10 astuces pour gérer les crises des enfants

Apprendre à gérer les crises des enfants

Si vous n’avez jamais eu envie de passer votre lardon par la fenêtre (ou un truc dans le genre), c’est probablement parce que vous élevez un hamster.

Face aux crises des enfants, on peut parfois se sentir légèrement dépassé, et à court d’idées pour y faire face. Les causes sont pourtant connues, mais les remèdes moins.

Et si vous ne trouvez pas la vérité au bout du couloir, quelques astuces de bon sens devraient néanmoins vous permettre d’apaiser votre quotidien en évitant la surchauffe.

Comment gérer les crises des enfants

Dépassés par leurs sentiments ou leurs émotions – de la colère à la peur en passant par la frustration – ou tout simplement parce qu’ils désirent attirer l’attention voire obtenir une récompense en échange de leur calme, nos enfants ne manquent jamais d’occasion pour péter une durite, nous laissant parfois perplexe quant à l’attitude à tenir.

Dites-vous bien que devenir parent ne fait pas de vous un être infaillible. S’il est fort probable que les crises des enfants mettent à rude épreuve votre self-control, il existe pourtant quelques petits trucs, à mettre en œuvre avant, pendant et après une colère, pour retrouver une atmosphère positive et aider vos kids à sortir de moments aussi difficiles à vivre pour eux que pour vous.

TOP 1 | Ne cédez pas

Confrontés aux crises des enfants, les parents ont parfois tendance à céder, de fatigue, par usure, lassitude, ou énervement… S’il faut garder à l’esprit que personne n’est infaillible, un enfant peut aussi déduire de votre attitude qu’une colère est un atout pour lui permettre d’obtenir ce qu’il veut. Du coup, mieux vaut le laisser exprimer bruyamment ses frustrations que de lui montrer qu’il peut tout obtenir grâce à une colère.

TOP 2 | Oubliez le regard des autres

Parfois, votre enfant peut se mettre en colère dans des endroits improbables : la rue, les magasins, le restaurant… Il faut bien reconnaître que ces situations mettent dans l’embarras la plupart des jeunes parents. Dans ces moments-là, oubliez le regard des autres pour faire ce qui vous semble juste et nécessaire. Ne vous sentez pas coupable, c’est vous qui avez les commandes. D’ailleurs, la plupart des personnes présentes devraient logiquement parfaitement comprendre ce que vous êtes en train de vivre.

TOP 3 | Tentez l’apaisement

Quand votre enfant est en colère, commencez par tenter de l’apaiser, en essayant de l’aider à retrouver son calme. Votre présence à ses côtés, une main que vous posez sur ses cheveux, une caresse appuyée, quelques mots doux, peuvent lui permettre d’y parvenir. A vous de découvrir ces petits trucs qui lui permettront de mettre un terme à la crise. Vous pourrez ensuite enclencher le dialogue.

TOP 4 | Faites preuve de patience

Pas la peine de vous énerver si vous constatez que votre enfant ne s’apaise pas. Au contraire. Faites preuve de patience, maîtrisez vos propres émotions, et évitez de vous emporter inconsidérément. La fermeté n’implique pas hurlement et violence. Parfois, il suffit de s’éloigner pour retrouver une sérénité essentielle à un dialogue constructif.

TOP 5 | Isolez votre enfant

Si sa colère est trop profonde, proposez-lui de l’installer dans un endroit calme et rassurant pour qu’il puisse évacuer ses émotions, quitte à le laisser se défouler en balançant un ou deux jouets à travers la pièce. Prenez soin de ne pas laisser à portée de main des objets avec lesquels il pourrait se faire mal et sortez provisoirement de la pièce si vous constatez que votre présence nourrit la crise.

TOP 6 | Engagez le dialogue

Une fois que votre enfant se montre disponible, revenez à ses côtés pour le couvrir d’une tendresse rassurante. Après un gros chagrin, un câlin aide souvent à retrouver ses esprits. C’est le préalable indispensable pour engager le dialogue. Ensemble, vous pourrez alors discuter des causes de sa colère, de ses émotions et de la manière dont il a réussi à sortir de la crise.

