10 trucs que les enfants adoptés n’ont pas envie d’entendre (mais alors, pas du tout)

10 trucs à ne pas dire à des enfants adoptés

On ne part pas tous avec la même chance dans la vie. La mienne, par exemple, a connu des débuts difficiles.

Pas plus souhaité qu’attendu, je fais partie de ces mômes abandonnés à la naissance par ceux qui les ont conçus. On appelle ça poliment des enfants « nés sous X ».

Il aura fallu l’intervention salutaire d’une sage-femme bienveillante et un petit coup de baguette magique pour qu’un jeune couple aimant décide enfin de me sortir de la pouponnière dans laquelle je croupissais grandissais péniblement.

N’attendez pas de moi un de ces billets larmoyants dans lequel je pourrais vous conter les douleurs d’un enfant qui ne sait pas qui il est. Ce n’est ni ma nature ni le ton de ce site.

Mais soyons clairs : si les enfants adoptés vivent déjà avec l’empreinte de l’adoption gravée au plus profond d’eux-mêmes, la société dans son ensemble se charge également de leur rappeler d’où ils viennent. Au cas où ils leur prendraient l’idée de tourner la page, de regarder de l’avant, de construire leur avenir sans subir plus longtemps ce passé qu’ils n’ont pas choisi.

10 trucs à ne pas dire à des enfants adoptés

Pendant toute leur vie, les enfants adoptés en entendent des vertes et des pas mûres. Alors en silence, ils encaissent. La preuve par 10.

1 | « Toi, t’es né dans une poubelle, d’abord. »

Les enfants sont formidables. Cruels mais formidables. Et quand on sait que la quasi-totalité des gamins adoptés imaginent fatalement leur naissance dans une poubelle, une décharge publique ou au mieux une impasse lugubre, les remarques des petits camarades pendant la récré sont parfois dures à avaler. Mais elles forgent le caractère.

2 | « Tes parents, c’est pas tes parents. C’est mes parents qui me l’ont dit. »

Oui, les punchlines de cours de récré ne sont pas toujours très claires. Mais entre enfants, on se comprend. Et autant vous dire que celle-là renvoie directement les enfants adoptés dans la poubelle où ils ont théoriquement vu le jour (voir ci-dessus).

3 | « C’est pas ta sœur, elle ne te ressemble même pas. »

Fatalement, il y a des signes qui ne trompent pas. Et l’héritage génétique en fait partie. Moi, petit brun à la peau mate. Elle, pâlotte et blonde comme les blés. Du coup, difficile de nier l’évidence. Pourtant, elle est bien ma sœur. Quoiqu’il advienne.

4 | « Ne dis pas que tu as été adopté. »

C’est souvent le réflexe qu’épousent les parents adoptifs pour protéger leurs enfants des commérages. Mais c’est une erreur. Nous devons au contraire aider nos mômes à porter fièrement leur histoire, quelle qu’elle soit, en leur donnant la force d’affronter l’adversité, même la plus indélicate.

5 | « Vous n’êtes pas une famille. Vous n’avez pas le même sang. »

La filiation. Cette sacro-sainte filiation chère à de pseudo-humanistes donneurs de leçons qui n’ont connu de difficultés que ce jour où l’eau du bénitier était trop froide pour accueillir leurs divines mimines. Bref.

6 | « Comment ils t’ont choisi tes parents adoptifs ? »

J’ai eu beau expliquer à ceux qui me posaient la question que tous les mardis, le personnel de la pouponnière nous alignait sur un rayonnage, du plus petit au plus grand, pour que les couples à la recherche d’un spécimen particulier puissent faire leurs courses choix, personne ne m’a jamais cru (ouf !).

7 | « Mais, ils sont où tes vrais parents ? »

Rappelons que les « vrais » parents d’un enfant adopté sont ceux qui ont choisi de l’accompagner, pour le meilleur et pour le pire, sur le chemin escarpé qui le mènera vers l’autonomie. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on les appelle « parents ». Les autres sont des géniteurs. Pas davantage.

8 | « Vous avez des antécédents familiaux ? »

De médecins de famille en cabinets médicaux, les enfants adoptés sont en général amenés à justifier de leur histoire un nombre incalculable de fois. Pour ma part, je m’amuse désormais à deviner la réaction des praticiens à l’évocation de mon passé. Entre indifférence froide et compassion chrétienne. Une chose est sûre, c’est marrant de voir le malaise s’installer.

9 | « Elle a refait sa vie et ne veut pas renouer le contact. »

Depuis quelques années, un organisme appelé CNAOP, Conseil National d’Accès aux Origines Personnelles, permet aux enfants abandonnés de retrouver la trace de leurs géniteurs. Dans mon cas, ils ont mis la main sur ma génitrice, qui s’est montrée ferme et définitive. En même temps, je ne m’attendais pas à davantage de courage de sa part.

10 | « Est-ce que tu diras à ta fille que tu as été adopté ? »

C’est avec ce genre de questions qu’on mesure la place qu’occupent encore le mensonge et les non-dits dans notre société, jusque dans nos familles. Ici, on joue plutôt la carte de la simplicité et de la transparence. Sans en faire des caisses. Mais sans cacher la vérité non plus.

PS : une pensée à tous les parents qui ont choisi de nouer leur vie à celle d’un enfant qui, en France ou à l’étranger, n’a pas connu la même chance que les autres. Vous êtes des héros du quotidien.

Re PS : ne vous sentez pas mal à l’aise après avoir lu ce billet. Partagez-le, et riez-en avec ceux que vous aimez. C’est la meilleure façon de combattre l’absurdité de notre monde.

