Homoparentalité : pendant qu’on en parle, d’autres la vivent

homoparentalité, témoignage de deux mamans

Homoparentalité : si la question  fait toujours débat en France, dans tout le pays, des hommes et des femmes ont choisi de franchir les frontières pour donner vie à leur rêve de fonder une famille. 

En couple depuis plusieurs années, Aline et Stéphanie vivaient avec ce désir ancrées en elles. Elles sont aujourd’hui mamans de deux magnifiques jumelles. Aline évoque ici leurs démarches, leurs questionnements, leurs craintes, et leurs joies.

Homoparentalité, rencontre avec deux mamans

La décision d’avoir un enfant était-elle naturelle pour vous ? Quelles questions vous êtes-vous posées ?

Notre décision a été très naturelle. D’abord, chacune de notre côté, avant de nous rencontrer, et encore plus après.

Les questions ont été nombreuses, la première étant : comment on s’y prend ? Demander à un ami ? Opter pour la coparentalité ? Faire appel à un site proposant des dons de sperme ? Partir à l’étranger ? Et comment nos enfants vivront-ils la situation ?

On a posé beaucoup de questions à nos amis sur l’homoparentalité, et on a cherché à recueillir des témoignages d’enfants d’homos, qui nous semblaient plus pertinents que des avis de psys.

Quel parcours avez-vous suivi ? A quelles difficultés avez-vous été confrontées ?

Stéphanie est la maman biologique des filles. Au début, il était convenu que je porte nos premiers enfants. Lors de ma première consultation avec mon gyneco, je l’ai informé de mon homosexualité, car je ne prends pas de moyen de contraception. Rapidement, il m’a assuré qu’il saurait m’indiquer des cliniques espagnoles et me prescrire tout ce dont j’aurai besoin pour les différentes analyses et les stimulations ovariennes. Il peut méchamment se faire taper sur les doigts, mais il reste heureusement des gynecos qui passent outre les menaces de l’ordre des médecins.

« Il reste heureusement des gynecos qui passent outre les menaces de l’ordre des médecins. »

Quand nous en avons éprouvé le besoin, il nous a aidées. J’ai donc fait 2 tentatives d’insémination, mais elles n’ont pas abouties. Plus âgée que moi, Stéphanie m’a alors demandé de prendre le relais par crainte d’être trop vieille par la suite. Elle est tombée enceinte de nos jumelles dès le premier essai.

En Espagne comme en Belgique, les couples de femmes qui viennent faire des enfants sont monnaie courante. Tout le long du parcours j’ai donc vraiment été associée comme la deuxième future maman.

Jamais nous n’avons été jugé. On s’est adressé à nous comme à tout couple qui a besoin d’un coup de pouce pour procréer. À la maternité aussi, ça a été super. Nous n’avons eu affaire qu’à des gens bienveillants.

Au sens du droit, vous n’êtes pas tous les deux parents puisque l’homoparentalité n’est pas légalement reconnue. Comment vivez-vous cette situation ?

En effet, aux yeux de la loi, je ne suis que la compagne de la mère de mes enfants. Nous sommes pacsées mais cela ne m’ouvre aucun droit. Je ne pourrai pas les inscrire à l’école, ni les faire soigner à l’hôpital en cas d’accident si Stéphanie n’est pas là.

« Je ne vis pas bien du tout cette situation : et s’il nous arrivait quoi que ce soit ? »

Je ne vis pas bien du tout cette situation : et s’il nous arrivait quoi que ce soit ? C’est une réelle épée de Damoclès au-dessus de ma tête. Sans compter qu’en cas de décès de Steph, mes filles seraient placées chez ses parents à elle. Je perdrais donc toute ma famille d’un coup, et nos filles leurs deux parents.

Ces questions ont pesé lourd dans notre décision de nous marier l’été prochain. Je pourrai alors entamer une procédure d’adoption et mettre un terme à cette situation de maman précaire.

Néanmoins, vous sentez vous comme n’importe quelle famille ?

homoparentalité, témoignage de deux mamans

Oh oui, vraiment ! Nous rencontrons les mêmes problématiques de nuits trop courtes, de modes de garde, de « c’est moi qui me lève plus souvent que toi alors que tu dors », et nous portons autant d’amour que n’importe quels autres parents.

Nos filles ont été tellement désirées et attendues qu’on ne peut pas faire autrement !

Comment votre entourage réagit-il ?

