il y a pas mal de crèches (de tout type). Certes, nous avons cumulé les coups de chance, mais nos amis qui habitent la même ville que nous, ont aussi eu des places en crèche et réussi à s’organiser. C’est donc faisable! en tout cas, chez nous!

    Les coups de chance: c’est d’abord d’avoir un bébé né en juin. Les grands partent à l’école en septembre, libérant des places pour la rentrée de nos bébés de 3 mois en septembre-octobre. ça a joué en notre faveur, ça c’est sûr.

    Nous sommes dans une crèche municipale super, mais il faut récupérer son enfant à 18H. Autant dire qu’avec les temps de trajet à Paris, c’est chaud. J’ai une ancienneté de plus de 10 ans dans ma société, j’ai donc réussi à négocier un aménagement de mon temps de travail, qui me permet de quitter le bureau à 17H et de récupérer ma fille avant 18H. Pour ceux qui ne peuvent pas faire ça, il faut ajouter à la crèche, les services d’une nounou, pour la liaison crèche-retour des parents. Nos amis le font. C’est possible car le coût de la crèche est inférieur souvent à celui d’une assistante maternelle.

    Mais nous savons bien que c’est un privilège. Nous sommes vraiment très satisfaits des services rendus par notre crèche, des méthodes « éducatives », du matériel, de l’encadrement… Bien conscient que tous les enfants n’ont malheureusement pas accès à tout ça faute de places en France, nous soutenons franchement toute action visant à augmenter et améliorer l’offre partout en France!

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    • Olivier
      le

      Avec un peu de chance et un employeur conciliant, on peut effectivement y arriver.
      Mychoup’ est née en juin, on voulait qu’elle entre en crèche en septembre. Malgré les places libérées avec la rentrée, il n’y en avait pas pour elle.
      D’une ville à l’autre, les politiques « petite enfance » peuvent varier énormément…
      Merci de ton témoignage et de ton soutien pour l’action menée par ce collectif ! En espérant que les choses évolueront positivement pour les futurs jeunes parents…

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  10. claire
    le

    c’est aussi le cas pour les crèches d’entreprise ! en effet l’entreprise possède un certain nombre de places qui sont attribuées aux salariés selon des critères que nous ne connaitrons jamais 😉
    Et comme partout les places sont limitées! dans notre cas pas de place car l’entreprise qui compte plus de 2000 salariés possède 12 places en crèche ! donc ça limite !!!
    donc comme beaucoup nous avons fait appel à une nounou sans regret d’ailleurs 🙂

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    • Olivier
      le

      12 places ? Quelle misère ! Une fois les enfants du comité de direction intégrés, y’a plus de places pour personne quoi…

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  11. Agnès
    le

    Quand je suis allée aux renseignements, tout juste enceinte, on m’a dit « pour les inscription il faut être enceinte de 5 mois (fournir les pièces médicales), donc pas avant juillet, et comme ce sera les vacances revenez en septembre ». Et ensuite, l’inscription faite, il fallait renvoyer un papier précisant le prénom, date de naissance, sexe de l’enfant une semaine maximum après sa naissance. Et attendre 2 mois pour savoir si on avait une place… (réponse qui fut bien sûr négative) Heureusement, j’ai aussi pris la liste des assistantes maternelles agréées. Au RAM on m’avait dit « attendez qu’il soit né avant de contacter des Ass’mat' », mais nombre d’entre elles m’ont dit qu’en général en novembre elles savent déjà à priori qui elles garderont l’année scolaire suivante… Ce n’est pas le cas de la nounou de Simon -du moins pas systématiquement- car elle préfère avoir vu en chair et en os le bébé avant de signer si elle ne connaît pas déjà les parents. On sait que, quand on mettra en route un petit frère ou une petite soeur, elle nous gardera une place.
    Pour ce qui est des crèches d’entreprise, certaines vendent des places aux mairies des alentours, c’est le cas de la crèche de l’hôpital de notre ville : la mairie de la ville en a acheté 10 mais les réserves aux parents dont les horaires ne sont pas les heures de bureau standard (elle ouvre de 6h00 à 21h30, le genre d’horaires que peu d’assistantes maternelles acceptent de faire, à moins d’avoir un agrément de nuit). Un de mes collègues, dont la femme travaille à l’hôpital, y a eu une place par la mairie de son village, et non par l’hôpital.
    J’ai aussi un collègue dont la femme est infirmière de nuit, ses jours de travail changent donc d’une semaine sur l’autre : impossible dans ce cas de faire appel à une assistante maternelle. Ils ont donc téléphoné à leur mairie deux fois par semaine jusqu’à avoir une réponse positive…

    Répondre
    • Olivier
      le

      Tu as bien raison de pointer les galères des salariés qui travaillent sur des créneaux horaires atypiques. Si la garde des enfants est un problème que rencontrent tous les jeunes parents, pour eux, c’est un casse-tête sans nom !

      Répondre
  12. Pierre Barthelemy (@Ivanoff)
    le

    D’ailleurs, en parlant de crèches, on avait meme pensé avec ma femme a se lancer dans la création de crèches privées. Vu le manque de places dans le public. Mais on s’est posé une question simple (dont nous n’avons pas encore la réponse) est ce que c’est rentable ?
    Vu notre expérience et la gestion des équipes compliquée, on se demande si se lancer dans une telle aventure serait vraiment assez rentable pour se faire un salaire correct…

    Répondre
    • Olivier
      le

      Pour ma part, j’ai tendance à penser que les missions d’intérêt général et collectif comme les gardes d’enfants doivent être réalisées par le service public… justement pour ne pas se poser la question de la rentabilité !
      Ne nous leurrons pas, la recherche de la rentabilité économique impliquerait des choix budgétaires parfois contraire au bien-être de l’enfant auquel nous sommes tous extrêmement attaché.

