Enfants : donner le choix pour éviter les crises

education - donner le choix aux enfants

Vous le savez, nos enfants sont maléfiques et ingrats. Passés les premiers mois, ils entendent mener leur vie comme bon leur semble, sans se soucier ni des problèmes d’intendance, ni des éventuelles contraintes inhérentes à leur condition de chiards.

A ces tentatives de mutinerie – il est vrai de plus en plus répétées après 2 ans -, beaucoup de parents réagissent en rougissant de colère, façon « c’est qui l’patron ? »

Du coup, on s’emporte, Choupinet se met à hurler, on crie un peu plus fort, il balance la vaisselle par-dessus bord, on le prend par le calbute, il se débat frénétiquement, on le colle dans sa chambre, il entame une danse shamanique… et ainsi de suite.

Et après vient le temps des regrets. D’avoir haussé le ton, d’avoir usé de mots trop forts, d’avoir perdu le contrôle de soi, d’avoir montré de la colère, et même parfois d’avoir levé la main.

Au fond de nous, nous le savons pourtant tous : si les ordres, les interdits et les limites que nous imposons à nos mômes ne leur donnent souvent pas le sentiment de sécurité espéré, l’attention que nous leur accordons et le respect que nous portons à leurs demandes y contribuent en revanche pleinement.

Depuis quelques semaines, chaque moment du quotidien est l’objet d’une potentielle crise avec Mychoup’, qui n’entend visiblement pas se laisser dicter sa conduite. Il a fallu nous replonger dans les principes de base de la parentalité positive chère à Isabelle Filliozat pour trouver une esquisse de solution.

Mais oui mais c’est bien sûr ! Avec un enfant, rien ne sert de jouer les adjudants chefs. Plutôt que de lui donner des ordres, pourquoi ne pas lui offrir l’occasion de faire ses propres choix ?

Si la technique est facile à mettre en place, elle nécessite néanmoins un peu de pratique, nos réflexes militaires prenant rapidement le dessus.

Alors, concrètement, qu’est-ce que ça donne ? Réponse en quelques exemples :

1| On évite de dire : « Ce soir, on mange des légumes ! »

On essaye plutôt : « Ce soir, tu préfères manger des haricots ou des petits pois ? »

2| On évite de dire : « Habille-toi ! »

On essaye plutôt : « Que veux-tu mettre pour aller à l’école aujourd’hui : ce pull ou cette chemise ? »

3| On évite de dire : « C’est l’heure d’aller se coucher ! »

On essaye plutôt : « Tu préfères prendre ton bébé ou ta poupée pour aller au dodo ? »

4| On évite de dire : « viens te laver les dents ! »

On essaye plutôt : « Tu veux prendre le dentifrice à la fraise ou à la mangue aujourd’hui ? »

5| On évite de dire : « File sous la douche ! »

On essaye plutôt : « Tu veux emmener ton bébé ou ta Barbie pour prendre la douche ? »

6| On évite de dire : « Dépêche-toi d’enfiler tes vêtements, on est en retard. »

On essaye plutôt : « On va être en retard à l’école. Tu préfères que je t’aide à t’habiller ou tu peux le faire rapidement toute seule ? »

7| On évite de dire : « Range ta chambre ! »

On essaye plutôt : [A vous de trouver]

Et vous ? Etes-vous confrontés à des crises régulières avec vos enfants ? Préférez-vous offrir un choix à vos enfants, ou leur donner des ordres ? 

Photo Credit: horrigans

Article posté le 6 janvier 2015 et mis à jour le 3 juillet 2020 dans Questions de parents, Développement de l'enfant, Education

Par Olivier

Papa d'une petite fille belle comme le jour, Olivier est aussi le fondateur de Je suis papa en 2011. Même si sa photo de profil ne le montre pas, sa paternité lui a fait perdre tous ses cheveux, mais pas le moral. C'est déjà ça ! Convaincu que les enfants sont l'avenir du monde, il milite pour faire entrer Peppa Pig à l'Elysée. Un poil lunatique, il retrouve en général le sourire autour d'un bon verre de vin. 


33 COMMENTAIRES

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    • Olivier
      le

      Tu as raison. Pas facile de lutter contre ses vieux démons. Elle le dit d’ailleurs très bien dans ses livres, qui sont aussi là pour déculpabiliser !

      Répondre
  1. Completementpapa
    le

    J’aime ces techniques. Je les notes car de ses 11 mois elle ne se bat pas encore pour manger ses légumes. Mais aujourd’hui déjà elle nous oblige à lui donner le bain, il faut même l’aider à aller au lit… .

