Pourquoi faut-il renoncer à l’alcool pendant la grossesse ?

grossesse sans alcool

Alors que vos hormones dansent la Macarena avec vos tripes et que vos meilleurs amis se relayent pour fêter l’heureux événement au beau milieu de votre sobre salon, c’est le cœur lourd que vous peinez à lever votre verre à cet avenir fait de rose layette et de régurgitations qui vous attend. « Youpi, je suis enceinte. C’est ma tournée de… jus de pommes ! »

Jus de pommes ? Putain, la loose.

Ben oui, mais voilà. Pas d’alcool pendant la grossesse, c’est pas d’alcool pendant la grossesse. Parce que le mojito que vous aimeriez tellement vous descendre finira inéluctablement sa course dans le sang de bébé. Et qu’autant vous dire que son foie n’est pas armé comme le vôtre.

Je me souviens encore de ces premiers jours pendant lesquels il avait fallu que ma femme lutte contre ses démons autant que contre les idées reçues pour ne pas céder à l’appel du petit verre. Du genre « t’inquiète, ça va pas le tuer, ton bébé ! Regarde le mien, il n’est pas mort… ». Ou encore « juste un verre de bière, c’est pas une vodka fraise non plus ! »

J’avoue avoir été fier d’elle. Fier de constater qu’elle tenait la barre, d’apéros en dîners et de comptoirs en soirées. Sans broncher, ni perdre le sourire. Préférant rabattre sa frustration sur des jus ou des fruits dont je gérais méthodiquement les stocks.

On dira ce qu’on voudra, mais si les pères n’accouchent pas, ils ont quand même un sacré rôle à jouer pendant la grossesse. Pour rappeler les risques aux uns et aux autres et demander – poliment et fermement – à ceux qui ne veulent pas comprendre de garder leurs réflexions pour eux. Pour accompagner leurs femmes aussi. En leur préparant de délicieux cocktails à base de jus de fruits, en les écoutant et en les réconfortant pendant les moments de blues. Parce qu’entre nous, les coups de down pendant lesquels elles auront fatalement envie de s’en jeter un p’tit ne manqueront pas.

0 alcool pendant la grossesse

Je ne vais pas vous la faire à l’envers, la règle est simple : 0 alcool pendant la grossesse. Pas de temps en temps ni pour les grandes occasions. Zéro. Parce qu’aujourd’hui, personne n’est capable de dire avec certitude quelle est la quantité minimale d’alcool qui est toxique pour l’enfant à naître.

En revanche, tous les scientifiques s’accordent sur un point : l’alcool est dangereux pour bébé. Il peut ainsi provoquer des fausses couches ou des accouchements prématurés, empêcher le bon développement des organes et entraîner un retard mental ou physique et des troubles du comportement. Le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) est la conséquence la plus grave. Cette complication entraîne un retard de croissance, des anomalies faciales, des malformations et des atteintes cérébrales. Et si, par bonheur, vous n’avez jamais croisé de familles touchées par ce drame, croyez-moi, il ne s’agit pas d’une légende qu’on répand pour faire peur aux grands enfants.

zéro alcool pendant la grossesse

Bref, une fois l’équation posée, 9 mois d’abstinence ne paraissent finalement plus si longs. Si vous ne souhaitez pas allaiter, vous serez délivrée à la naissance de Chouchou.

Alors évidemment, pas la peine de paniquer. Le verre que vous avez bu la semaine dernière pour l’anniversaire de Tonton José, alors que vous ne saviez pas encore que vous étiez enceinte, n’aura peut-être pas de conséquences.

Mais une chose est sûre, si vous avez consommé de l’alcool depuis que vous êtes enceinte et que des questions vous assaillent, ne les gardez pas pour vous, ne traînez pas seule le poids d’une culpabilité trop lourde pour vos épaules, à un moment clé de votre vie. Parlez-en avec un professionnel de confiance, qu’il s’agisse de votre médecin traitant, de votre gynécologue ou de votre sage-femme. Ils sont là pour vous conseiller avec bienveillance.

Vous pouvez aussi contacter le dispositif « Alcool Info Service » au 0 980 980 930 (7 jours/7, de 8h à 2h, appel anonyme et non surtaxé) ou poser vos questions sur le site alcool info service.

Et vous ? Comment avez-vous géré la question de l’alcool pendant la grossesse ? Vous estimez-vous suffisamment informé sur le sujet ?

