Non aux smartphones dans les écoles et les collèges

Non aux smartphones dans les écoles et les collèges

10 % des visiteurs de sites pornographiques dans le monde seraient âgés de moins de 10 ans, d’après une étude réalisée en 2016 par Bitdefender. Entre 11 et 13 ans, 82 % des enfants ont déjà été confrontés à des images pornographiques. Bien souvent grâce à des smartphones, qu’il se voit offrir de plus en plus tôt.

En 2016, 85 % des 12-17 ans possédaient un téléphone portable, soit deux fois qu’il y a 5 ans. Sur une classe de 30 élèves, 26 sont équipés et 4 profitent passivement des écrans connectés de leurs camarades.

Au-delà de la pornographie, c’est le pire du web auquel nos enfants sont aujourd’hui confrontés, sans filtres, sans avertissements ni explications : des vidéos d’otages décapités, des scènes d’accidents mortels, des séquences de torture, des images d’enfants humiliés ou violentés par leurs camarades, des combats de rue et de violence gratuite, des viols collectifs, des actes de zoophilie…

Vous connaissez la chanson : dans la cour d’école, la pression est si forte que refuser de regarder ce type de vidéos revient à s’exclure soi-même du groupe. Problème : ces images ont souvent des conséquences dramatiques sur nos enfants. Et l’immobilisme des personnels éducatifs censés les encadrer n’augure rien de bon.

La question est donc la suivante : que faisons-nous pour protéger nos enfants des contenus dangereux auxquels ils ne devraient pas être exposés dans les écoles et les collèges ?

Interdisons les smartphones dans les écoles et les collèges !

En mars dernier, Emmanuel Macron — alors encore candidat — annonçait vouloir interdire les smartphones dans les écoles et collèges.

À vrai dire, le code de l’éducation prévoit déjà depuis 7 ans l’interdiction des smartphones dans les écoles maternelles et élémentaires ainsi que dans les collèges : « Dans les écoles maternelles, les écoles élémentaires et les collèges, l’utilisation durant toute activité d’enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur, par un élève, d’un téléphone mobile est interdite. » (article L511-5  du code de l’éducation, créé par la LOI n° 2010-788 du 12 juillet 2010).

Problème : trop d’établissements ont renoncé à appliquer la mesure, masquant leur irresponsabilité derrière un manque de moyens et une absence de sanctions. Et tant pis si nos enfants doivent en payer chèrement les conséquences.

Les solutions ne manquent pourtant pas : obligation de laisser le téléphone au fond du sac pendant les heures de cours, installation de brouilleurs, confiscation des téléphones à titre préventif… Et si la loi doit être changée, changeons-là. Nos parlementaires sont là pour ça.

Une telle mesure est impossible à mettre en œuvre ? En Angleterre, 98 % des établissements ont interdit les téléphones dès 2012.

Le monde de demain se construit avec les enfants d’aujourd’hui. Alors, si vous aussi, vous pensez qu’il est grand temps de réveiller nos élus et les personnels éducatifs, vous pouvez signer la pétition qui a déjà réuni plus de 41 000 signatures, à l’initiative d’un papa comme vous et moi. Un papa qui ne souhaite qu’une chose : que son enfant soit accompagné avec responsabilité dans les différentes étapes qui le mèneront vers l’autonomie.

Pour signer la pétition pour interdire les smartphones dans les écoles et les collèges, c’est par ici.

Et vous ? Êtes-vous favorable à l’interdiction des smartphones dans les écoles et les collèges ? Pourquoi ?

Crédit photo : enfant et smartphones à l’école

Article posté le 31 août 2017 et mis à jour le 5 février 2024 dans Vie de père

Par Olivier

Papa d'une petite fille belle comme le jour, Olivier est aussi le fondateur de Je suis papa en 2011. Même si sa photo de profil ne le montre pas, sa paternité lui a fait perdre tous ses cheveux, mais pas le moral. C'est déjà ça ! Convaincu que les enfants sont l'avenir du monde, il milite pour faire entrer Peppa Pig à l'Elysée. Un poil lunatique, il retrouve en général le sourire autour d'un bon verre de vin. 