    Ahh les gosses je te jure ;).

    Répondre
  2. Nanou C.
    le

    Du dentifrice à la mangue, ça existe ça ?? 🙂
    Mais sinon, excellent billet, j’essaye de garder en tête le plus possible les préceptes de l’éducation positive, mais il faut bien admettre que dans la pratique, ça n’est pas toujours un systématisme…Héritage culturel ?

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    • Olivier
      le

      Héritage culturel, c’est certain. Les tenants de la théorie psychanalitique ont encore quelques longueurs d’avance.
      Quant au dentifrice à la mangue, va jeter un oeil chez Buccotherm 😉 il est top !

      Répondre
  3. Barbarossa
    le

    Bonjour,

    merci pour cette technique. J’utilise bien sûr mais il me semble que mon quatranetdemi en use trop et on arrive aux limites inverses. Il croit qu’il peut toujours avoir le choix et toujours choisir lui… Effet de bord de la technique si on en abuse trop peut-être

    Bonne année et bon courage ;o)

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    • Olivier
      le

      Disons que seule, cette technique peut parfois montrer ses limites. Mais, avec beaucoup d’écoute et d’attention, on arrive forcément à un moment où à un autre à ses fins.
      Sans oublier que nous ne sommes pas toujours les meilleurs parents du monde, et que nos enfants sont parfois plein de ressources pour nous surprendre, pour ne pas dire nous déstabiliser. Bref, rien n’est acquis, tout est à construire jour après jour…

      Répondre
  4. netaddicta
    le

    Je suis mitigée sur cette méthode. Je l’applique parfois sur la question des légumes « purée de céleri ou de carottes? » car effectivement je ne vois pas l’intérêt d’imposer un légume particulier à un enfant. Sur d’autres choses par contre, je ne la trouve pas très adaptée car j’ai l’impression que cela donne l’illusion à l’enfant qu’il a toujours le choix et une certaine toute puissance puisque encore une fois même si c’est une illusion il croit qu’il décide, sauf que ce n’est pas la vraie vie. Enfant comme adulte on ne peut pas tout décider, certaines choses nous sont imposées et je pense qu’un enfant doit aussi apprendre qu’aussi frustrant que cela soit parfois nous n’avons pas le choix.

    Répondre
    • Olivier
      le

      Je ne suis pas certain que cette méthode produise l’effet que tu décris. Au contraire. Elle pousse à analyser une situation, pour essayer de trouver dans une contrainte l’élément positif qui va nous donner envie de l’accomplir.
      D’ailleurs, c’est bien ce qui nous arrive aussi, à nous adultes : je n’ai pas envie de faire le ménage, mais je n’ai pas le choix. Enfin, si, je l’ai. Mais, est-ce que je préfère ne pas faire le ménage et vivre dans la crasse, ou profiter d’un environnement plus agréable et donc propre ? 😉
      Je crois au contraire que la vie ne nous oblige à rien. Les contraintes n’existent pas, en tant que telles. En revanche, les conséquences de nos choix nous obligent.

      Répondre
      • netaddicta
        le

        Je ne suis pas tout à fait d’accord, dans le meilleur des cas les conséquences de nos choix nous obligent mais certaines choses nous sont imposées sans qu’elles ne soient les conséquences de nos choix. Es-tu en accord avec toutes les lois de ce pays, j’imagine que non mais tu t’y plies car elles nous sont imposées.
        De plus, je trouve que ce débat est un débat « d’adulte » avec le degré d’abstraction que nous permet notre âge. A l’âge de Mychoup’ et de Pucinette, avoir l’illusion du choix peut être très angoissant car donner le sentiment de toute puissance qui est loin d’être rassurant pour un enfant. Cela me fait penser au billet que tu avais posté le 19/12/2013 sur la consultation avec la pédopsychiatre : parfois un enfant doit juste obéir parce que nous sommes ses parents et qu’en tant que tels nous savons ce qui est bon pour lui ou de moins c’est la conviction qu’il doit avoir de mon point de vue. Plus tard, bien sûr, il comprendra que ses parents ne savent pas tout et il fera ses propres choix mais il aura acquis la maturité intellectuelle et émotionnelle pour faire ces choix-là. Mais je me suis écartée du sujet initial 😉

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        • Olivier
          le