Et vous ? Connaissez-vous des enfants adoptés ? Des parents dont les enfants ont été adoptés ? Si vous avez été adopté vous-même, quelles remarques vous ont le plus marquées ?

Crédit photo : deux enfants embrassent leurs parents

Article posté le 24 août 2016 et mis à jour le 5 février 2024 dans Vie de père

Par Olivier

Papa d'une petite fille belle comme le jour, Olivier est aussi le fondateur de Je suis papa en 2011. Même si sa photo de profil ne le montre pas, sa paternité lui a fait perdre tous ses cheveux, mais pas le moral. C'est déjà ça ! Convaincu que les enfants sont l'avenir du monde, il milite pour faire entrer Peppa Pig à l'Elysée. Un poil lunatique, il retrouve en général le sourire autour d'un bon verre de vin. 


65 COMMENTAIRES

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  1. doublerose
    le

    cet article est intéressant car il montre que finalement c’est (comme d’habitude) quand les choses sont dites simplement que tout va pour le mieux.

    ceci dit ça m’empêche effectivement pas les remarques à la con du genre « la fille de X n’a pas eu d’enfant, elle a adopté » (déjà ça commence mal) qui continue par « c’est fou, X s’en occupe comme si c’était ses petits enfants »
    Et oui, voila le genre de chose que j’ai entendu en réunion de (belle-)famille…

    quant à moi, je suis toujours étonnée de l’importance qu’on accorde à la filiation du sang…est-ce que mes filles sont mes filles parce qu’elles ont mes gènes? Je ne crois pas

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    • Olivier
      le

      C’est le genre de phrases qui en disent longs sur nos représentations… même si elles ne souvent pas dites pour faire du mal.
      Quant aux liens du sang, on ne m’enlèvera pas de l’idée qu’être parents est bien plus complexe qu’une simple histoire de gênes.

      Répondre
  2. l0uanne
    le

    Je me rappelle une fois je lisais une histoire aux maternelles (je sais plus laquelle) et d’un coup, une petite de 4 ans me sort « L’Afrique c’est le pays ou vis ma mère biologique » Je suis restée sur le cul quand j’ai vu le recul avec lequel elle disait ça du haut de ses 4 ans !!! O_o

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    • Olivier
      le

      Ca veut dire que ses parents lui en ont parlé, probablement suffisamment pour qu’elle commence à mettre du sens sur ce qu’elle est. Mais le chemin est long…

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  3. Marie
    le

    Bonjour. Moi même maman d un petit grand grain de café né en Colombie il y a tout juste 8 ans et qui nous a adoptés son papa et moi un 21 avril ..il y a 5 ans . Ds réflexions il, nous en avons entendu des vertes et des pas mûres…mais ma préférée restera sans doute  » vous avez de la chance il est beau ! » ….ce à quoi nous répondons  » vous savez ils nous en ont d abord proposés un moche mais on a refusé !

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    • Olivier
      le

      Nanmélol, j’adore ! En même temps, heureusement qu’il en reste encore certains pour faire preuve d’une spontanéité désarmante, ça nous assure quelques tranches de rigolade 🙂

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      • Fanny
        le

        Olivier ,
        Merci de nous le dire …
        Depuis que je vous « suis », mes antennes de travailleur social étaient ++++, sans trop savoir , et en même temps , le plus important pour moi était davantage vos expériences et témoignages que la recherche du « pourquoi comment « … (Sans doute dus à 20 ans d’expérience professionnelle relativisée par ma maternité )…. Bref !
        Merci de ce témoignage ouvrant des perspectives de parentalité dans des jardins d’ailleurs , d’autres que le « tout génétique  » exploré dans les médias !
        Fanny, maman d’une presque 3 ans …

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  4. Justine
    le

    Bonjour
    Mon mari et moi sommes déjà parents et envisageons l’adoption. Non pas que nous ne pouvons pas avoir d’enfant naturellement mais plutôt que nous sommes heureux et épanouis dans notre petite famille et souhaitons partager ce bonheur avec un enfant qui n’aura pas eu cette chance à la naissance. On se dit qu’il nous apporterait lui aussi tellement de choses. Le seul point noir c’est la difficulté (très compréhensible)des démarches. Ton témoignage me motive davantage

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    • Olivier
      le

      Les démarches constituent en effet une première difficulté. L’autre, c’est votre capacité à affronter ce que vous n’imaginez pas. Certains enfants adoptés vivent avec le poids d’une souffrance difficile à comprendre tant qu’on ne l’a pas ressenti soi-même. Mais s’il vaut mieux en être conscient, cette épreuve ne doit pas vous arrêter ! 🙂

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      • Justine
        le

        Effectivement. C’est la première chose dont nous avons discuté mon mari et moi. On ne sait pas comment cet enfant vivrait cela. Mais on se sent assez armé pour affronter ces difficultés. Et puis on peut trouver de l’aide extérieur si la situation devient compliquée.

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        • Olivier
          le

          Bon ben y’a plus qu’à, alors ! 🙂 Je vous souhaite de réussir vos démarches. Tu viendras nous raconter à l’occasion ?

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  5. Gabrielle
    le

    J’ai été adoptée il y a … 71 ans. C’est extrêmement difficile de ne pas savoir d’où l’on vient, maintenant je sais tout… ça soulage ! Mes parents m’avaient caché la vérité jusqu’à 11 ou 12 ans, je ne sais plus très bien. Quelle erreur, vivre dans le mensonge c’est terrible, à l’école il y a toujours un enfant pour vendre la mèche. C’est horrible.