17 COMMENTAIRES

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

En appuyant sur le bouton « Laisser un commentaire », vous consentez à ce que votre nom et les informations que vous inscrivez dans le champ « commentaire » soient publiées sur le site Je Suis Papa. Votre e-mail ne sera pas publié, il sera uniquement communiqué aux services concernés et habilités par SUPERFULL afin vous recontacter en cas de message litigieux. Cette donnée sera supprimée dès que nos services auront validé votre message.
Vous pouvez accéder aux données vous concernant, les rectifier, demander leur effacement ou exercer votre droit à la limitation du traitement de vos données, retirer votre consentement au traitement de vos données à tout moment, vous opposer au traitement de vos données et vous disposez d’un droit à la portabilité de vos données.
Consultez le site cnil.fr pour plus d’informations sur vos droits.
Vous pouvez exercer l’ensemble de vos droits à l’aide du lien suivant Gestion des droits ou en écrivant à dpo[a]agencergpd.eu.
Si vous estimez, après nous avoir contactés, que vos droits « Informatique et Libertés » ne sont pas respectés, vous pouvez adresser une réclamation à la CNIL.

    • Olivier
      le

      Oui ça l’est déjà, pendant les heures d’enseignement. Le reste du temps, la règle est fixée par le règlement intérieur.

      Répondre
  1. Estevez
    le

    Instinctivement, je suis pour cette interdiction.

    Mais je ne suis pas sur que ce soit la bonne approche. Nous devrions plutôt nous poser la question « pourquoi autant de jeunes enfants on un smartphone (i.e un ordinateur) dans leur poche ? ». Est-ce que c’est le rôle de l’école de l’interdire, ou aux parents ?

    « Je peux joindre mon enfant, ou il peut me joindre en cas de problème. »

    Certes, mais alors si l’élève ne dispose plus de son téléphone, ses parents pourraient se sentir mal à l’idée qu’il n’est pas « joignable ». C’est une question bien plus compliquée qu’il n’y parait.

    Jeter la pierre sur l’état, l’irresponsabilité

    L’installation de brouilleur n’est pas simple, car c’est très encadrer, le brouilleur ne doit pas empiéter sur la voie publique, ou chez les voisins de l’école qui en installerait un.

    « […] masquant leur irresponsabilité derrière un manque de moyens et une absence de sanctions. » J’aimerais plus d’explication sur cette affirmation. Quelles-sont selon-vous les moyens à disposition des enseignants, pour faire comprendre aux enfants que les règles de l’école, ne sont pas les règles de leurs parents ?

    Bonne continuation

    Répondre
    • Olivier
      le

      Je vous rejoins sur votre approche mais cette question me semble déjà tranchée : l’Etat a légiféré pour interdire les smartphones pendant les activités d’enseignement. Il a laissé à la discrétion des chefs d’établissement la possibilité d’interdire leur usage dans l’enceinte de l’établissement. Des témoignages remontent pour dire que si certains n’ont pas hésité à mettre en place cette interdiction, d’autres évoquent un manque de moyens.
      C’est – il me semble – à l’école d’organiser la vie à l’intérieur de son établissement. Et aux parents d’éduquer leurs enfants, individuellement.
      Les règles de l’école n’ont jamais été celles des parents. Pas plus que celle de la garderie, de la colonie de vacances, de la SNCF, du code de la route et même du voisin… tous les jours nous acceptons des règles qui nous sont imposés par des tiers avec lesquels nous interagissons.

      Répondre
  2. Stéphan de Joomeo
    le

    « Certes, mais alors si l’élève ne dispose plus de son téléphone, ses parents pourraient se sentir mal à l’idée qu’il n’est pas « joignable ». »

    L’article porte sur la notion de smartphone, c’est-à-dire des téléphones donnant accès à internet. Internet n’est pas nécessaire pour téléphoner. Tout parent souhaitant pouvoir joindre leur(s) enfant()s ou être joint par lui/eux peux lui/leur confier un téléphone portable qui ne soit pas « intelligent ».

    C’est probablement la meilleure solution si on considère qu’un smartphone représente une forme de danger pour nos têtes blondes.