Toute la famille de Steph est à fond avec nous depuis le début. Ils ont mis de côté son homosexualité très rapidement pour se concentrer sur le fait qu’elle aussi est en train de fonder une famille, et que c’est drôlement chouette.

De mon côté c’est plus compliqué. Mes parents ont eu beaucoup de mal avec ma sexualité pendant très longtemps. Et le débat sur le mariage pour tous et les manifestations qui ont suivies n’ont fait que remettre de l’huile sur le feu. L’annonce de la grossesse de Steph n’a d’ailleurs rien arrangé. Une de mes sœurs est contente pour nous. Mais, pour mon autre sœur et mes parents, c’est plus compliqué.

« Le débat sur le mariage pour tous et les manifestations qui ont suivies n’ont fait que remettre de l’huile sur le feu. »

Le week-end dernier, nous avons participé à une grande réunion de famille. Et je crois que le fait que mes parents voient les bébés « en vrai » a modifié leur perception. Mon père adore les enfants et ma mère avait l’air heureuse de pouponner également. Donc ça évolue, lentement mais sûrement.

Comment raconterez-vous à vos enfants l’histoire de leur conception et la construction de leur famille ?

D’après les témoignages que j’ai pu lire, les enfants dont les parents assument vraiment leur homosexualité s’en sortent le mieux, à condition de leur expliquer leur histoire.

Nous assumons pleinement notre couple et nous raconterons à nos enfants que 2 mamans ne peuvent pas faire de bébés ensemble, alors on est allée chercher une petite graine de monsieur. Ou quelque chose comme ça.

« On est allée chercher une petite graine de monsieur »

J’ai déjà commencé d’ailleurs, dans leurs premiers jours de vie. Je suis convaincue que plus elles auront l’habitude de l’entendre, plus elles se sentiront à l’aise avec ça.

Dans un contexte de radicalisation du débat sur les droits des homosexuels et l’homoparentalité en France , que craignez-vous pour vous ? Pour vos enfants ?

Au moment des débats et manifestations, j’ai réellement eu peur de la mauvaise rencontre dans la rue. Des amis se sont d’ailleurs fait frapper et on ne peut s’empêcher de se projeter.

Pour nos enfants, je crains les soucis à l’école, mais je mise sur notre intégration chez les parents d’élèves pour lever la curiosité et la peur. Je ne sais pas si ça suffira. Nous nous adapterons.

Pour vous, être parents, c’est avant tout…

C’est tout d’abord donner de l’amour à nos filles et s’assurer qu’elles sont heureuses. C’est très bateau mais nous sommes des parents (presque) comme les autres !

Edit du 14/01/2016 : Aline et Stéphanie sont désormais bien mariées et Aline a enfin pu adopter ses deux filles. Elle est donc officiellement leur deuxième maman depuis le 12 octobre dernier !

Et vous ? Quel est votre position sur cette question de l’homoparentalité ? Comment résonne ce témoignage ?

Merci de vos commentaires respectueux de l’avis de chacun.

Découvrez une sélection de 7 livres pour enfants sur l’homoparentalité ici ! 

Photo Credit: Clapagaré et Photography by D Mesa

Article posté le 21 novembre 2013 et mis à jour le 19 mai 2021 dans Questions de parents, Autres, Société

Par Olivier

Papa d'une petite fille belle comme le jour, Olivier est aussi le fondateur de Je suis papa en 2011. Même si sa photo de profil ne le montre pas, sa paternité lui a fait perdre tous ses cheveux, mais pas le moral. C'est déjà ça ! Convaincu que les enfants sont l'avenir du monde, il milite pour faire entrer Peppa Pig à l'Elysée. Un poil lunatique, il retrouve en général le sourire autour d'un bon verre de vin. 


37 COMMENTAIRES

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  1. Laetitia
    le

    Très beau témoignage !
    Et c’est si justement dit : 2 papas, 2 mamans, 1 papa et 1 maman… peu importe… ce qui compte avant tout c’est l’AMOUR que l’on donne à nos enfants !

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  2. Alexis
    le

    En effet, c’est un très beau témoignage et une bouffée d’oxygène aussi. E et moi souhaitons également fonder une famille. En revanche, je crois que nous rencontrerons plus de difficultés qu’Aline et Stéphanie.