Crédit photo : grossesse sans alcool

Article réalisé en collaboration avec Santé publique France

Article posté le 9 septembre 2017 et mis à jour le 16 mai 2019 dans Questions de parents

Par Olivier

Papa d'une petite fille belle comme le jour, Olivier est aussi le fondateur de Je suis papa en 2011. Même si sa photo de profil ne le montre pas, sa paternité lui a fait perdre tous ses cheveux, mais pas le moral. C'est déjà ça ! Convaincu que les enfants sont l'avenir du monde, il milite pour faire entrer Peppa Pig à l'Elysée. Un poil lunatique, il retrouve en général le sourire autour d'un bon verre de vin. 


47 COMMENTAIRES

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  1. Cathy
    le

    Quand j’étais enceinte, j’ai entendu pas mal de remarques du style de celles que tu donnes. Du coup, on en revient à se justifier de ne pas boire d’alcool et à affronter des regards sidérés comme si on venait de la planète mars

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  2. Claire
    le

    Personnellement ça n’as pas été très dur. En général l’alcool ne me faisait tout simplement pas envie…il y a eu une ou deux fois après des journées de merde entre diabèto et gynéco ou j’aurais effectivement rêvé d’un mojito mais je me suis contentée d’un virgin ; ) surtout que de nos jours il existe beaucoup de substituts plutôt satisfaisant.

    Par contre je me rappelle quand on l’as annoncé à des amis et que l’une d’elles (infirmiere) m’as fait le genre de remarque « ho tu peux boire une coupe de champagne de temps en temps » et j’ai en effet du me justifier que même si je pouvais j’en avais tout simplement PAS ENVIE!…

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  3. une mummy
    le

    Pour moi, la question ne s’est même pas posée. Je savais porter et fabriquer un être fragile, dont la santé dépendait en grande partie de mes faits et gestes. Une fois qu’on a cet état de fait ancré dans la tête, on est naturellement prudente. Ainsi, ça a été zéro alcool malgré le passage de plusieurs anniversaires (dont le mien) et de Noël. C’était une évidence. Tout comme je n’ai quasiment pas pris de médicaments (hormis de la progestérone le premier trimestre pour que la grossesse tienne), évité la fumée de cigarette, limité mes cafés à un par jour, banni la charcuterie et les fromages au lait non pasteurisé. Neuf mois, ce n’est rien dans une vie et c’est là que beaucoup de choses se jouent pour notre bébé! Je ne comprends même pas qu’on puisse se poser la question de l’alcool ou non.

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    • Olivier
      le

      Difficile pour certains d’imaginer que l’alcool puisse être dangereux quand des articles de presse laissent maladroitement penser le contraire et que la conscience collective se charge de véhiculer des contre-vérités

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  4. LuciledeGuinzan
    le

    Oui pour moi la règle était très simple et strictement appliquée : 0 alcool. Jamais je n’aurais pu porter un verre à ma bouche. Je pense qu’on est pas mal informé mais que c’est souvent l’entourage qui incite, c’est fou !

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  5. Cam
    le

    Moi ce qui m’a bien aidée, et ce que j’ai trouvé sympa, c’est que le papa a été solidaire. Alors bien sûr il s’est pris plein de réflexions de tout le monde et je suis passée pour une castratrice, mais c’est quand même vachement agréable d’avoir un mari qui sort pas une bière à chaque barbecue pour nous la coller sous le nez et après nous dire qu’il faut boire zéro alcool

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    • Olivier
      le

      Effectivement, tu soulignes un point important. Le papa a nécessairement un rôle à jouer. Preuve, une fois de plus, que la grossesse est aussi, sur certains aspects au moins, une histoire de couple.

      Répondre
  6. Lea
    le

    C’est sur que si l’envie est présente pendant la grossesse, il faut se faire épauler et bien s’entourer:
    Pour ma part, j’avais peur que cette période d’abstinence soit difficile a vivre, et j’ai eu la bonne surprise de voir qu’à aucun moment, l’envie n’est apparue! J’ai meme fait une soirée dégustation de vins blancs, rouges, champagne, rhum: jamais il m’est venu à l’idée d’avaler!
    J’ai conscience d’être chanceuse d’avoir été dans ce cas, et pourtant, je suis dans un entourage qui incite au « un petit verre par-ci par-là, c’est trois fois rien! » … et comme le dit quelqu’un dans un commentaire précédent, limite faut se justifier pour ne pas boire de verre!!! Alors j’ai toujours tranché avec le « mais j’ai pas envie de boire, c’est tout »… de la meme maniere sur les restrictions alimentaires, j’aime mon steack très cuit, grossesse ou pas, immunisée contre la toxoplasmose ou pas!!!
    Et surtout, ne jamais se laisser embobiner par son entourage, par contre si des faiblesses viennent à vous perturber, au risque de faire quelque chose de « regretable pour bebe » durant la grossesse, il est important de se faire accompagner par des professionnels compréhensifs!!!