    Je rejoins assez le sens de la remarque d’Estevez : pourquoi rejeter sur l’institution une responsabilité qui revient avant tout aux parents ?

    Répondre
    • Olivier
      le

      Dans l’enceinte de l’école, nos enfants sont placés sous la responsabilité de l’école. L’autorité des parents ne peut plus s’y exercer. Sinon, il y aurait autant de règles que de parents…
      Pour le reste, il n’est pas question d’interdire les portables pour les enfants (quoiqu’on pourrait en discuter), mais leur usage à l’école.

      Répondre
  3. Jean
    le

    Bonjour Olivier,
    Je suis enseignant et j’ai une approche sensiblement différente (mais je tient à préciser que cette approche est, pour l’instant, minoritaire dans notre corps de métier). Je pense en effet qu’interdire les smartphones c’est pratiquer une politique de l’autruche. Ceux qui voudront commettre quelque chose de répréhensible avec le feront toujours. Evidemment que l’usage du porable est interdit en classe, seulement nous ne sommes pas dupes, nous savons que nos élèves l’utilisent (textos, snap, etc…) mais ne se font pas choper tout le temps…
    Pour moi la solution serait d’éduquer nos élèves à l’utilisation de cet appareil, qui est un formidable outil d’apprentissage, de distribution du savoir, de création et de communication.
    Alors plutôt que de le montrer du doigt en le diabolisant on ne pointe pas le vrai problème : celui de l’utilisation ! Qu’est-ce qui pousse nos enfants à diffuser des images d’humiliation, à les créer ? le système de buzz, certains programme télé comme Touche pas à mon poste qui mettent en avant l’humiliation comme système de divertissement et d’acquisition de notoriété…
    Ne nous trompons pas de cible. Eduquer à toujours été plus efficace que d’interdire. Aujourd’hui, à force d’éduquer mes élèves (mais pas que moi les collègues le font aussi et les parents sont sensibilisés également) et bien de moins en moins d’élèves mettent des infos perso en mode publique sur les réseaux sociaux ni même des photos d’eux avant un certain âge…
    Il serait tout de même bien dommage de passer à côté d’une telle éducation car c’est aussi des futurs adultes que nous sommes en train de former. Plus ils sont éduqués tôt à ces bonnes pratiques plus ils ont de chances, en tant qu’adultes de garder ces bonnes pratique ou au pire de les avoir dans un coin de leur tête…

    Répondre
    • Olivier
      le

      Bonjour Jean, je suis heureux de lire un enseignant sur le sujet et je m’étonne d’ailleurs que vous affirmiez que votre point de vue est minoritaire.
      Je vous rejoins totalement : évidemment que le numérique est un outil d’ouverture, de compréhension du monde, d’analyse, d’enrichissement formidable. Bien sûr qu’il convient d’éduquer nos enfants à son usage, à sa maîtrise, à ses risques et à ses opportunités. Je serai mal placé de vous dire le contraire, moi qui forme régulièrement des adultes (jeunes et moins jeunes) à ces outils, et qui constate l’irresponsabilité de nombre d’entre eux face à des usages et des outils qu’ils ne maîtrisent pas du tout.
      Néanmoins, il me semble que ce sont les établissements scolaires qui pratiquent la politique de l’autruche en fermant les yeux face aux dérives que beaucoup constatent dans les cours. Par manque de moyens ou par irresponsabilité.
      Apprendre à nos enfants la vie en société à nos enfants revient aussi à les confronter aux interdits qui jalonneront plus tard leur vie d’adultes et qui fondent notre « vivre ensemble ». L’usage du téléphone est communément régulé dans nos espaces de vie commun (trains, hôpitaux, tribunaux, églises, véhicules…) de manière plus ou moins explicite et coercitive. Pourquoi ne pourrait-on pas imposer une régulation dans l’enceinte d’un établissement scolaire ? Pourquoi la loi passée en 2010 ne choque personne alors que le souhait de Macron de voir cette loi renforcée pour assurer son application déclenche des réactions contraires ?
      Par ailleurs, réguler un usage ne veut pas dire renoncer à toute éducation, dans un cadre pédagogique précis, accompagné, objectivé, raisonné. Pour prendre un exemple un peu trivial : si j’apprend la cuisine au lycée, je sais que je n’ai pas le droit de me balader avec un couteau de boucher dans la cour… c’est du bon sens, par ailleurs signifié par une loi (sur le port d’armes). Il devrait en être de même pour les smartphones. Mais en l’absence de bon sens partagé, on finit par imposer un cadre légal à tous.