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    • Olivier
      le

      Content que vous ayiez pu donner du sens à votre histoire en tout cas ! J’espère que la découverte de la vérité n’a pas été trop difficile…

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  6. Eva
    le

    Toutes ces phrases me parlent. Mon frere et moi avons été adoptés ds un orphelinat polonais à lage de 2 ans lui et 3 ans moi.
    Nous ne sommes pas une fratrie biologique ce qui surprend toujours les gens qui penssent tout savoir car ils ont vu des films et emissions sur le sujet.
    Ce qui m’a marqué cest « tu va chercher après ta mère ?  » non , ma mère est dans le salon chez moi pourquoi ?
    Ou le « ah pardon » a l’annonce de mon adoption comme si c’était un décès…
    Je suis belle et bien vivante et surtt je suis néee une seconde fois lorsque que j’ai rencontré mes parents…
    Jai 2 enfants 4 mois et 6 ans et le plus grand sait toute mon histoire et comprend bien… Maintenant que je suis maman jai adapté ma reponse a ceux qui me demande si je vais chercher ma mere :
    « Je nai plus besoin de savoir d’où je viens. L’important est que je sais où je vais ».

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    • Olivier
      le

      Merci de partager ton histoire. Et entre nous, tu ne te demandes plus jamais d’où tu viens ?
      Je t’avoue que si je n’en fait pas une montagne, ma curiosité me titille parfois et j’aimerai bien en savoir un peu plus sur mon histoire, ne serait-ce que pour raccrocher les wagons.
      Sinon, le « ah pardon », comme si c’était un décès, ça me parle, ça 🙂

      Répondre
    • Victor
      le

      Merci pour votre billet plein d’humour 🙂
      Je suis moi-même parent adoptif et je constate en vous lisant que l’amour des parents est suffisamment fort pour rendre la joie de vivre à des enfants adoptés.
      Merci.

      Répondre
  7. Nath
    le

    Merci pour cet article, le sujet n’est pas souvent traité sur la blogosphère.
    Notre petite bouille n’a pas encore trop trop entendu d’âneries (moi si …), mis à part les traditionnels « t’es chinois »‘ (alors qu’il est Vietnamien,nom d’une pipe ! :))

    En tout cas, les gens restent rarement indifférents quand ils nous croisent. On a souvent droit aux mêmes remarques :
    – pourquoi vous avez adopté ??vous pouviez pas en avoir ???
    – Ah, mais il est adopté ??? (là j’avoue je reste souvent dubitative car je ne vois pas bien comment on peut penser le contraire en nous voyant mais bon,faut croire que la génétique peut faire de sacrées surprises d’aprés certains …)
    – c’est le vôtre ou bien vous l’avez adopté ? (et là je réponds invariablement : les 2 mon Capitaine …)
    – Hannnn mais c’est beau ce que vous avez fait !!! (ce qui me fait marrer car je ne crois pas avoir des ailes qui poussent dans le dos …)
    – quelle langue il va parler ? (celle là, c’est ma préférée, car il faut savoir qu’on a accueilli le loulou quand il avait 2 mois, alors autant dire que ses rudiments de Vietnamien étaient vraiment limités …)
    – et puis, pour finir LA question qui brûlent les lèvres de tous ceux qu’on rencontre ou presque : « ‘mais vous saviez que … enfin, qu’il serait comme ça ? »‘ Parce que oui, en plus d’être beau comme un Dieu, notre loulou est un enfant extra-ordinaire. Sa route à lui n’est pas toujours la plus facile, mais qu’est ce que c’est chouette de la parcourir à ses côtés !
    Malgré tout, ces remarques parfois maladroites sont toujours faites avec gentillesse et j’essaie toujours de répondre au mieux, en me disant qu’en faisant cela , peut être que je permets à certains d’avoir une autre vision de l’adoption.

    Bonne continuation !!

    Répondre
    • Olivier
      le

      Comme le dit Justine, ton commentaire est très joli. Ton Louis a de la chance 🙂
      Et tu as mille fois raison. Il ne faut pas prendre la mouche contre tous ceux qui nous balancent ces remarques, sans prendre conscience qu’elles peuvent éventuellement faire mal. Mieux vaut rester bienveillant, expliquer, partager, pour faire avancer la réflexion de chacun. Ta position est sage.

      Répondre
  8. mamancomblée
    le

    Quel bonheur de lire cet article. Je suis maman d’un loulou né en Afrique.

    Le pire que j’ai entendu (et il y en a eu), c’est « Mais, vous l’avez choisi ? Parce qu’il est beau !!!! »

    J’aurais dû lui répondre qu’il y avait un très bon catalogue et qu’en plus c’était les promotions mais la stupeur et mon éducation m’en ont empêchée.