TOP 7 | Passez à autre chose

Si le dialogue est essentiel, ne restez pas trop longtemps sur le sujet de crispation. Une fois que vous en avez parlé, que vous avez affirmé comprendre sa frustration et que vous lui avez expliqué les raisons de votre position, passez à autre chose.

TOP 8 | Négociez (quand c’est possible)

Ne confondez pas fermeté et intransigeance. Laissez tomber vos grands principes, et préférez les règles qui s’adaptent aux contextes. Vous vous sentirez moins coupable, sans pour autant perdre le contrôle de la situation. Et si tout n’est pas négociable, n’oubliez pas que certaines choses peuvent parfois l’être, en fonction du moment. Alors si aujourd’hui, votre môme préfère son pull bleu à celui que vous vous acharnez à lui enfiler, pourquoi ne pas l’écouter ?

TOP 9 | lâchez prise

Il arrive parfois que certaines situations dans lesquelles votre enfant vous conduit ne comportent pas de solution. Dans ce cas-là, le conflit risque de s’enliser. Si après colère et dialogue, votre môme ne veut toujours pas manger par exemple, vous n’allez quand même pas le gaver comme une oie ? C’est dans ce genre de situations qu’il faut parfois savoir lâcher prise, en l’affirmant clairement : « Tant pis, je ne peux pas te forcer à manger de toute façon. Si tu ne veux pas manger, ne mange pas. » Et vous verrez que souvent, ce que vous prenez pour un échec cuisant s’avèrera être la meilleure des leçons pour votre enfant, qui, contrairement à ce que vous pouvez penser, vous écoute bien davantage que son attitude ne le suggère parfois.

TOP 10 | Ne vous sacrifiez pas

Qui vous a dit que devenir parents revenait à sacrifier sa vie pour ses enfants ? Pour prendre soin de ses mômes, il faut aussi savoir prendre soin de soi. Faites du sport, passez du temps avec vos amis, retrouvez-vous en amoureux, voyagez, lisez, bref ne lâchez pas tout ce qui pimentait votre vie avant que vous ne deveniez parents. Plus vous vous sentirez épanoui, plus vous serez réceptif aux besoins et aux attentes de vos enfants.

Attention : ne vous méprenez pas, cet article n’offre pas de solution magique pour gérer les crises des enfants. Il ne s’agit ni d’une recette ni d’un mode d’emploi. Chaque situation est unique et appelle une réponse unique. Certaines des idées évoquées ci-dessus fonctionneront parfois, pour s’avérer inefficaces à d’autres moments. Laissez-vous le droit d’échouer, sans culpabiliser, pour mieux réussir la fois prochaine.

Pour aller plus loin, vous pouvez aussi lire : 7 situations de violence éducative ordinaire (dans lesquelles on peut tous se reconnaître)

Et vous ? Quelles sont vos astuces pour gérer les crises des enfants ? Vous sentez vous parfois démunis, coupables, impuissants ? Comment trouvez-vous le ressort nécessaire pour rebondir ?

Photo Credit: obiwanjr

Article posté le 19 mars 2015 et mis à jour le 21 juillet 2022 dans Questions de parents, Développement de l'enfant, Eveil et développement

Par Olivier

Papa d'une petite fille belle comme le jour, Olivier est aussi le fondateur de Je suis papa en 2011. Même si sa photo de profil ne le montre pas, sa paternité lui a fait perdre tous ses cheveux, mais pas le moral. C'est déjà ça ! Convaincu que les enfants sont l'avenir du monde, il milite pour faire entrer Peppa Pig à l'Elysée. Un poil lunatique, il retrouve en général le sourire autour d'un bon verre de vin. 


32 COMMENTAIRES

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  1. 01Claire
    le

    Le pire c’est lorsque tout un coup p’tit mignon a décidé de lâcher ma main dans la rue et qu’il y a une foule de gens, je flippe à mort mais pourquoi est ce que je fais les courses le samedi après-midi avec mon fils, je culpabilise à mort avant de trouver la solution, « viens voir il y a une voiture, et elle est de quelle couleur?, tu l’as trouve jolie? », etc, et hop je m’engouffre dans une petite rue puis dans le parking où est garée la voiture…je n’ai rien fait de ce que je devais faire et assise dans l’auto je souffle comme si j’avais fais un 100 mètres, là une petit voix attachée sur son siège « t’as une peur maman? faut pas je t’abandonnerai jamais, je t’aimes trop! » ces mots me transportent de bonheur… et hop on repart faire les courses
    il m’a fait le coup déjà une 10 aine de fois mais je n’ai jamais cédé

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  2. Clairou la plote
    le

    Moi je me prend pas la tête, » tu pleures et bien va dans ta chambre! Et quand tu seras calmée tu redescendras! »
    Ou alors je l ignore totalement, et ça c est pire que tout!!!