      Répondre
      • Jean
        le

        Re Bonjour Olivier,
        Tout d’abord si je dis que nous sommes minoritaire cela ne vaut pas forcément dire que nous sommes très peu.
        Ensuite à 100% d’accord pour dire que l’école pratique la politique de l’autruche mais non pas par manque de moyen ou d’irresponsabilité mais tout simplement par manque de maîtrise du sujet. Les décicdeurs de ce genre de choses sont à des milliers d’années lumière de ce qui peut se passer dans une cours de récréation et quand ils veulent le savoir ils demandent une étude plus ou moins bien conçue.Si l’on surnomme l’éducation nationale le Mammouth, c’est qu’elle a bien gagné son surnom ; Elle évolue très lentement, est d’un autre âge et va finir par disparaître au profit d’une éducation Nationale nouvelle en accord avec son temps (la question est de savoir quand).
        Personnellement la loi passé en 2010 me choque tout autant que les promesse de M. Macron en ce qui concerne le smartphone et l’école.
        Et je suis tout à fait d’accord qu’il faut définir un cadre comme dans n’importe quel éducation. Une éducation sans cadre est vouée à l’échec. Maintenant une interdiction pure et simple n’est pas un cadre. Même si nos points d’entrées diffèrent sur le sujet, la conclusion qu’il faudrait juste un peu de bon sens à tout ça nous met tous d’accord.
        Je pense aussi que sur ce sujet, les parents ont un grand rôle à jouer. Pour reprendre l’exemple du couteau de boucher : si on a un couteau de boucher à la maison, le parent va apprendre à s’en servir pour pouvoir définir les règles régissant son utilisation. Alors, dès lors que le smartphone est présent dans la maison pourquoi les parents ne font pas de même. Parce qu’il s’avère au final qu’un smartphone peut être aussi dangereux qu’un couteau de boucher…

        Répondre
        • Olivier
          le

          Salut Jean,
          Je te rejoins sur la nécessité pour les parents d’éduquer les enfants. Il faudrait pour cela que tous les parents bénéficient d’un niveau de connaissance suffisants, ce qui n’est malheureusement pas le cas. Mais cette dimension est évidemment un pré-requis, que l’on parle de numérique ou d’autres choses.
          D’accord avec toi aussi sur le constat du manque de connaissance du personnel éducatif sur le fonctionnement, les enjeux, les risques et les opportunités de ces « nouveaux » outils. J’ai pu le constater à plusieurs reprises.
          Je m’étonne d’ailleurs que pour pallier à ces défaillances, l’école ne fasse pas appel à des intervenants extérieurs plus régulièrement, pour sensibiliser communauté éducative et élèves.
          Je reste néanmoins convaincu qu’une interdiction a du sens dans le cadre d’une démarche éducative construite.
          Chaque famille offre un cadre éducatif différent à ses enfants, avec des règles souvent différentes d’un foyer à l’autre. A l’école, il serait impossible de mettre en place des règles différentes en fonction des enfants. L’absence de règles n’étant pas non plus une solution, il revient donc à l’école de fixer les siennes. D’autant que dans la vie, nos enfants devenus adultes seront soumis à une multitudes d’interdictions qu’ils n’auront pas choisi et qui auront été édictées par les autorités auxquelles ils se soumettent sous peine de ne pas pouvoir fréquenter les lieux dans lesquelles ces interdictions s’appliquent (à l’université, à la bibliothèque, dans les gares et les aéroports, sur l’espace public, au travail, dans les lieux culturels, dans les magasins, les restaurants…).
          Dans bien des cas, l’interdiction est structurante, d’autant plus si elle est posée sur la base d’une démarche transparente, éducative et bienveillante. Très jeunes, les enfants tentent d’ailleurs de tester les interdits pour mieux se rassurer quant à au cadre que leur offrent leurs parents.
          Au final, qu’adviendrait-il d’un enfant à qui on aurait jamais imposé d’interdiction dans un cadre familial, comme dans un cadre collectif ?