    Répondre
    • Olivier
      le

      C’est vrai que parfois, on ne voit pas venir ces remarques maladroites, tellement certaines sont hallucinantes. J’aimerai aussi avoir davantage de réparti parfois, pour répondre avec humour et simplicité, mais souvent, je reste juste pantois…

      Répondre
  9. Doro
    le

    Bel article, très émouvant…
    L’adoption, on y songe… Ce n’est pas un choix facile… Justement pour l’histoire des enfants… Pleins de questions que l’on se pose…
    Et maintenant, cela devient de plus en plus difficile…
    Nous ne sommes pas mariés et nous ne pouvons pas adoptés en couple si on ne se marie pas ! Pourquoi ??
    En France, tant de couples non marié donne naissance à de merveilleux enfants qui sont très heureux…
    Tellement de barrières, de lois, de conventions… Alors que tant d’enfants attendent une famille…
    Vaste sujet…

    Répondre
    • Olivier
      le

      Tu es sûre pour le mariage ? La question s’est posée chez nous avant que Mychoup’ ne débarque miraculeusement. Nous avions retiré un dossier mais nous n’étions pas mariés. Si les chances sont moindres, je crois qu’elles existent quand même…

      Répondre
  10. Doro
    le

    Oui, c’est possible mais on ne pas pas adopter en couple mais en célibataire donc il faut choisir une personne du couple… Et les personnes mariés étant prioritaires cela allonge les délais !!
    Nous allons aller nous renseigner prochainement concernant les démarches exactes… Car pour le moment il est vrai que les infos, je les ai des sites d’adoption et des personnes qui ont adoptés ou sont en cours…

    Répondre
    • Olivier
      le

      Ah oui, c’est ça. Tu as raison ! En attendant, j’imagine que tu suis un protocole FIV. On a connu ça aussi, avant un coup de bol monstrueux alors qu’on n’y croyait plus. Je sais à quel point ce parcours peut être dur, pour ne pas dire destructeur parfois. Il faut être solide et positif. J’espère que vous franchissez les étapes avec force et courage. Je croise les doigts pour vous.
      Et pour l’adoption, n’hésite pas à contacter le Conseil Départemental ou les assos d’adoptants. Dans les deux cas, tu récolteras des infos riches et complémentaires.

      Répondre
      • Doro
        le

        Coucou !
        Oui, effectivement en plein parcours PMA… Déjà une FIV l’année dernière + une opération suivi d’un an de pause en espérant un miracle naturel car je n’en pouvait plus de tous ces traitements…
        Nous repartons pour un TEC en octobre…
        En parallèle, il est vrai que je commence à m’intéresser à la question mais cela est plus dur pour mon homme… A suivre…

        Répondre
        • mamancomblée
          le

          Bonjour Doro,

          Les hommes acceptent généralement l’idée d’adoption un peu plus tard que les femmes. Mais quand ils sont prêts, ils sont prêts à déplacer des montagnes….

          Bonne chance à vous

          Une maman comblée d’un petit bonhomme né en Afrique

          Répondre
          • Doro
            le

            Bonjour,

            Merci pour votre commentaire !
            Et je vous souhaite pleins de bonheur avec votre petit bout !! 😉

  11. Cécilia
    le

    Pour ma part c’est quand j’évoque que j’ai été adoptée et que l’on me répond d’un air gêné ou de pitié
    : « ah désolé, je ne savais pas»… je vous rassure c’est pas contagieux, je le vis bien!

    Répondre
  12. Sarah
    le

    Bonjour
    Pour mon petit prince de 2 ans, je commence à lui raconter son histoire. Par contre j ai fais le choix de ne pas en parler dans mon quartier. Seul ma famille qui est magnifique et amis tres proches ( certains ne le sont plus) connaissent l histoire. J ai fais ce choix car j avais lu beaucoup d histoire ou des enfants l avaient entendu dans la cours d ecole ou par des remarques blessantes lancées . Alors je me suis dis que c etait son histoire et que le choix d en parler a ses camarades, c’est à lui de le faire quand il en aura envie. Son histoire lui appartient. Et surtout je ne voulais pas qu il l entende par « accident  » .
    Par contre j en entendu des remarques du genre. « Tu es courageuse d elever l enfant d une autre!! »  » mais les enfants adoptés sont ingrats prepare toi. ne t attaches pas..la fille de untel fais la misere a sa mere!!! » « Si tu en prends un deuxième prends le normal cette fois ci ( il a une malformation ) !!!!
    Mon ptit prince est un rayon de soleil . C’est à moi d ecarter les nuages pour le laisser briller .
    J ai garder le maximum d elements pour l aider a rechercher ses racines quand il le voudra. En attendant nous vivons notre histoire naturelement comme tout enfants avec sa maman….

    Répondre
    • Olivier
      le

      Continue de la protéger et de l’aimer comme tu le fais, c’est grâce à ta bienveillance qu’il grandira et s’épanouira. Les autres on s’en fout 🙂

      Répondre
  13. Marie
    le

    Alors pour ma part la question qui me dérange le plus c’est : tu es de quelle origine ?
    Je dois expliquer les choses en quelle langue ? Argh ca m’horipile ! Pas vous ?

    Répondre
  14. Carine
    le

    Merci pour cet article plein d’humour et de vérité.
    Je suis moi même adoptée et j’ai entendu toutes ces phrases blessantes. Je pensais être la seule a avoir connu ces bêtises mais je m’aperçois que malheureusement ce n’est pas le cas
    J’admire les parents adoptifs car, maintenant que je suis maman, je comprends mieux la difficulté d’expliquer ce genre de choses à un enfant. Contrairement à toi, je m’interroge sur ce que je dirai à ma fille le jour où elle me questionnera sur la différence de couleur de peau entre sa maman et ses grands-parents
    En tout cas merci pour ce post qui fait réfléchir!