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  7. Supersushi
    le

    Je me posais souvent la question avant d’être enceinte car je suis une bonne fêtarde ! Mais je n’ai eu aucun problème à ne pas boire et pourtant comme l’auteur de l’article nous avons enchaîné les soirées raclette, fondue et restaus ou tout le monde descendait tranquillement vers sur verre pendant que je tournais au Perrier. Et je n’ai jamais été tentée. Même quand on me proposait deux doigts de champagne je refusais. Par contre la psychose avec les crudités, le fromage etc, il ne faut pas exagérer ! On est enceinte pas en verre.

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    • Olivier
      le

      pas toujours facile d’enchaîner les soirées dans ces conditions, ien que de nombreuses femmes rapportent avoir eu finalement moins de difficulté qu’elles ne le redoutaient

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  8. Madeleine
    le

    J’ai jamais eu de soucis avec ça. J’ai « arrêté » de boire de l’alcool 2 mois avant de tomber enceinte. (J’en buvais pas des masses non plus). Puis j’ai allaité 16 mois et n’ai pas repris tout de suite. J’ai dû rester deux ans et demi sans une goutte d’alcool. Maintenant mon corps ne supporte même plus un verre de bière. Ça me rend malade. J’ai pas eu de réflexions pendant ma grossesse. Et maintenant mon entourage me regarde presque avec admiration de ne pas boire d’alcool. Je peux dire que j’ai de la veine d’être bien entourée !

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  9. Pff
    le

    Je suis affligée par le côté culpabilisant de cet articlz… pas que j’encourage la consommation d’alcool pendant la grossesse. Mais encore une fois des injonctions, de la culpabilité et servi par qui? Par quelqu’un de moyennement concerné puisqu’à aucun moment dans l’article il ne parle d’arrêter (aussi) l’alcool en soutien (parce qu’un bébé ça se fait aussi en equipe). Son role serait de rappeler les risques??? Parce que ta femme elle peut pas le faire? Je veux dire, elle n’est pas la juste pour ne pas boire, a priori elle a encore l capacité de s’exprimer.
    Bref tant que l’on sera dans l’injonction et pas la communication positive, j’aurais tjs du mal avec ce genre de campagne

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    • Olivier
      le

      Un bébé se fait à deux. Et c’est dans l’intimité d’un foyer que les décisions se prennent. Ma femme ne m’a jamais demandé d’arrêter de boire parce qu’elle n’en voyait pas l’intérêt et n’en ressentait pas le besoin. En revanche, elle m’a demandé d’agir sur d’autres aspects de notre vie pour gagner en confort et en sérénité, ce que j’ai naturellement fait. Bref, on dialogue, on s’écoute, on partage nos aspirations, nos peurs et nos douleurs. Sans jugements ni parti-pris. Et tout se passe bien. A chaque couple de trouver son équilibre sur cette question, et de mettre en oeuvre les actions qui en découlent

      Répondre
      • Marie
        le

        Un bébé se fait à deux, et mais (jusqu’ici) se porte seule. « La règle est simple ». Votre règle, pas la nôtre. C’est facile pour un homme de dire aux femmes comment gérer leur grossesse. Des générations de femmes enceintes ont bu un peu d’alcool sans que leurs enfants deviennent retardés, hyperactifs, ou alcooliques. Alors comme ça, on demanderait aux femmes de travailler jusqu’au terme comme un bonhomme, mais en même temps, d’arrêter l’alcool, la cigarette, le fromage cru, la charcut, le saumon etc. pendant qu’elles portent un enfant ? Arrêtez de culpabiliser les femmes. Car vous leur faites du mal. Les femmes savent très bien gérer leur grossesse. Et elle sont libres de leur corps. Et leur corps est plus important que ce qui grandit à l’intérieur.

        Répondre
  10. Claire
    le

    Bonjour,
    Je suis arrivée ici par hasard. Je suis étudiante, je n’ai pas d’enfants, je ne compte pas en avoir, ce sujet ne me concerne pour ainsi dire pas. Et pourtant je suis affligée par cet article.
    J’ai trois frères. J’ai également trois neveux, une nièce, et un cinquième petit bout qui arrivera dans quelques mois. Je n’ai jamais vu mes belles-soeurs boire un seul verre d’alcool, ou encore manger de la charcuterie ou du fromage, de toute la durée de leurs grossesses respectives. Mais surtout je n’ai jamais entendu aucun commentaire venant de qui que ce soit sur leurs restrictions! Nous avons toujours rigolé sur le fait de leur amener une bouteille de vin et un bloc de foie gras à l’hôpital, plutôt qu’un énième bavoir et des peluches. Mais jamais nous ne les avons incitées à boire un verre, «juste une fois, ça peut pas faire de mal».
    On ne sait pas à l’heure actuelle quelle est la quantité minimale d’alcool pouvant provoquer un SAF.
    Et c’est pourquoi je suis affligée de découvrir qu’en France, en 2017, avec toutes les choses qu’on sait, mais aussi toutes celles qu’on ne sait pas, des personnes, y compris l’entourage proche, sont capables de remettre en question le choix d’une femme enceinte de prévenir plutôt que de guérir, et de préférer se priver afin de privilégier le bon développement de son bébé.
    Mesdames, bon courage. Messieurs, continuez à soutenir votre chère et tendre!