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    • Olivier
      le

      Tu ne crois pas si bien dire. Beaucoup de psys disent qu’il faut faire attention quand on choisi de laisser un enfant seul faire sa colère. A certains moments, ils auraient besoin de hurler en face de nous(ouais je sais, c’est relou).

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  3. Doudou
    le

    Le 8 ressemble, dans la façon dont c’est écrit et que je l’appréhende, à une certaine façon de céder, non ?

    En tout cas, bel article.
    Effectivement, il ne faut pas céder, non jamais, sous peine d’avoir une phase croissante de crise en tout genre… mais il ne faut pas oublier qu’on est, la plupart du temps (hein !), deux… il faut aussi s’assurer que votre moitié ne cède pas… le Papa doit-il être le garant pour sa pépette et sa femme qui aurait tendance à vouloir calmer le jeu en cédant ?

    Parfois, je me montre très ferme, mais envers les deux… ça calme la petite et ça remet sur le droit chemin la maman (qui comprend)… mais si je flanche, qui va me rattraper le coup !

    Pas facile d’avoir ce rôle… 😛

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    • Olivier
      le

      Pour moi, négocier n’est pas céder. C’est plutôt accepter d’entrer dans le dialogue. Après tout, on apprend pas qu’à coup d’ordres et d’admonestations.

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  4. Doudou
    le

    Tu ne dis pas dans ton article comment on négocie…
    Si je reprend l’exemple, il veut le pull bleu, t’avait plus ou moins prévu le rouge… il pique sa crise…
    c’est quoi la négociation si tu lui files le bleu… quel est la contrepartie ? probablement l’arrêt des pleurs, mais si ce n’est que ça… ça ressemble au fait de céder… voir c’est céder ? c’est ça que je pige pas Olivier, désolé 😉

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    • Olivier
      le

      Oui, l’article est trop court, et il n’y a pas de recette. Mais l’exemple du pull est pertinent d’autant qu’on l’a vécu ici.
      Avant, on lui choisissait systématiquement ses vêtements, quitte à entrer en conflit et à se bagarrer pour lui enfiler ses fringues dans les temps. Puis, un jour, arrivés à saturation, on a essayé de comprendre quel était le motif de sa colère, et on a discuté de la méthode de l’habillement avec elle : après échanges et explications mutuelles, on a conclu que dorénavant, elle choisissait ses vêtements avec nous comme une grande, mais devait du coup s’habiller seule comme une grande également. Depuis, plus de crise. On gagne du temps le matin et ça roule pas mal.

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      • Doudou
        le

        Ok, je vois (la négociation par ta puce parle :p )
        Donc on pourrait dire que la négociation peut débuter dans ce genre de cas quand l’enfant peut enfin exprimer ce pourquoi elle bloque ^_^
        Mon incompréhension vient du fait que je ne suis pas au même stade… j’ai quelques pétages de plomb de pépette, mais comme elle n’a que peu de mot compréhensible à son actif, il n’est pas vraiment possible de faire autrement que de ne pas céder… quitte à utiliser l’ensemble des autres TOP de l’article 😉

        Merci à toi 😉

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    • Nicolas
      le

      Perso ça me gêne pas du tout de céder selon le sujet. Dans tous les cas j’explique le pourquoi de ma position: si c’est logique alors je tiens tête et il/elle finit par comprendre. Si c’est stupide ou juste futile (ça arrive d’avoir des règles connes, on s’en rend compte dans ces moments là), genre la couleur d’un pull, je vois pas l’intérêt de me battre.

      Si c’est juste pour asseoir mon autorité je trouve ça bête: mon autorité n’a aucune valeur si elle est basée sur l’obstination à respecter des règles unilatérales. Je préfère qu’il respecte mon autorité parce qu’il sait que j’ai raison, parce que toutes les fois d’avant quand j’avais tort justement je cédais.