    Répondre
  15. 7 faire-part de naissance dont vos amis se souviendront - Blog Je suis papa !
    le

    […] il y a quelques semaines, on parlait d’adoption sur ce blog. J’ai apprécié la démarche de Carteland de proposer des faire-part pour les parents adoptifs, […]

    Répondre
  16. Lovehappycoco
    le

    J’ai pour ma part été adopté à l’âge adulte par mon père (comprendre la personne qui m’a élevée transmi ses valeurs et par dessus tout aimée ) et je suis surprise de voir que la quasi totalité de ces remarques je les ai vécues. J’ai juste la chance de n’avoir subi qu’un abandon partiel… et de savoir d’où je viens, mais le regard des autres reste le même : condescendant, gêné, honteux même de découvrir cette vérité qui pourtant dans mon cas est la meilleure chose qui me soit arrivée (après la naissance de mes enfants bien sûr ). Cette adoption m’a permi d’avoir le meilleur papa du monde. Mes enfants n’ont (selon moi ) pas encore l’âge de comprendre, ce sera dur de leur annoncer comme un aveu de faiblesse que ce papa si merveilleux soit pas « dans le sang » le mien. Et pourtant je pense qu’en bien des choses il est 100 fois plus mon père que d’autre ne le prétendent. Mon histoire est plus « facile » que ces enfants qui ne connaîtrons pas leurs parents biologiques ni même savoir qui ils sont/étaient . Mais elle me permet je pense de beaucoup plus accepter et comprendre que le sang ne fait pas tout. Certaines remarques n’en sont pas pour autant moins blessantes.

    Répondre
    • Olivier
      le

      Du coup, on apprend très vite à prendre du recul face au regard des autres. C’est la seule solution de toute façon…

      Répondre
  17. Laura
    le

    Quand j’avais 8 ans j’ai rencontré une famille avec 3 enfants adoptés. Ils connaissait leur histoire.mais pour moi ils étaient les enfants de leurs parents qui les élèvent. Mais à cet âge là j’ai toujours pensé naïvement que leur géniteur étaient mort car il ne m’a jamais traversé l’esprit que l’on puisse abandonné ses enfants …
    Et en grandissant j’ai appris que si… Et que l’état peut être involontairement stigmatise les enfants ayant un début d’histoire hors du commun, rien qu’avec le carnet de santé aux sigle de la dass…
    Et le manque d’information sur les antécédents médicaux est vite balayé par un  » je ne sais pas  » pas besoin de pourquoi ni comment… marre des justification mal placé. ..

    Répondre
    • Olivier
      le

      Quand je parle de ça avec Mychoup’, je n’utilise pas le verbe « abandonner ». Je le trouve trop dur. Je ne veux pas lui laisser la possibilité d’imaginer que des parents pourraient éventuellement abandonner leurs enfants. Même si c’est vrai…

      Répondre
  18. Chris
    le

    J’ai souris avec votre billet.
    Étant moi-même adoptée, j’en ai entendu quelques unes aussi. Mais mes parents m’ont toujours expliqué que j’étais adoptée et qu’ils m’aimaient tout pareil.
    Un petit garçon, a été adopté à l’âge de 4 ans en Roumanie. Ses parents adoptifs l’ont connu à l’âge de 1 an, mais Caucescu, alors au pouvoir à cette époque, ne laissait sortir personne. Donc 3 annnees remplies d’aller retours chaque mois pour aller le voir, lui rapporter à manger, des vêtements, etc… car un orphelinat roumain en fin 80′ c’était spécial. Puis un beau jour, le dictateur est tue, et ce petit garçon a pu venir en France avec ses parents.
    En 1990, une petite fille est née au mois de mars, a Brasov, toujours en Roumanie. Les mêmes parents que le petit garçon, ont aussi adopté cette puce. En Novembre elle est arrivée accompagnée de ses parents, en France.

    Cette petite fille c’est moi. 27 ans plus tard, j’entends encore des « et ton frère c’est ton vrai frère ?  » Bah oui, comme mes parents le sont. Mais ce ne me gêne pas du tout, au contraire je suis ravie d’apprendre aux gens que j’ai une histoire. Même si celle de mon abandon n’est pas valorisants en soit (géniteur qui ne me voulait pas, donc génitrice qui m’a abandonné à la naissance.)

    Merci de rappeler qu’il y a des gens qui adoptent aussi juste pour donner une vie meilleure à des enfants démunis, sans repères, sans parents, sans câlins ni tendresse.

    Bonne soirée à vous, frère d’adoption 🙂

    Répondre
    • Olivier
      le

      Mille mercis. Votre message me fait plaisir pour au moins deux raisons : Parmi tous les articles que j’écris, celui-là me tient particulièrement à coeur. Et je suis heureux de constater qu’il résonne aussi auprès de ceux qui partagent ces mêmes empreintes sur lesquelles nous nous sommes construits, nous les enfants adoptés, avec plus ou moins de bonheur.