    Répondre
  11. Pauline
    le

    L’article est très intéressant cependant je pense que les femmes savent bien et prennent bien conscience des danger de l’alcool néanmoins elles n’ont pas la même réflexion face à la cigarette ce qui est tout aussi dangereux pour le bébé je pense qu’un article du même genre sur la cigarette serait bien plus utile. Pour beaucoup de femme l’alcool c’est évident c’est interdit et proscrits mais la cigarette pas de soucis et étant enceinte de 7 mois et ayant arrêté de fumer dès l’annonce de bébé je ne comprend pas celle qui continue de fumer si elles peuvent s’abstenir de boire pendant 9 mois pourquoi pas de fumer ? Ont elles vraiment conscience du danger avec les médecins qui « autorise » jusqu’à 5 cigarettes par jours. Est ce normal ? C’est une suggestion d’article qui pourrait peut être faire réagir on ne sait jamais.

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    • Mu
      le

      Il ne faut pas juger trop vite, je n ai pas reussi a arrêter de fumer pendant ma grossesse mais j ai fortement diminué( de 20 a moins de 3 cigarettes par jours) etant dependante a la caféine j ai completement arrêté d en boire mais voila gros coup dur au debut de la grossesse j etais une veritable boule de nerf, ajoutez a ça le manque de café et de nicotine… le medecin m a dit que si je pouvez arrêter la cigarette ce serait mieux mais que vu mon etat de stress il ne fallait pas trop forcer. Alors oui chaque fois je culpabiliser pour mon bébé et la conscience du risque était bien présente mais la dépendance aussi….

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    • Olivier
      le

      Chaque année en France, 8 000 enfants seraient touchés par des troubles causés par l’alcoolisation fœtale. Je ne suis pas certain que tout le monde est conscience du danger.

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  12. Emmanuelle
    le

    Et à quand les campagnes pour inciter le compagnon de la femme enceinte à arrêter lui aussi l’alcool pour la soutenir VRAIMENT? Marre de campagnes et des discours culpabilisants qui ne s’adressent qu’aux femmes et pas à leur entourage direct… on est 2 quand on fait un bébé, y compris pendant la grossesse!

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    • Olivier
      le

      Ton idée d’impliquer les hommes dans une prochaine campagne est intéressante. Ça me parait même essentiel car, comme tu le dis, un bébé se fait à deux.
      Je ne suis pas certain qu’il faille les inciter à arrêter eux-aussi. En soi, ça n’apporte pas grand chose. Il me semble plus important de les inciter plus généralement à se montrer à l’écoute des besoins de leurs femmes. Certaines pourraient en effet exprimer l’envie de voir leurs hommes stopper l’alcool quand d’autres pourraient réclamer d’autres choses… L’important dan un couple, c’est le dialogue, non ?

      Répondre
  13. helene
    le

    Naïvement, j’ai cru que ce papa allait dire qu’il n’avait pas bu d’alcool pendant la grossesse de sa compagne, parce que c’est un enfant qu’ils ont voulu à deux, fait à deux et qu’il la soutient. Non, en fait. Juste qu’il a fait « l’homme » en protégeant sa compagne quand les autres lui proposent un verre et en gérant les stocks de jus de fruit. Avec une magnifique conclusion, que c’est pas bien compliqué de ne pas boire… Pourtant, lui n’a pas reussi à s’en priver

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    • Olivier
      le

      Tu tires des conclusions bien hâtives, qui ressemblent même à un jugement. Mais bon…
      Oui, un bébé se fait à deux. Et chaque couple prend ses décisions en conscience sans qu’on ne vienne les lui imposer. En l’occurrence, nous avons beaucoup échangé sur cette question au moment de la grossesse. Et ma femme n’a jamais voulu que j’arrête de consommer de l’alcool. Elle trouvait ça inutile. Elle préférait en revanche que je me mobilise pour lui offrir davantage de confort et de sérénité, en m’assurant notamment qu’elle trouverait toujours de petits plaisirs dans le frigo, que je sois là ou pas. Bref, c’est donc ce que j’ai fait, parce que je la soutiens comme tu le soulignes (et que tous les deux, on se moque du jugement des autres)