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      • Olivier
        le

        Exactement, il faut parfois savoir prendre suffisamment du recul pour distinguer ce qui est important de ce qui l’est moins…

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  5. caro
    le

    Avant d’avoir un enfant j’avoue que de voir les gamins dans Super Nanny je m’étais toujours dit que jamais mon gamin se roulera parterre dans un magasin… mais ca c’était avant…. Mon fils de 2 ans ne l’a jamais fait encore dans un magasin mais il me le fait regulièrement à la maison quand il a decidé que ce n’était pas encore l’heure du bain ou de mettre son manteau ou de manger… du coup je reste ferme et je le laisse parterre et l’ignore mais je n’ai pas encore trouvé la solution pour que ca n’arrive plus (j’ai beau le prévenir plusieurs fois de ce qui va arriver).
    Pareil pour le coin il n’a pas encore compris il prend cela pour un jeu = il se retourne alors que je lui dit de ne pas le faire. Pour le coup d’aller le mettre dans sa chambre pour le punir ca a marché quelques mois mais comme maintenant il arrive à attraper la poignée il rouvre direct la porte…. du coup je n’ai pas encore de solution pour lui montrer la punition. des conseils ?

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    • Olivier
      le

      Même s’il ouvre la porte, il faut rester ferme. Mychoup’ rouvre souvent la porte de sa chambre pour faire sa colère sur le palier. Ce n’est pas grave, elle sait ce qu’on en pense et ça suffit. En général, elle finit par se calmer au bout de quelques minutes. c’est là que nous intervenons pour la rassurer en lui expliquant que la crise est terminée.

      Répondre
  6. stieuma
    le

    Ce que je retiens de cet article, c’est que la vérité est au bout du couloir :o).
    Sinon, pas plus tard que ce matin, énorme crise de hurlements chez Decathlon, car bébé n’entend pas vouloir essayer un casque à vélo… J’ai beau lui dire : pas de casque, pas de vélo, il préfère ne pas faire de vélo (qu’il adore…).
    Et pour les crises à la maison, on le met dans sa chambre, au bout de 30 secondes, la chambre est dévastée…
    Dur, dur, parfois…

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    • Olivier
      le

      Ouais, pas facile la vie de parents. Dans ces cas là, je me dis que nos enfants auront au moins suffisamment de caractère pour affronter la vie, c’est déjà ça (on se rassure comme on peut).

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    • Nicolas
      le

      Note qu’il a pas tort: le casque n’est pas obligatoire en France jusqu’ici 😛

      Il faudrait voir avec lui ce qui le dérange dans le casque: moche ? Inconfortable ? Les copains n’en portent pas ? Ça aiderait à trouver un point d’entrée pour le convaincre de votre point de vue (qui est d’éviter qu’il ouvre son crâne en cas de vilaine chute).

      Répondre
  7. Valou
    le

    Oh que oui dur dur ces crises. Et oui avant de devenir parents, nous sommes plein de principes et on se dit que les parents d enfants colériques ne savent pas gérer leurs enfants, bla bla bla…
    Ben on revoit vite sa position quand l enfant arrive vers ses deux ans. La dernière énorme crise de ma puce était il y a une quinzaine de jours à la piscine. Melle ne voulait pas partir et a hurlé comme jamais. J avais honte car elle se tortillait dans tous les sens et je n arrivais pas à l habiller. Tout le monde m’a regardé avec un œil critique sauf un gentil papa qui m a proposé son aide en me disant je sais ce que vous vivez je suis passée par la avec mon fils. C était mon sauveur ce papa car cela m’a redonné du courage pour affronter LA crise. Et finalement louloute s est calmée.

    Et oui souvent les crises partent d un rien. Maintenant j essaie soit de détourner ma fille de la possible crise avant qu elle n arrive, soit je la laisse évacuer sa colère dans sa chambre et apres je la réconforte et on s explique.