    Nous attendons qu’E ait fini sa reprise d’études avant d’envisager sérieusement la question. Néanmoins, il me parait évident que nous y parviendrons. Je sais que nos proches nous soutiendrons dans la démarche même si nous ne savons pas encore quelle méthode nous emploierons.

    Le débat n’a en rien entamé notre souhait et notre volonté, au contraire. En revanche il nous a blessé intimement. Toute cette haine déversée par des ignorants… Alors qu’au final, l’unique intérêt n’est que celui de l’enfant et de son bonheur.

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  3. laféelée
    le

    Un magnifique témoignage rempli d’amour entre deux femmes et leurs choupettes.
    Esperons qu’un jour les mentalités évolueront pour certain(e)s.

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  4. Tina
    le

    Merci pour cet article, je souhaite une très belle vie à leurs petites filles.

    Ca ne sera pas peut-être toujours facile mais je pense, j’espère, que les mentalités vont encore évoluer !

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  5. Anaïs
    le

    très beau témoignage. Je trouve ça vraiment bien que des couples homo puissent avoir des enfants à l’étranger (malheureusement encore impossible en france). Ils n’ont pas choisi d’être homosexuel. Ce n’est pas une maladie. Déjà qu’ils sont beaucoup rejetés par la société, on ne peut pas en plus leur interdire de se marier, d’avoir des enfants. Je pense que c’est difficile pour eux d’être homo mais si en plus on leur ferme toutes les portes…

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    • Olivier
      le

      Il n’y a pas si longtemps, l’homosexualité était encore considérée comme une maladie en France… comme quoi, les choses progressent !

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  6. Ev@
    le

    très beau témoignage !

    Moi je suis ni pour ni contre, les couples homosexuels ne font pas de meilleurs parents ni de moins bons parents que les couples hétéros, et comme dans toutes les familles des fois ça fonctionne bien et des fois un peu moins bien.

    Tant qu’il y a de l’amour, tout va. A chaque famille de trouver son équilibre

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  7. Maman Yuki
    le

    J’ai toujours été pour! Honnêtement quand on voir la galère que c’est pour les homosexuel(le)s d’avoir des enfants, le parcours qu’ils ont à faire, le temps que ça prend, je pense qu’une fois qu’ils réussissent, ils ne peuvent être que de bons parents, pleins d’amour.
    Ce qui m’a beaucoup gêné dans ce débat, c’est que beaucoup de monde rejetait en bloc l’adoption homosexuel pour préserver l’équilibre des enfants. Alors que de nombreux pays (la Belgique, par exemple) ont adopté cette loi il y a un moment déjà, et montrent qu’il n’y a aucun problème. Et côté équilibre de l’enfant, si on estime qu’avoir deux parents du même sexe est perturbant, comment expliquer qu’on accepte que des personnes adoptent seules?
    Bref je pense que ce débat n’a même pas lieu d’être…

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  8. Clairou
    le

    Quel beau témoignage!

    Personnellement je ne vois pas de problème a l homoparentalité.
    Au contraire même ça fera peut être des enfants plus ouverts d esprit!
    L amour homo et hétéro sont les mêmes!!!

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  9. Picamoye
    le

    Je suis très touchée par ce témoignage.
    Future maman solo, par choix (ou pas), je me lance dans une aventure pas si éloignée…
    Je leur souhaite beaucoup de bonheur à toutes les 4.
    Tant qu’il y a de l’Amour et de la Communcation, que demander de plus?

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  10. Isabelle@www.lesjouetsdarthur.fr
    le

    Bravo à Aline et Stéphanie, quel beau parcours ! Et merci à toi Olivier pour nous avoir transmis ce témoignage.

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  11. Choshow
    le

    Bonjour,
    Je trouve que tous les commentaires vont un peu dans le même sens, et j’aimerais vous faire part d’une étude canadienne qui ne va pas tout à fait dans ce sens: http://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/2013/11/les-filles-aux-parents-lesbiennes-sont.html
    De fait, vos filles, même si je ne peux que leur souhaiter beaucoup de bonheur, partent dans la vie avec un handicap important, n’ayant pas de père. Par rapport à Mme Yuki, cela fait depuis longtemps que les parents seuls ne devraient plus pouvoir adopter puisque cela répondait à une vieille problématique remontant à la deuxième guerre mondiale (donc beaucoup de pères morts au combat et d’orphelins de guerre) sur laquelle on n’est pas revenu.
    Et je ne suis pas sûr que l’amour suffise pour que tout aille bien, même si il est évident que c’est un élément essentiel pour les enfants (mais surement pas le seul).
    Et l’ordre des médecins considère encore l’homosexualité comme une pathologie du développement affectif, comment et pourquoi, il y a beaucoup de raisons (et parfois une bonne part d’obscurité) mais c’en est encore là.
    Sur ce, je souhaite tout le bonheur possible aux 4 filles, et beaucoup de courage, parce que vous allez au devant d’une sacrée aventure…