      Répondre
  14. Carole
    le

    Avant toute chose, je précise que je n’ai pas bu d’alcool pendant ma grossesse.
    Maintenant que cela est dit, j’avoue que ce genre de post m’agace fortement, surtout venant de la part d’hommes. Les médecins informent, culpabilisent beaucoup aussi les femmes enceintes, alors si les hommes s’y mettent… On est des grandes filles, pas besoin d’en rajouter une louche…

    Répondre
  15. Sandra
    le

    Tout ce qu’on ingurgite est culpabilisant pendant la grossesse. C’est vraiment un poids. Au bout d’un moment on n’a le droit qu’aux produits industrialisés… Logique, ils sont tellement sains. (Ma plus grande frustration : le fromage)

    Soit dit en passant, la famille a continué à me proposer du vin à table pendant toute la grossesse…

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    • Olivier
      le

      Sincèrement, je ne crois pas les produits industrialisés plus sains que les autres, surtout quand on regarde la liste de ce que certains contiennent. Mais c’est un autre sujet… Et effectivement, le principe de précaution que les femmes applique pendant la grossesse peut paraître étouffant, même si souvent nécessaire. Et la réaction de ton entourage montre bien à quel point la prévention est encore nécessaire…

      Répondre
  16. Claire
    le

    Ce que je trouve assez déprimant, c’est de se dire que notre société met tellement l’alcool au coeur des rapports sociaux et amicaux, que l’idée de s’en passer, même temporairement, rendent certaines femmes dépressives voire agressives alors que cela peut avoir des répercussions sur ce qui est censé être plus important que tout. Je dis ça sans jugement parce que je me sens concernée aussi. Je ne sais pas pourquoi les campagnes de sensibilisations du ministere de la santé ne parlent la plupart du temps des méfaits de l’alcool qu’à travers la grossesse ou la sécurité routière alors qu’il y encore beaucoup de progrès à faire en France (rappelons nous que l’interdiction de vin dans les cantines scolaires date de 1955 !).

    Répondre
    • Olivier
      le

      Ta remarque est intéressante et la date que tu cites en exemple est tout simplement édifiante… Entre le lobby alcoolier qui veut augmenter la consommation d’alcool chez les femmes et les jeunes à coups d’actions marketing, de sucre dans le vin et de cocktails séduisants, l’Etat qui joue un double jeu parfois difficile à saisir (taxes et prévention) et les acteurs de santé publique… on a parfois du mal à s’y retrouver.

      Répondre
  17. Luanda
    le

    Une femme qui boit 0 alcool c’est mieux qu’une femme qui boit occasionnellement, ok j’ai compris le message et à la limite, dans le fond, pourquoi pas.
    Cependant, j’ai plusieurs questions :
    -es-tu médecin? Gynécologue? Chercheur en médecine? Si la réponse est oui, pardonne moi pour ce qui va suivre.
    -en quoi les bébés naissant avec un syndrome d’alcoolisme fœtal te concerne-t-il? Tu as assisté des mères ayant perdu leur enfant à cause de ça? Tu as vécu cette situation dans ta famille? (Si oui raconte, ça sera beaucoup plus efficace que ton article) Tu te préoccupes fortement du taux de mortalité infantile (enfant de moins de 5 ans) en France? Tu es de ces personnes qui pensent qu’un bébé malade dès sa naissance coûte cher à la société et augmente le gouffre de la sécurité sociale?
    -n’as tu pas un enfant en bas âge, une femme dont tu devrais te préoccuper au lieu d’écrire ce type d’articles?
    -prends-tu réellement les femmes enceintes pour des idiotes ou c’est juste une impression que tu donnes? Je m’explique : toute femme enceinte en France en 2017 va voir un médecin (presque) Ce médecin lui dresse la liste de ce qu’il ne faut pas faire et l’informe des risques. Contrairement à beaucoup de personnes qui recrachent allègrement ce qu’elles ont entendu à la télé ou lu sur de pseudos site internet, ce gynécologue est un médecin. Il peut se tromper mais est bien plus calée que vous (ou pas si vous êtes médecin).
    Cette femme enceinte suit ou non le conseil donné. Si un jour l’idée monstrueuse lui venait de s’acheter ne serait ce qu’une bouteille de cidre elle s’apercevrait qu’il y a un méchant logo dessus lui interdisant de ne pas en boire. La malheureuse femme enceinte aurait de plus dans son entourage au moins une personne toute aussi subtile que toi pour l’informer (si tant est qu’on soit dans l’information) des risques.
    Je plains réellement les femmes enceintes qui se laissent influencer par ce genre d’article. On peut vivre dans une société avec des bébés malades même si c’est dur. Je ne suis pas sure que l’on pourra vivre dans une société qui n’a plus d’esprit critique, plus de sens de la nuance et qui fait aveuglément ce qu’on leur dit de faire.
    Désolé de toute cette agressivité mais j’en ai plus qu’assez de tomber sur ce genre d’articles.