      Répondre
  19. Victor
    le

    Bonjour,

    J’ai beaucoup apprécié ce ticket d’autant que hier je regardais un reportage sur France 5 qui parlait des naissances « sous X » et des droits des enfants adoptés à retrouver leur « mère » biologique.
    J’ai très mal vécu ce reportage et les débats qui s’en sont suivis pour une raison très simple : la manière avec laquelle on présentait la souffrance des femmes qui ont pris la décision d’accoucher sous le secret et la souffrance des enfant qui recherchaient désespérément ladite mère biologique. Le reste du processus, les parents (adoptifs) et leur éventuelle souffrance, peut importait.
    Olivier m’a redonné du baume au cœur. Dans toutes ces histoires de naissances sous le secret il y a effectivement un géniteur et une génitrice (doit on l’appeler mère ?) qui a mis au monde un enfant et s’en est séparé. Pour quelles raisons ? Nous ne le savons pas.
    Ce choix a jeté dans la vie un enfant qui a été accueilli par une famille, élevé par une mère et un père, de ces parents qui se lèvent la nuit, qui s’inquiètent le jour, qui s’efforcent de faire de leur mieux pour que leur enfant puisse voler de ses propres ailes le plus haut et le plus bien possible. N’est-ce pas cela la définition de « parents » ?
    Alors, quand j’entends les défenseurs du droit à rechercher ses origines et qui présentent cela comme un véritable Graal nécessaire à la (re)construction de l’enfant, n’est ce pas une manière de jeter l’opprobre sur toutes ces années d’amour, de vie en famille avec les parents (adoptifs)?
    L’enfant adopté est-il si différent d’une autre enfant (non adopté) simplement parce-que sa génitrice n’est pas celle qui l’a élevé, éduqué, aimé tous les jours et toutes les nuits ?
    En quoi le fait de connaître, reconnaître, rencontrer cette génitrice serait il un élément déclencheur d’une vie meilleure ?
    A l’heure ou se pose la question de la GPA, de la PMA et de tous ces programmes destinés à favoriser l’arrivée d’une enfant, ne sommes nous pas en mesure de qualifier autrement le concept de famille et celui de parents?
    Un enfant né par la PMA aura-t-il donc le droit de retrouver le donneur de gamètes qui a permis sa naissance ? Dans quel but ? Au détriment de qui ?
    Ce reportage sur France 5 a été blessant pour moi qui suis un parent adoptif car il relègue l’adoptant à un rôle subsidiaire et qualifie à la fois, et sur un même plan, la génitrice et l’adopté de victimes. Or, la victime est une seule, il s’agit bien de l’adopté.

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    • Olivier
      le

      Je suis très heureux que vous soyez tombé sur cet article, très heureux que vous l’ayez lu de votre point de vue d’adoptant, une minorité parentale souvent très (trop) silencieuse, qui ne s’autorise que trop peu souvent à exprimer ce qu’elle ressent.
      Vos questions sont nombreuses, le regard que vous portez sur l’adoption et le parcours des enfants, géniteurs et adoptants montre à quel point ces problématiques vous touchent.
      je vous rejoins pleinement sur la définition du mot « parents ». un jour peut-être sortirons nous de ce modèle judéo-chrétien de la famille qui nous empêche de l’imaginer (et encore moins) de la vivre différemment.
      Votre/vos enfant(s) ont de la chance.

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      • Adoption
        le

        Bonjour Olivier,

        Vos billets sur l’adoption sont intéressants.

        En revanche, en ce qui concerne votre message du 5 septembre 2018 à 17:38, je ne vois pas tout à fait le rapport avec la conception judéo-chrétienne de la parentalité concernant l’adoption.

        D’une part, il y a des cas d’adoption dans la Torah/Bible/Nouveau testament… Par exemple, Moïse adopté par la princesse d’Égypte, la reine Esther (Adassa) adoptée par son cousin/uncle Mardochée au décès de ses parents, Jésus lui-même adopté par Joseph (fiancé puis époux de Marie) et ensuite l’ensemble de tous croyants adoptés par Dieu par intermédiaire du Christ.

        D’autre part, s’agissant de la GPA et de la PMA, il ne s’agit pas d’une seule conception judéo-chrétienne. Je ne pense pas que l’Islam l’autorise n’ont plus… Cette conception de la parentalité est plus large, sans doute monothéiste – je ne suis pas spécialiste de la conception des autres religions. Cela étant, chez les scientifiques spécialisés en éthique et déontologie, même certains agnostiques ou athées ne partagent pas cette conception de la parentalité (GPA/PMA) et militent contre cela.

        Nous sommes sur des enjeux idéologiques et des valeurs complexes dont les origines ne sont pas uniquement religieuses.

        Bonne soirée,

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  20. Mamounette
    le

    Bonjour Olivier,
    Je tombe par hasard sur votre article qui me touche, car j’ai été adoptée il y a 6 ans par un petit garçon formidable. Il avait 4 ans.
    Un jour vers 6-7 ans il est rentré de l’école perplexe parce que des enfants lui assuraient qu’on n’était pas ses vrais parents vu qu’il était adopté.
    Je lui ai dit « alors si on n’est pas tes vrais parents ça voudrait dire que tu n’est pas notre vrai fils, tu es notre faux fils alors ?? »
    Il a répondu sans hésiter « Si, je suis votre vrai fils !!! » CQFD…

    Ce qui m’a frappé à son arrivée dans notre vie est combien des personnes « éduquées » pouvaient poser de questions intrusives, du style « c’est quoi son histoire ? ». Je répondais que nous connaissons son histoire comme lui aussi la connait, et qu’elle ne nous appartient pas : c’est à lui de savoir plus tard à qui il souhaite se raconter. Comme tout le monde…
    Une fois j’ai été moins diplomate comme on me demandait « il est de quel pays ? », j’ai dit « il est né en France ». -« oui, mais il est originaire de quel pays ? »
    J’ai répondu « oh non ses parents de naissance ne sont pas d’origine étrangère, c’est de la misère bien française. »
    Ces réflexions naïves on pourrait en remplir un dictionnaire, « vous avez payé combien ? » euh… acheter un être humain c’est interdit ça s’appelle de l’esclavage… en fait la personne pensait qu’il fallait payer des frais pour le jugement d’adoption.
    Ce qui nous fait rire c’est quand un inconnu lui dit « tu est comme ceci ou comme cela… comme ton papa (ta maman) » on répond « oui ce sont les gènes » ! Et on échange un petit sourire complice. Ça nous amuse toujours.
    Bonne continuation et bises à tous les enfants adoptés, merci de nous avoir adoptés nous les parents, vous avez bouleversé notre vie en bien, vous nous avez bien testés puis vous nous avez fait confiance et vous nous aimez, merci pour ça de la part des parents adoptifs. On vous aime.

