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Votre enfant ne mange pas. Faut-il le priver de dessert ?

Par Olivier - Mis à jour le 27 août 2024
Une petite fille à table, privée de dessert

Votre môme mange très correctement chez la nounou ou à la crèche, mais il ne manque pas de faire la fine bouche à la maison, préférant souvent un yaourt au chocolat à l’assiette de légumes qu’il dévore pourtant d’ordinaire ?

Sommaire

A moins de manier l’entonnoir avec dextérité, pas la peine d’essayer de faire avaler sa purée à un petit monstre bébé qui a décidé du contraire. Mais faut-il pour autant le priver de dessert ?

Dans ce genre de circonstances, il convient d’abord d’analyser la situation :

Bébé mange globalement de tout avec gourmandise ? Oui.
Bébé ne montre pas de préférence pour le sucré par rapport au salé ? Non.
Bébé n’est pas malade ? Non.
Bébé mange convenablement chez les autres ? Oui.
Bébé ne fait ce genre de comédie qu’avec ses parents ? Oui (vdm).

Priver un enfant de dessert, une bonne méthode ?

« Attention, si tu ne manges pas ton assiette, je vais te priver de dessert ! » On a tous entendu cette menace un jour où l’autre pendant son enfance, et vécu la frustration qui l’accompagne. Et la tentation d’en faire usage maintenant que nous sommes parents n’en parait que bien naturelle.

Pourtant, faut-il réellement priver de dessert un enfant qui ne mangerait pas l’assiette de légumes qu’il dévore d’habitude ? La question fait débat chez tous les parents dont les enfants ne veulent pas manger.

Pour de nombreux spécialistes, la nourriture ne doit pas faire l’objet d’un chantage, ni s’inscrire dans un contexte de punition ou de récompense. Même quand il s’agit de légumes. Manger est un besoin. Priver de dessert un enfant n’aurait en conséquence aucun sens.

Néanmoins, au-delà du discours véhiculé par les spécialistes de l’enfance et de la nutrition que d’aucuns qualifieront de bien-pensant, une autre voix se fait entendre.

De nombreux parents – et même quelques professionnels – avouent ainsi qu’il peut parfois être nécessaire de montrer à un enfant l’importance que revêt un repas équilibré, en lui refusant son dessert tant qu’il n’aura pas goûté au plat principal. Après tout, on ne peut pas se nourrir uniquement de yaourt au chocolat, non ?

FAQ sur le repas de votre enfant

A la maison, votre môme mange peu. Les repas avec un enfant peuvent vite devenir un véritable défi, surtout lorsqu’il s’agit de faire preuve de créativité pour éveiller son appétit. Découvrez les réponses aux questions que votre enfant se pose à ce sujet.

Faut-il priver un enfant de dessert quand il ne mange pas ?

Privant un enfant de dessert quand il refuse de manger le plat principal peut sembler une solution rapide pour encourager de bonnes habitudes alimentaires. Pourtant, cette stratégie peut se révéler contre-productive. De fait, utiliser la nourriture comme moyen de pression risque de renforcer l’idée que certains aliments, comme les légumes, ne sont pas bons. Une telle approche peut aussi développer des comportements alimentaires négatifs à long terme. Il est ainsi essentiel d’éviter d’associer la nourriture à une récompense ou une punition.

Comment gérer les refus alimentaires sans utiliser la punition ?

Nous vous suggérons d’aborder les refus alimentaires avec patience et compréhension. Proposer des portions plus petites et introduire les nouveaux aliments progressivement peut aider un enfant à s’habituer à différents goûts et textures. L’écoute des besoins sensoriels et de la satiété de l’enfant est déterminante pour éviter les conflits autour de la table. En encourageant l’enfant à exprimer ses préférences et en respectant ses ressentis, il est possible de créer un environnement plus détendu et propice à la découverte alimentaire dans le cadre d’un repas équilibré.

Comment varier les arômes et les couleurs des aliments ?

Les enfants sont souvent attirés par les plats colorés et aromatiques. Intégrer une variété de légumes aux repas peut éveiller leur curiosité et leur appétit. Les légumes grillés, les purées multicolores ou les salades composées sont des options intéressantes. Diversifier les saveurs en utilisant des herbes aromatiques et des épices douces peut de plus rendre les plats plus appétissants. Un curry doux ou un plat légèrement parfumé aux herbes fraîches peut transformer un repas ordinaire en une véritable aventure gustative.

Comment gérer les périodes de néophobie alimentaire ?

Il est fréquent que les enfants passent par des phases où ils refusent de nouveaux aliments, c’est ce que l’on appelle la néophobie alimentaire. Mettre tous les aliments du repas au centre de la table permet à l’enfant de se familiariser avec leur vue sans pression. Nous vous déconseillons de servir un autre repas si l’enfant refuse celui qui est prévu. Respecter les goûts de l’enfant tout en lui offrant régulièrement de nouveaux aliments à goûter sans le forcer peut aider à surmonter cette période délicate.

Comment éviter les grignotages intempestifs ?

Pour limiter les grignotages, il est essentiel de proposer des horaires fixes pour les repas et les collations. Privilégiez des snacks sains tels que des fruits frais, des légumes croquants ou des yaourts nature pour combler les petites faims sans perturber l’appétit de votre enfant.

Comment faire découvrir de nouveaux aliments à un enfant difficile ?

Pour aider un enfant à accepter de nouveaux aliments, il est recommandé de les présenter de manière ludique et colorée. Impliquez-le dans la cuisine en lui laissant choisir certains ingrédients ou en le laissant participer à la préparation des repas. La patience et la persévérance sont essentielles pour surmonter les périodes de néophobie alimentaire.

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