    Répondre
    • Olivier
      le

      Ces gens qui se croient suffisamment supérieurs pour interdire aux autres de donner leur avis tout en leur infligeant le leur avec morgue. Mdr

      Répondre
  18. Lola
    le

    Personnellement, je suis enceinte de mon 1er enfant et je suis (déjà) fatiguée des discours de parents parfaits et épanouis et tellement plein de leçons à donner sur la vie…

    Je ne suis ni alcoolique, ni de celles qui pensent qu’un petit verre ne fait pas de mal pour autant je ne mets pas une pression d’enfer en permanence. J’ai naturellement arrêté de boire en apprenant ma grossesse mais (oui honte à moi) j’ai bu un fond de coupe de champagne aux 40 ans de mon frère parce que ça me faisait plaisir et aussi qu’à l’époque ma situation était encore non-dite… Frère qui, soit dit en passant, est pédiatre en néo-nat et n’est pas aussi catégorique que vous. Même si, bien sûr, il prône la non-consommation d’alcool et ne prêche pas pour « un p’tit verre ne fait pas de mal », il est toutefois pour les mamans épanouies, condition primordiale pour faciliter une grossesse sans encombre. Et c’est même lui qui m’a indiqué que je pouvais me permettre ce fond de coupe sans culpabilité. Ensuite, cet été je me suis autorisé de la même manière un fond de rosé et un Spritz allégé parce que j’avais aussi envie de profiter.
    Bébé va très bien, est parfaitement dans la norme. Alors non, il ne faut pas banaliser mais de là à prôner que les mamans qui boivent un verre ou en ont envie sont forcément des femmes qui doivent se faire aider, il y a quand même un fossé !

    En fait, c’est comme tout, les mamans doivent surtout se faire confiance et se sentir bien et ne vivre cette grossesse ni comme un calvaire, ni comme une maladie…

    Si vous avez envie de partager vos expériences de parents, super, mais ne soyez pas, vous non plus, dans le jugement ou dans le besoin de donner des leçons aux autres… Chacun(e) agit comme il veut et peut mais ne mérite pas pour autant d’être en permanence cloué au pilori parce qu’il ou elle n’a pas tout bien fait.
    On n’est pas tous dans l’extrême, parce qu’on ne suit pas toutes les recommandations à la lettre… On est informés, on agit en conséquence, et je n’ai l’impression en disant ça de faire de la banalisation mais juste d’être réaliste.

    Je ne suis pas parfaite, je fais mon possible pour lui donner le meilleur mais mon enfant l’apprendra rapidement et nous apprendrons l’un de l’autre de nos imperfections et c’est ça qui en fera aussi la personne qu’il sera… Et j’espère qu’il ne grandira pas dans un culte de la perfection mais plutôt dans un souci de bien-être et avec confiance…

    Ce n’est peut-être pas le message que vous souhaitiez faire passer mais c’est dommage que ce soit ce qu’on ressente à la lecture de cet article…

    Répondre
    • Olivier
      le

      Je ne comprends pas : vous n’êtes pas alcoolique, vous ne buvez pas, et vous vus sentez coupable ? Pourquoi vous mettez vous une telle pression si vous mettez tout en oeuvre pour que tout se passe bien ?
      Je vais la faire courte : que votre frère s’engage à ce que le verre d’alcool que vous avez bu n’ait pas de conséquence, c’est sa responsabilité.
      Comprenez que ni moi, ni l’agence française de santé publique avec laquelle ce billet a été écrit et validé, ne pouvons tenir ce genre de discours, surtout face aux contre-vérités qui circulent sur le sujet, auprès de lecteurs/trices anonymes.
      Chaque année en France, 8 000 bébés sont victimes du syndrome d’alcoolisation fœtale en France. Parmi eux, certains sont les victimes de discours connivents, non culpabilisants, voire encourageants du type « ne t’inquiète pas, moi aussi j’ai bu quelques verres d’alcool pendant ma grossesse, et mon enfant va bien » ou « un verre d’alcool n’a jamais fait de mal à personne » et j’en passe. Tiendriez-vous à ces parents le même discours, droit dans les yeux, sans ciller, si vous aviez à leur expliquer pourquoi ils sont dévastés par les troubles de leurs bébés qu’ils n’imaginaient pas une seconde ?