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    • Olivier
      le

      Très joli message. Il devrait être lu par tous les enfants et parents d’enfants adoptés en proie au doute. Je vous souhaite beaucoup de bonheur en famille ❤️

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  21. Soph75
    le

    Bonjour à tous,
    Mille mercis pour ce super article qui me touche d’autant plus que j’ai adopté ma fille!!!

    Je viens d’ailleurs lui écrire une petite histoire : Clara, une enfant si désirée (Sophie Madoun) où je relate son arrivée en France.

    C’est un livre à destination des enfants adoptés ou nés par GPA (GPA puisque j’ai connu la mère biologique de ma fille enceinte qui nous a choisi pour être ses parents).

    Vous pouvez trouver l’ouvrage sur Amazon : en plus il est gratuit!!!

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    • Soph75
      le

      Désolée en tapant trop vite j’ai mal écrit le titre de l’ouvrage 🙁 C’est Clara, une petite fille si désirée de Sophie Madoun et l’illustratrice est ma fille!!!

      Répondre
  22. Hélène
    le

    Bonjour,

    merci pour ce post et pour les commentaires, dans lesquels je me retrouve bien. J’ai 50 ans, j’ai été adoptée à 11 mois au Canada. J’ai vécu moi aussi les remarques bizarres, les moments rigolos (tu ressembles de plus en plus à ton père; ou, à l’étranger: on t’a reconnu tout de suite tu es le type physique même de la française).

    Le plus difficile dans mon histoire, ça a été le tabou que mes parents adoptifs ont mis, pour de bonnes mais aussi de mauvaises raisons sur notre histoire (j’ai un frère, lui aussi adopté et une soeur, enfant biologique de mes parents): on savait qu’on avait été adoptés -et donc abandonnés- mais on n’en parlait jamais.

    Mon conseil, parler de ça, tout simplement, avec les enfants. Prononcer le mot « abandon »: ça été dur pour moi, mais très libérateur de pouvoir le dire. Pour Olivier, je dis à mon fils :Ma maman m’a abandonnée, pour des raisons que je ne connais pas toutes, elle a sans doute bienfait, car elle n’aurait pas pu m’élever. Mais ça m’a fait mal et c’est pourquoi moi, jamais, jamais je ne pourrais t’abandonner, je suis la dernière maman au monde qui peut abandonner son enfant.

    Autre élément de mon expérience: j’ai été à la recherche de mes origines. Comme une autre personne des commentaires, maintenant je sais tout et c’est très libérateur. Je n’ai pas rencontré mes parents biologiques (ma mère biologique était morte, mon père biologique pas intéressé), mais j’ai eu ce que je cherchais: une histoire. Ne niez pas, chers parents adoptifs sur ce blog, ce besoin de connaître son histoire. Il ne s’agit pas de chercher ses parents (des parents on en a déjà), mais de connaître son histoire, de pouvoir se la raconter et la partager, ou pas, avec d’autres. Ca évite de rester avec un grand point d’interrogation qui empêche de passer à autre chose. Ce n’est pas contre les parents adoptifs, ça ne leur enlève rien, au contraire, l’enfant qui est le leur les aiment plus, les comprend mieux quand il est en paix avec son histoire.

    En un mot pour moi, cette expérience, douloureuse mais enrichissante peut être rendue plus facile, si on en parle, simplement, sans se cacher derrière les mots et sans que les adultes projettent leurs peurs ou leurs douleurs sur l’enfant. Si on a besoin de chercher son histoire, il faut le faire, justement pour que ce soit réglé et qu’on puisse passer à autre chose. En gros, rester le plus possible près de la vérité, même si elle est un peu douloureuse, c’est par elle qu’on construit des vies heureuses.

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      • hatem SELMI
        le

        Bonjour a tous
        A chaque fois quand je lis une histoire des enfants adoptés c’est toujours eux les malheureux est-ce que quelqu’un a pensé aux parents adoptive c’est eux les victimes dans histoire d’adoption on donne tout amour protection éducation soins argent et eux qu’est-ce qu’ils font rien ils nous aiment pas on nas impression c’est nous quils lai ont abandonnés
        Moi jai envie de leurs dire stop
        Réveillez vous nous on vous a adopté et non abandonné

        Répondre
        • Olivier
          le

          Il me semble que permettre aux enfant adoptés de parler de leurs difficultés n’enlève rien à celles vécues par ailleurs par des parents adoptifs.

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    • Henri
      le

      très touchant votre témoignage; je m’y retrouve tellement ! je pense que vous résumez très justement ce qui peut nous passer par la tête

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  23. NANAA
    le

    Très bel article bravo pour votre travail !
    Je suis moi-même adoptée et j’en parle fortement via ma chaîne YouTube. Ces réflexions raisonnent et j’en ai d’autres encore, il y a tellement à dire sur le sujet de l’adoption

    Répondre
    • Olivier
      le

      Oui, j’ai vu qu’on partageait une même histoire, et un même recul sur l’adoption. Continue, ta chaîne est sympa et nécessairement utile pour tous ceux qui se posent des questions !

