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Amniocentèse : pour quelles raisons la pratique-t-on ?

Par Lola - Mis à jour le 25 juin 2024
Une femme enceinte réalise une Amniocentèse 

Vous venez d’apprendre votre grossesse ? Félicitations ! Dans les mois qui précèdent l’arrivée de bébé, vous allez certainement entendre parler d’amniocentèse. Il s’agit de l’examen le plus couramment utilisé pour le diagnostic prénatal.

Sommaire

Il permet notamment de réaliser un caryotype (représentation photographique des chromosomes du fœtus), afin de savoir si le bébé est porteur de la trisomie 21 ou de malformations congénitales. L’amniocentèse est effectuée à partir de 15 à 18 semaines d’aménorrhée (soit entre 3 et 3,5 mois de grossesse) et jusqu’au terme de la grossesse si nécessaire.

Comment se déroule l’amniocentèse ?

L’amniocentèse est une intervention réalisée par un gynécologue-obstétricien. Pendant l’échographie, le médecin prélève entre 20 et 30 ml en moyenne de liquide amniotique. Pas d’inquiétude, comme le liquide amniotique se renouvelle très rapidement, l’acte n’a pas de conséquence sur le fœtus.

Même si l’examen n’est pas très agréable, le prélèvement du liquide amniotique est rapide et indolore. Comptez une quinzaine de minutes pour le rendez-vous, dont la majeure partie est consacrée à la préparation du test.

5 cas dans lesquels une amniocentèse est proposée à la future maman

Les femmes enceintes peuvent se voir proposer une amniocentèse dans les situations suivantes.

1 | Les femmes enceintes âgées de plus de 38 ans

À partir de 38 ans, le risque d’anomalie des chromosomes augmente de manière conséquente. L’amniocentèse est alors remboursée à 100 % par la sécurité sociale.

2 | Les parents porteurs d’une anomalie chromosomique

Si une anomalie chromosomique existe chez les parents ou que l’un ou l’autre des partenaires est atteint d’une pathologie génétique qui peut être transmise au bébé, il est conseillé de pratiquer une amniocentèse.

3 | Un de vos enfants a une maladie génétique

Dans les familles où l’un des enfants présente une anomalie des chromosomes ou une maladie génétique, une amniocentèse est fortement préconisée.

4 | Un risque élevé de trisomie 21

Si les marqueurs sériques de la femme enceinte ou le test complémentaire dénommé dépistage prénatal non invasif (DPNI) mesurant l’ADN fœtal libre circulant dans le sang démontrent un risque élevé de trisomie 21, une amniocentèse vous sera proposée.

5 | Un problème sur le fœtus

Si lors d’une échographie, un problème est dépisté sur le fœtus (peu importe le moment de la grossesse), il est recommandé de faire une amniocentèse. Il peut s’agir :

  • d’une anomalie du fœtus due à une infection d’origine virale, parasitaire ou bactérienne comme la toxoplasmose ou la rubéole
  • d’une malformation
  • d’une maladie héréditaire comme la mucoviscidose
  • d’une maladie hormonale
  • d’une souffrance fœtale

FAQ : Questions les plus fréquemment posées par les parents sur l’amniocentèse

Comme de nombreuses femmes enceintes, vous vous posez peut-être des questions sur l’amniocentèse. Voici nos réponses !

Qu’est-ce que l’amniocentèse ?

L’amniocentèse est une intervention qui consiste à prélever à l’aide d’une aiguille une petite quantité de liquide amniotique dans lequel se trouve le fœtus pendant la grossesse. Ce liquide stérile est composé en majorité d’eau et de sels minéraux et contient des cellules fœtales. Le prélèvement permet de les analyser et diagnostiquer d’éventuelles pathologies qui pourraient toucher le bébé. Cet acte médical est effectué par un médecin au moment d’une échographie qui lui permet de positionner l’aiguille au niveau de l’abdomen. Ce n’est pas douloureux et une anesthésie locale est le plus souvent superflue.

L’amniocentèse est-elle dangereuse ?

Même si l’amniocentèse est réalisée dans des conditions de sécurité optimales : utilisation de matériel stérile, personnel médical spécifiquement formé, etc., cet acte comporte des risques minimes comme :

  • La possibilité de déclencher une fausse couche, surtout dans les 8 à 10 jours suivant l’amniocentèse. Cela se produit dans moins de 0,5 % des cas.
  • De très rares infections du liquide amniotique.
  • Une blessure du fœtus par l’aiguille peut survenir de façon très exceptionnelle.

La future maman peut ressentir des crampes au ventre après l’amniocentèse. Il n’y a pas d’inquiétude à avoir dans ce cas.

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