      Répondre
  19. Mum2be
    le

    Cette semaine lors d’un déjeuner au bureau, j’ai eu le droit à une séance de conseils personnalisés de la part d’un collègue (qui n’a pas d’enfants) :

    1- Mais tu es folle de prendre un coca zero c’est hyyyyyypeeeer dangereux pour le bébé > Je l’avoue j’en suis à mon 4ème coca zero depuis le début de ma grossesse (7,5 mois) et je culpabilise un peu lors de ces craquages

    Puis, un peu plus tard après qu’ils aient tous commandé leur demi de bière en fumant leurs cigarettes à côté de moi :

    2- Tu sais, finalement, ce qu’on dit sur l’alcool pendant la grossesse c’est une légende. En fait il semble que ce soit uniquement pendant 3 semaines, au moment où le cerveau se forme, qu’il faut éviter l’alcool sinon tu peux y aller hein

    … ah d’accord le cerveau est achevé en 3 semaines, nickel, on pourra trinquer au champagne avec bébé le jour de la naissance alors ! …

    On m’avait prévenu qu’on entendait tout et n’importe quoi et qu’on recevait beaucoup de conseils farfelus lorsqu’on était enceinte… ça ce n’était pas une légende par contre ! 😀

    Répondre
  20. Carmt
    le

    Perso, je me fie au CRAT pour ce qui est des médicaments comme de l’alcool.
    https://lecrat.fr/articleSearch.php?id_groupe=21
    Le SAF, c’est grave. Et c’est le fait de consommation importantes d’alcool, pas de « une demi-gorgée à Noël et une autre à mon anniv », ou « un fond de verre aux 40 ans de mon frère » comme disait une commentatrice ! Et, oui, des études existent sur les quantités d’alcool qui peuvent provoquer un SAF, contrairement à ce que sous-entend l’article.

    Les campagnes contre l’alcoolisation foetale me semblent terriblement contre-productives. Les bébés atteint de SAF sont des bébés dont la mère souffre d’alcoolisme. L’alcoolisme, c’est une maladie, il faut aider les personnes qui en soufrent. Pas les montrer du doigt, ni les culpabiliser.
    Et rappeler qu’une personne alcoolique peut n’être jamais ivre (une personne qui boit un verre ou deux TOUS les jours et ne peut s’en passer est alcoolique sans jamais être ivre, c’est bien plus fréquent que l’on croit, dans notre société particulièrement).

    Alors, oui, l’idéal c’est une consommation d’alcool à zéro. Mais de grâce, arrêtons les campagnes basées sur la peur, et faisons confiance à l’intelligence des gens (en leur présentant par exemples les conclusions du CRAT, bien plus nuancées que cet article qui semble sous-entendre qu’un verre pourrait occasionner un SAF, ce qui est faux !)

    On évitera des SAF en aidant les femmes alcooliques. Pas en pointant du doigt la femme qui a bu une fois un demi-verre pendant sa grossesse en lui disant qu’elle a peut-être occasionné des dommages à son bébé.

    (ah, et pour la femme qui ne se sait pas enceinte et a bu de l’alcool, il faut savoir que l’embryon n’est raccordé au système sanguin que vers 5-6 SA, donc si les cycles sont réguliers, à un moment où on se sait enceinte).

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    • Olivier
      le

      Aucune étude scientifique sérieuse n’indique avec certitude qu’une consommation modérée voire épisodique d’alcool n’a pas de conséquence. Par ailleurs, personne n’est aujourd’hui capable de fixer le seuil de ce que serait une consommation modérée. Bref, c’est la roulette russe. Si vous souhaitez prendre le risque, faites-le. Mais par pitié, ne vous sentez pas obligée d’embarquer les autres

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      • Carmt
        le

        Vous avez dû mal me lire, ou moi mal m’exprimer (ou les deux) !

        Pour dire les choses autrement : je pense qu’il est important d’informer les femmes sur l’alcool et la grossesse. Mais je pense que les campagnes actuelles s’y prennent mal, et que c’est d’autant plus dommageable que je considère moi aussi ce sujet comme étant important !

        Je vais repréciser un peu les choses puisque nous nous sommes mal compris.

        Tout d’abord, le CRAT (centre de renseignement sur les agents tératogènes), on ne fait pas plus sérieux pour les risques pendant la grossesse, c’est LA référence en la matière !

        Je l’ai dit et le redit : l’idéal, c’est une consommation d’alcool à zéro pendant la grossesse. Nous sommes d’accord là-dessus.