          Répondre
  4. caropuce
    le

    Bonjour Olivier,

    Merci pour cet article. Le sujet a été abordé dans le conseil d’école de l’école de notre fils (en maternelle), mais pas ou peu pris au sérieux par l’administration, malheureusement. Je compte relancer le débat… En théorie les téléphones ne doivent pas être utilisés dans l’école. En pratique, des enfants de 6 et 10 ans je crois ont vu d’après une famille du porno sur les téléphones de leurs copains.
    Ce que j’aimerai mettre en place, c’est une école des parents pour sensibiliser les parents au risque et leur donner des outils pour contrôler l’usage que font les enfants de leur téléphone.
    Renforcer le sens du risque par l’école, et donc que l’interdiction soit effective.
    Quand à la pétition qui cite des résultats en Angleterre, je suis allée lire l’étude ici. http://cep.lse.ac.uk/pubs/download/dp1350.pdf Il s’agit d’une étude dans 4 villes où 98% des écoles interrogées au total 91 écoles (je pense collège et lycée) ont mis en place une interdiction de l’introduction des téléphone sur le lieu, ou alors les enfants doivent remettre les téléphones le matin et le récupère après les cours. Beaucoup plus restrictif que de le laisser au fond du sac éteint. Donc pas 98% des écoles en Angleterre…et plutôt pour des enfants plus vieux. De plus, le choix revenait à chaque établissement, pas de loi commune. Je ne connais pas le système anglais qui semble différent du français.
    Ce que je trouve vraiment intéressant dans l’étude. Les auteurs trouvent un effet positif de l’interdiction sur la réussite des élèves. En particulier, ceux de 16 ans. Avant il y a pas ou peu d’effet. Les auteurs interprètent cette différence comme une utilisation accru du téléphone au delà de 14 ans. Et cela touche les élèves les plus fragiles, leur interprétation est que le téléphone va distraire plus les élèves ayant déjà des difficultés, alors qu’il ne va pas gêner des élèves doués ou plus attentifs. Ce que je retire de cette étude, c’est qu’au delà du risque de choquer les plus petits. La présence de téléphone même au lycée a un effet négatifs sur les élèves.

    Répondre
    • Olivier
      le

      Hello, Je suis étonné que des enfants en primaire aient accès à un portable et puisse l’utiliser tranquillement dans la cour sans éveiller l’attention d’un adulte. Bref…
      J’ai effectivement moi aussi parcouru les conclusions de l’expérience menée en Angleterre. Elle montre en effet que les téléphones n’ont rien à faire dans les établissements scolaires et que leur présence nuit à la réussite. C’est un indicateur à prendre en compte…
      Ton idée d’école des parents est bonne, même si pour moi, les parents ne peuvent se substituer l’autorité du personnel scolaire auquel ils délèguent leur autorité le temps des journées de classes. Mais compte tenu du niveau de maîtrise des adultes en matière de numérique, il y a du boulot à faire avec les parents aussi, en effet !
      C’est juste une idée ou tu as déjà des pistes pour la mettre en place ?

      Répondre
  5. LuciledeGuinzan
    le

    Oui totalement pour l’interdiction. Et je suis d’accord que ce n’était pas du tout irréalisable, il y a surtout eu un manque de volonté. Par contre justement on a pris du retard et cela va être plus difficile maintenant que c’est entré dans les habitudes, surtout au collège.

    Répondre
    • Olivier
      le

      La bonne nouvelle c’est que le ministre a rappelé hier qu’il mettrait en place cette mesure. Du coup, ça devrait avancer. Mais tu as raison, plus on attend, plus ce sera difficile…

      Répondre
  6. jouannès
    le

    NOUS IGNORIONS qu’une pétition existait. Mille fois tant mieux ! Les enfants et ados ne ressemblent plus qu’à des zombies, pantins articulés yeux rivés sur leur doudous. Les réunions entre cousins sont sans échanges et effraient notre générations. Peut-être les martiens fonctionnent-ils ainsi.

    Répondre