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Prématurité : vers un plan de santé publique, vite !

Par Olivier - Mis à jour le 30 janvier 2024
Un bébé en situation de prématurité

60 à 65 000 bébés viennent au monde prématurément en France chaque année. En perpétuelle augmentation, les naissances prématurées inquiètent aujourd’hui les professionnels de santé.

Sommaire

L’association SOS Préma et la Société française de néonatologie viennent officiellement de lancer un collectif, lundi, pour réclamer un plan de santé publique dédié à la prématurité, comme au Royaume-Uni ou au Portugal. Objectif : garantir l’accès de tous à l’information, à la prévention, aux soins et au suivi.

Prématurité en France

Pour l’Inserm, « tout enfant né avant le terme de 37 semaines révolues d’aménorrhée (absence de règles), soit huit mois de grossesse, est considéré comme un prématuré ».

Le collectif s’alarme de la situation préoccupante de la France en matière de prématurité. « Elle a augmenté de 10% en France durant les dix dernières années pour atteindre 7% des naissances », a indiqué à Sipa le Professeur Elie Saliba, Président de la Société française de néonatologie. Des propos repris par Le Nouvelobs dans un article complet sur le sujet.

L’association SOS Préma souligne que « 20% des grands prématurés ne survivent pas et 30% d’entre eux ne naissent pas dans une unité de soins adaptée à leur prématurité ».

Au classement des pays où le taux de mortalité infantile est le plus faible, la France pointe à la 20e place en 2009. Elle était 7e en 1999.

Prématurité : une question de santé publique

Le collectif rappelle par ailleurs que la prématurité constitue une véritable problématique de santé publique.

Selon le terme de sa naissance, un enfant prématuré présente des fonctions vitales immatures. L’immaturité métabolique, vasculaire cérébrale, digestive, respiratoire, cardiaque, immunitaire, sensorielle, hépatique ou osseuse peut le rendre fragile à plus ou moins long terme.

Cette fragilité peut se traduire par des troubles neurologiques, respiratoires, sensoriels, des troubles de l’apprentissage dont le suivi et la prise en charge peuvent s’avérer extrêmement lourds pour l’entourage, mais aussi pour la société.

Pour plus d’infos, je vous invite à consulter le site de l’association SOS Préma et celui de la Société française de néonatologie.

N’oublions pas que derrière ces chiffres se cachent des parents, souvent discrets, combattifs, dignes, plein d’espoir et parfois de douleurs. Pour les aider, faîtes circuler cette initiative.

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