        Le CRAT recense justement des études, tout à fait sérieuses, et plutôt rassurantes sur une faible consommation d’alcool pendant la grossesse. Ce qui ne veut pas dire « il y a une consommation où le risque est zéro » : on ne sait pas quelle serait cette dose, ni même si elle est zéro ou non (c’est pour cela que dans le doute, l’idéal est le risque zéro).

        Cependant, si on parle de SAF, l’état actuel des connaissances est que le SAF est dû à une consommation importante d’alcool (de l’ordre de 2 unités par jour, ou un binge drinking par semaine).
        À ces consommations, on a affaire à des femmes qui sont dépendantes de l’alcool.
        C’est pour cela qu’à mon avis, si on veut réduire le nombre de SAF (ce qui est un très bon objectif), les campagnes actuelles sont contreproductives.
        Les campagnes actuelles sont très culpabilisantes pour des femmes dépendantes, parce que le zéro est une consommation qu’elles auront beaucoup de mal à atteindre (et qu’elles n’atteindront qu’avec de l’aide, pas en étant montrées du doigt !)
        Alors que réduire la consommation est déjà un premier pas qui permet de réduire les risques (si on ne sait pas quelle consommation est dangereuse, on sait qu’une consommation plus faible est associée à un risque plus faible, donc une diminution importante de la consommation est déjà un très grand pas qui permet d’améliorer beaucoup les choses !).

        D’après moi, il serait beaucoup plus bénéfique d’informer sur l’alcoolisme, d’offrir une aide médicale aux personnes soufrant de cette maladie. Beaucoup de gens sont dépendant à l’alcool sans le savoir, par exemple, et sensibiliser là-dessus permettrait de soigner plus de personnes alcooliques.

        Une femme alcoolique qui va voir ce type de campagne, il y a un fort risque qu’elle culpabilise, n’ose pas demander de l’aide, se dise que de toutes façons le 0 alcool est inatteignable. Ce n’est pas simple d’amener une personne dépendante à demander de l’aide.

        Après, bien sûr, là je parle uniquement du SAF, et il peut y avoir d’autres risques à consommer de l’alcool. C’est aussi pour cela qu’il ne faut pas tout mélanger.
        Une femme qui aura mangé par erreur pendant sa grossesse un chocolat à la liqueur n’a aucun risque d’avoir un enfant avec un SAF (et vraisemblablement, aucun risque tout court).
        Dire « On peut avoir un SAF quelle que soit la consommation », c’est en désaccord avec les connaissances scientifiques, et c’est aussi faire peur aux femmes enceintes pour rien, ce qui est un deuxième effet négatif de ce genre de campagne.
        Dire « On ne sait pas s’il y a une consommation d’alcool sans risque, mais on sait que plus la consommation est faible, moins il y a de risque. L’idéal est de s’abstenir, mais réduire fortement est déjà un grand pas, et il ne faut pas hésiter à demander de l’aide pour réduire la consommation si c’est nécessaire », c’est factuel, et bien plus intéressant à passer comme message.

        Nos voisins d’outre manche ont à ce titre des recommandations nettement mieux faites que les nôtres, je trouve :
        « Les experts ne savent toujours pas quelle est la quantité d’alcool que l’on peut consommer sans prendre de risque quand on est enceinte – et si la réponse est zéro. L’approche la plus prudente est donc de ne pas boire pendant qu’on attend un enfant.

        Les femmes enceintes et les femmes qui envisagent une grossesse devraient être invitées à éviter de consommer de l’alcool.

        Si les femmes choisissent de boire de l’alcool pendant la grossesse, on leur conseille de ne pas boire plus de 1 à 2 unités une ou deux fois par semaine. Bien qu’il y ait une incertitude quant au niveau bénin de consommation d’alcool pendant la grossesse, à ce faible niveau, il n’y a aucune preuve de préjudice pour le bébé à naître.

        Les femmes devraient être informées que l’ivresse ou le binge drinking (défini comme plus de cinq boissons standards ou 7,5 unités en une seule occasion) peuvent être nocifs pour le bébé à naître. »

        Ces conseils figurent sur le site du NHS, ce sont les recommandations officielles au Royaume Uni. Donc, encore une fois, des recommandations sérieuses par un organisme sérieux.

        Le fond ne varie pas, mais la forme diffère, et on ne peut pas négliger la forme quand on cherche à faire passer un message de santé publique.

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    • Melli
      le

      Ah parce que le fœtus boit aussi si le papa boit de l‘alcool? Première nouvelle!

      Utilisez un peu votre cerveau ça ne vous ferait pas de mal.

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