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    • Olivier
      le

      En ce qui me concerne, toutes ces études, qu’elles soient scientifiques ou non, ne peuvent constituer une vérité en soi d’autant qu’elles se contredisent parfois.
      Par ailleurs, leurs résultats ne pèsent parfois pas grand chose lorsqu’on les confronte aux réalités individuelles.
      Cela dit, merci de cet éclairage précieux, pour faire avancer notre réflexion à tous 🙂

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    • Ev@
      le

      Elles n’ont pas de père on est d’accord mais je pense pas que celà soit un handicap pour autant malgré les statistiques énoncées dans votre lien. Elles ont des grands parents, des grands pères, donc la figure masculine est présente pour peu qu’ils soient impliqués dans la vie de famille.

      Répondre
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  14. Agnès
    le

    Issue d’une famille catholique, je suis assez bien placée pour comprendre beaucoup d’arguments des opposants à l’homoparentalité. En particulier, comme le souligne Choshow, le fait que la situation idéale pour un enfant c’est d’avoir un père et une mère, qui s’aiment et vivent bien ensemble, et que l’amour ne suffit pas forcément. Il ne faut pas oublier que les gens qui vont à la « manif pour tous » pensent que le divorce, c’est diabolique, et faire des enfants hors mariage, c’est diabolique (et ne font pas croire au père noël à leurs enfants, parce que Noël, c’est la naissance de Jésus).
    Pour autant, je sais bien que la vie n’est pas rose, et que tous les couples hétérosexuels ne font pas de meilleurs foyers. Et que les couples homosexuels, contrairement à ce que prétend le slogan de la « manif pour tous », ne mentent pas à leurs enfants sur ce plan, car ils savent qu’un jour ou l’autre, leurs enfants sauront comment on fait les bébés, et que par conséquent ils apprendront forcément qu’ils ne sont pas issus biologiquement des deux personnes qui les élèvent-ce qui n’est pas toujours le cas des couples hétéros adoptant.
    Certains s’insurgent que « l’intérêt supérieur de l’enfant » ne soit pas pris en compte dans la loi sur le mariage pour tous, mais il me semble que cet intérêt est très largement mis de côté sur bien d’autres questions qui concernent beaucoup plus d’enfants : quand la réforme des rythmes scolaires ne tient pas compte des avis du Conseil Supérieur de l’Education, dans la façon dont sont formés les enseignants, dans l’ensemble du système éducatif qui met les enfants en compétition systématiquement plutôt que de les laisser apprendre à leur rythme ou en coopération, quand toute la physiologie d’une naissance normale est mise de côté parce que les G-O ne savent pas comment devrait se dérouler une naissance normale mais veulent faire la loi et réduire les sage-femmes à des aide-soignantes, quand les lobby du lait en poudre arrivent à peser sur les études de médecine suffisamment pour que celles qui choisissent l’allaitement au sein se fassent mettre des bâtons dans les roues par leur médecin ou le pédiatre de leur enfant, quand on veut réduire la durée du congé parental « pour que les femmes ne soient pas discriminées au travail » (on ferait bien mieux pour commencer d’allonger et de rendre obligatoire le congé « paternité » -je mets des guillemets car je pense que dans le cas d’un couple lesbien, la deuxième mère devrait avoir droit à ce congé aussi), quand on refuse de considérer la violence éducative ordinaire comme une pratique à abandonner…
    Bref, tout ça pour dire que je souhaite bien du courage et du bonheur à ces deux jeunes mamans, et qu’elles puissent vivre dans un environnement qui ne leur pèsera pas.

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    […] Nous avions déjà évoqué le sujet il y a quelques temps ici, au travers du témoignage d’Aline et Stéphanie, deux merveilleuses mamans de jumelles. […]

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  17. Astrid
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    Pour tout ceux qui souhaitent se renseigner et devenir parents en coparentalité, il existe des sites spécialisés tel que Family Desire: familydesire.com

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