    Répondre
    • Olivier
      le

      Ce que tu racontes montre bien à quel point il faut faire abstraction du regard des autres. Il y a toujours quelqu’un pour avoir vécu ce qu’on vit en ce moment, pas besoin de culpabiliser. Et puis, c’est chouette de savoir qu’on peut être soutenu par des inconnus, belle preuve de solidarité entre parents 🙂

      Répondre
      • Valou
        le

        Et je dirai aussi qu il y a tjs quelqu un pour critiquer mais en vieillisant j arrive de plus en plus à me detacher de ces regards inquisiteurs voir meme les envoyer bouler si besoin !!!

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        • Olivier
          le

          Ca me rappelle une fois à la bibliothèque. Après m’avoir provoqué pendant un certain temps, Mychoup’ a fini par exploser de colère. Il a fallu que je l’exfiltre. le silence du lieu en devenait pesant et j’avais l’impression que tous les regards se braquaient sur moi… bref, un mauvais moment à passer.

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    • Nicolas
      le

      C’est chouette comme témoignage ça 🙂 j’ose jamais accoster les parents dans ces moments là et pourtant… Un simple « je compatis » lancé à un papa y a 3 semaines, qui était entre ses deux fils qui se hurlaient dessus pour une sombre histoire de dernier gâteau du paquet, m’a valu un sourire entendu et lui a redonné un peu de pep’s pour gérer ^^

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  8. Maman Marmotte
    le

    Joli-Coeur est entrée dans le « Terrible two » avec tambours et trompettes :/
    Il paraît que nous avons alors un aperçu de ce qui nous attend à l’adolescence –> pas pressés !

    Pour l’instant la technique-maison dite « de la cocotte-minute » fonctionne bien (et on croise les doigts pour que ça continue).
    Cette méthode basée sur les années d’expérience de Pr Schmürtz et du chat du voisin est basée sur le constat qu’une cocotte qui se monte en pression siffle toujours avant d’exploser. Afin d’éviter l’explosion, on ôte la soupape et la cocotte dégaze.
    Nous essayons tant bien que mal de désamorcer la crise avant l’explosion en favorisant le dialogue sauf qu’avec un vocabulaire limité, ce n’est pas si simple.
    Par contre elle comprend que nous cherchons à comprendre son point de vue, que son avis est important et ça c’est très positif.

    Quand la situation devient trop volcanique, à l’exterieur, hop dans la voiture et à la maison, hop dans sa chambre voire dans son lit-cage.
    A chaque fois nous lui expliquons qu’elle a le droit d’être en colère/triste/pas d’accord mais que nous/famille-amis/reste de la planète n’avons pas à subir ses humeurs.
    Au bout d’un moment le calme revient et tout s’achève par un calin.

    Bon, n’empêche qu’il y a deux jours, Joli-coeur a piqué une grosse colère au moment du coucher : comme elle ne voulait pas ranger ses jouets avant d’aller dormir Papa et Maman s’y sont collé…sauf que du coup, il ne restait plus assez de temps pour l’histoire, donc ça a été lit-bisou-dodo point barre…et là incrédulité, explosion, pleurs, vomissements.
    Nous l’avons laissé se calmer, et lui avons ré-expliqué le pourquoi du comment, gros calin et extinction des feux.
    Ce soir là, le temps de gérer la crise Miss s’est endormie 2h plus tard que d’habitude MAIS le lendemain, les jouets ont été rangés en un clin d’oeil ce qui a permis de faire une chouette soirée histoire 🙂

    Moralité : patience (et dieu sait s’il en faut), dialogue et fermeté (et aussi un énorme paquet de haribos pour décopresser 😉 )

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    • Olivier
      le

      Exactement, je me retrouve pleinement dans ton commentaire, et j’aime bien l’image de la cocotte-minute. A ceci près que parfois, lorsqu’on essaye de faire diminuer la pression sur un sujet, Mychoup’ ne loupe pas une occasion de trouver un autre sujet sur lequel abattre sa colère. Bref, on a parfois du mal à éviter l’éruption (souvent en cas de grosse fatigue).

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  10. Violetta Lacoste
    le

    Moi, ma tactique est de prendre l’air pendant qu’il finit sa crise ou de le mettre dans un endroit calme.
    C’est vrai que si on est honnête, il y a plein de fois ou on les aplatirait bien contre un mur ! Mais bon, après une bonne respiration, on y retourne.

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