      Répondre
      • Pierre Barthelemy (@Ivanoff)
        le

        Je ne suis pas d’accord. Se lancer dans ce genre de projet n’est pas forcément lié a un besoin de rentabilité ou lucratif contraire au bien être des enfants ni un business qui serait scandaleux. Les nounous, c’est aussi une sorte de crèche privée non ?

        Quand je parle rentabilité, c’est payer correctement les ass mat, avoir du matériel de qualité et pouvoir se mettre de coté un salaire correct. Ce qui explique les prix exorbitants des crèches privées. Mais même avec ces prix, je ne suis pas sur que cela permette de vivre correctement vu les coûts de fonctionnement d’une telle structure. Je ne parle pas de faire fortune, mais bien de savoir si c’est viable à long terme. Je n’ai pas de réponse mais c’est une question que je me suis posée.

        La question des coûts rentre forcément en compte et le public aussi doit faire des choix budgétaires qui pourraient éventuellement aller a l’encontre du bien être des enfants. Il suffit de regarder comment les administrations sont gérées pour voir les économies de bouts de chandelles faites partout. Ca ne rassure pas.

        Le public est bien sur ce que je privilège de mon coté dans notre recherche sur Nantes de dans 4 mois, mais aujourd’hui les structures privées (et les nounous) permettent de combler le manque de l’état à ce niveau. (dans l’idéal, j’aimerai un parcours complet de mes enfants dans le public), mais je ne suis pas naïf, ça ne sera pas le cas pour le coté crèche avant que mon fils soit majeur, si ça l’est un jour ! Les initiatives comme celle qui est mise en avant ici permettra peut être un peu plus de places en crèches, mais ça ne changera pas la donne globale.

        Répondre
        • Olivier
          le

          Attention, je ne dis pas que les crèches privés relèvent d’un business scandaleux.
          Je dis juste qu’en période de crise économique, le secteur public dispose -s’il le souhaite- des moyens de maintenir un service même s’il n’est pas économiquement viable.
          Ce qu’une structure privée ne pourra jamais faire… à moins de rogner sur la qualité des prestations ou d’augmenter ses prix.
          Les nounous rendent en effet un service privé. Mais la comparaison avec les crèches privés s’arrêtent là car les contraintes d’accueil du public dans des lieux collectifs en matière de normes et de règlementations sont beaucoup plus contraignantes financièrement que celles qu’on imposent aux nounous.

          Répondre
  13. Pierre Barthelemy (@Ivanoff)
    le

    « Attention, je ne dis pas que les crèches privés relèvent d’un business scandaleux » –> c’est surtout en réponse au commentaire d’Elise qui parle de business sur les têtes blondes de la république 😉

    « les contraintes d’accueil du public dans des lieux collectifs en matière de normes et de règlementations sont beaucoup plus contraignantes financièrement que celles qu’on imposent aux nounous. » –> d’ou cette question sans réponse sur les coûts d’une telle structure, je me demande comment les crèches privées peuvent être rentable ? Vu le nombre de collaborateurs, le matos, la nourriture, les réglementations plus que contraignantes… ça me semble super compliqué.

    Répondre
  14. Kat de cheapbutchic
    le

    Chez nous la creche c.etait impossible . Je travaille sur une plate forme bancaire et j’ai des horaires variants suivant les jours ( je rentre au plus tot a 18h30 et au plus tard a 20h ) ; mon conjoint etant intermittent du spectacle avec un planning qui peut changer du jour au lendemain on ne peut pas non plus se baser sur ses horaires. On a donc trouvé une 1ere nounou qui acceptait 1 garde hebdo jusqu’a 21h ( mes horaires ont changé depuis) … Mais nous n’avons pas eu le choix … Et depuis septembre nous avons changé pour une super nounou donc pas de regrets . Par contre travaillant dans une grande banque avec beaucoup de monde au siege social , je me suis etonnee de ne pas y trouver une creche d’entreprise … Le projet avait ete bien avancé il y a plusieurs annees mais refus de l’ancien DG qui aurait dit  » on est pas la pour faire du social » … Bravo !

    Répondre
    • Olivier
      le

      Typique de certains patrons du privé qui n’ont pas encore compris que l’efficacité de leurs collaborateurs dépend de leur bien-être général… Merci de ton témoignage 🙂

      Répondre
  15. Clairou
    le

    Parcours chaotique pour moi!!!

    Inscription à 3 mois de grossesse, rien que dalle wallou!!!!
    Vous avez dit crèche d entreprise?? Ah oui il y en a une!!! 3 places pour 500 salariés et je suis en CDD donc bon autant dire mort de chez mort!!!

    Du coup AM…. Comment dire….. Heureusement que ça a pas duré longtemps!!!
    J ai repris le travail en avril donc chaud pour trouver mary poppins…. Mais bon je me suis débrouillée…

    Heureusement ce n était que temporaire j ai commencé le travail de week end donc garde que le vendredi matin mais à domicile avec une personne charmante!!! J ai adoré!!!

    Dans notre ville les crèches poussent comme des champignons mais bizarrement j ai toujours rien….

    Répondre
  16. Clairou
    le

    Me suis trompée les crèches devaient pousser comme des champignons mais le département a décidé d arrêter les subventions (soit 30% du montant) d ici a 2017….
    Courrier et pétition tout frais reçu aujourd hui…..

    Répondre
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