      Répondre
  24. hatem SELMI
    le

    Jai adopté un un petit garçon il a vais 6mois maintenant il a presque 7ans il connait son histoire depuis l’âge de 2ans jusqu’à maintenant il n’a arrive pas a accepter que je suis pas celle qui la porter dans ventre je sais plus quoi faire pour lui il es pas de tout heureux

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  25. delamarche
    le

    cet article est vrai les autre crois que je suis folle et disent que je vis dans une décharge
    oui, je en suis une enfant adopté ( nés sous X)

    je connais mes vrai parent

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  26. isabelle
    le

    Bonjour, etant adopte moi meme de coree , cela rappelle que la Realite (qui nous rattrape) de l’adoption ne correspond pas toujours au « monde merveilleux  » qu’on nous vends parfois dans les medias. Toutes les remarques font echos pour les adoptes. Peut etre que certains ont envie d’entendre( inconsciemment): « non mais t’inquiete, je prefere mes FAUX parents » , « non mais moi cette obsession PATRIARCALE, pour le sang j’ai jamais vraiment compris  » ….. Plus je vieillis plus je me rends compte qu’etre adoptee c’est aussi parfois explorer des zones TABOUES : argent, jalousies en tous genres , filiation perçue comme non legitime par la societe (c’est bien connu l’amour ne suffit pas ), recherche de l’identité qui peut bouffer toute l’Energie et l’espace mental, vie professionelle, amoureuse conditionnée par la maniere dont l’image de tel peuple est percue par la societe occidentale (a bas le regard colonial qui voit les femmes des autres comme des creatures cruelles et lascives, nom d’un racisme subtil et « bienveillant », sans barreau visible), fonds depressif quoi qu’il arrive……vouloir batir des ponts c’est bien en soi mais ce que l’on dit moins , c’est est-ce la berge en face l’accepte ????(l’enfant, les parents, la societe …) . J’ai rarement entendu dire les psys dire que etre accepte par la societe , c’est aussi un besoin mental ….pour eviter le mode » je suis parano en puissance « avec les autres. Pour la derniere remarque, j’aurai envie de dire; « bien sur , moi aussi je ferai l’autruche et aurai des relations malsaines avec mes enfants tout en me lamentant que cela ne marche pas bien avec eux . Mais rassurez vous moi aussi j’ai la magnifique illusion comme la societe que il suffit de beaucoup d’Amour et on peut sauter par dessus tous les obstacles ». Bref , moins on a d’attentes mieux c’est pour tout le monde et l’adoption c’est pas fait pour les gens qui ont peur de regarder la Realité en face. Si je fais le bilan, a 35 ans je peux dire que l’adoption n’est pas une panacee : elle resout certains problemes mais pas forcement tous … ….desolee pour le gros pave fallait que ca sorte …..

    Répondre
  27. Henri
    le

    Ces petites phrases lapidaires, que j’aurais été le premier à prononcer, m’ont beaucoup touchées.
    Il me semble qu’il est d’une importance vitale de ne pas cacher à un enfant qu’il a été adopté !

    J’ai 50 ans; j’ai appris fortuitement il y a 4 jours, en lisant mon acte de naissance, que j’ai été adopté; un putain de secret de famille; je suis fils unique mais entouré d’une multitude de cousins des deux côtés; a l’issue de mon enquête, il s’avère que j’étais le seul à ne pas savoir ! double secret puisque je sais maintenant que ma mère bio est une cousine (que j’aime beaucoup au demeurant, ouf !) mon père est mort quand j’avais 18 ans, ma mère à la maladie d’alzheimer, mais elle a pu un peu me parler; des bribes, des souvenirs qui remontent … Et les cousins et cousines m’ont permis de recréer mon histoire; incompréhensible cette décision de papa et maman de me le cacher. ce qui n’enlève rien à l’amour que j’ai pour eux, et qu’ils ont pour moi; je n’arrive pas à leur en vouloir. J’ai deux enfants de 21 et 19; le 2° le sait, sa réaction est dure; je la comprend, mais elle est dure. Il me dit que sa vie est un mensonge (et la mienne alors !) et que sa grand mère n’est plus sa grand mère et qu’il veut appeler l’autre grand mère ! Je lui ais dit que cette décision appartenait à sa grand mère bio, mais que sa grand mère est celle qu’il avait toujours connu, celle qui l’avait aimé, qui lui a toujours fait des cadeaux etc etc.
    L’ainé fait ses études loin, je ne veux pas lui annoncer cela au tel, il le saura demain. je croise les doigts.

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  28. Trouver Dentiste de Garde
    le

    Je suis tout à fait d’accord avec ça. On ne peut pas (jamais) dire ces choses-là à une personne adoptée. Et c’est humainement infaisable d’abord, car une personne qui a de bons sens ne fera jamais ça de son plein gré.

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  29. LECROSNIER MESA
    le

    Je trouve le terme de géniteurs ultra condescendant, je suis une personne adoptée et mes parents adoptifs n’ont jamais choisi de le reléguer à ce terme ils resteront nos parents biologiques.

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  30. Banditu
    le

    Pour ma part , j’étais adopté . Ma mère me l’a dit quand j’avais 8ans . Et pour moi tellement que c’est naturel je me suis jamais posé la questions de savoir qui étaient mes géniteurs.
    J ai jamais eu le besoin d en parler avec mes proches , amis ou compagne.
    C’est vrai que certaines personnes pensent que c est une tard d’être adoptée. Récemment je l’ai dit à ma compagne au bout d un an de relation en me sentant en confiance car je l aimais mais elle a pris pour un mensonge et une trahison . En me disant les mêmes phrases que dans cette article. On est toujours obligé de ce justifier. Je lui es expliqué mais apparemment elle comprend pas .

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