          Sacré débat, hein ?! De ceux qui commencent autour d’un verre et se terminent lorsque la bouteille est vide 😉
          En ce qui concerne la loi, au risque de te choquer, je ne la respecte pas toujours. A chaque fois, je fais un choix en mesurant les conséquences ; comme ma fille s’interroge à chaque fois que je lui présente des légumes, balançant entre rejet et conscience de la nécessité d’en manger pour ne pas avoir mal au ventre. Du coup, la méthode décrite ci-dessus a plus pour objet de l’aider à construire sa réflexion, en l’accompagnant dans la maîtrise de ses frustrations, ce qu’un ordre ne lui offrira pas.
          Pour le reste, je suis comme beaucoup de parents. Je lis, je réfléchis, j’expérimente, je me trompe, j’hésite et parfois je change d’avis… raison pour laquelle il est possible que certains articles de ce blog paraissent, lorsqu’ils sont mis en perspective, contradictoires.
          Allez, à la tienne 🙂

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          • netaddicta
            le

            Je pense qu’on fait tous plus ou moins des écarts avec la loi mais nous sommes en mesure d’en assumer les conséquences.
            Mais comme tu dis, nous tâtonnons, cherchons, tentons de tenir le cap et nous adaptons à l’enfant que nous avons et puis tout ceci dépend également de notre degré de fatigue et certains principes tombent parfois aux oubliettes après une journée de travail et dans ces cas-là un peu de manipulation pour éviter une colère apparait tout à coup beaucoup plus acceptable!

          • Olivier
            le

            Si tu savais le nombre de fois où, fatigués, on oublie la règle pour composer avec l’humeur du moment (la nôtre et la sienne). C’est ça aussi élever un enfant…

  5. Julien
    le

    Bonjour,

    De mon point de vue, la parentalité positive invite effectivement à dialoguer davantage avec l’enfant et à renoncer aux méthodes violentes physiquement ou verbalement pour le contraindre et se faire obéir.

    Ceci étant, sa finalité n’est pas de remplacer cette violence éducative ordinaire, comme on l’appelle aussi parfois, par des techniques de manipulation, même uniquement verbales (qui peuvent d’ailleurs contenir également une forme de violence ou de mépris). C’est probablement déjà un progrès d’abandonner ces méthodes, mais il faut aller plus loin.

    Il s’agit plutôt de reconsidérer réellement notre relation à l’enfant, de le respecter profondément. De prendre conscience et de s’étonner de ses différences et de ses capacités dans bien des domaines, au lieu de le considérer comme inférieur à l’adulte, et à soi en particulier.

    Dans cette perspective, oui il faut donner le choix à son enfant lorsque c’est possible et souhaitable, mais avec la réelle intention de s’intéresser à ce qu’il ressent, à ce qu’il éprouve, à ce qu’il désire… il faut faire preuve avant tout d’empathie envers lui. Et rester vrai.

    Il faut en finir avec cette obsession de l’obéissance.

    Il est beaucoup plus important, utile et satisfaisant pour l’enfant comme pour l’adulte de construire une relation harmonieuse et respectueuse. Cela passe par le dialogue, mais pas seulement… il faut être dans une écoute active, verbale et non verbale.

    Avec un peu de patience, cette attitude porte rapidement ses fruits.

    Donner le choix, oui (mais pas toujours si ça ne s’y prête pas), et en restant vrai et à l’écoute c’est mieux.

    Qu’en pensez vous ?

    Répondre
    • Olivier
      le

      J’ai choisi d’aborder le sujet par le petit bout de la lorgnette, en montrant une technique simple à mettre en place, qui permet d’éviter la confrontation. Cet article avait donc pour objet de sensibiliser largement, au risque de paraître caricatural pour ceux qui, comme vous, connaissent bien la parentalité positive.
      Bref, vous avez pleinement raison 🙂 La parentalité positive ne saurait se limiter à quelques techniques que d’aucuns pourraient juger manipulatoires.

      Répondre
    • lola
      le

      Je suis d’accord pour le dialogue, mais qe faites vous avec un enfant de 4 ans qui dit non à tout !! a peine la question posé je connais déjà la réponse…
      même demandé gentiment. Assez du bla bla ! « est ce que tu peux ranger ta chambre mon chéri s’il te plaît? » réponse de l’enfant « non !! je suis fatigué!!! »
      « Mais tu n’étais pas fatigué pour jouer! allez stp chéri »
      enfant: « nonn !!!!! » et ca peut durer lontemps comme cela ! alors aprés on change de ton , je m’énerve et je lève la voix et je lui donne le choix: « ALORS MAINTENANT TU RANGE TA CHAMBRE TOUT SEUL OU JE MET TOUS TES JOUETS DANS LE SAC POUBELLE ??? » ah tiens c’est bizarre ca marche !
      et pour le coup des légumes au repas nous avons abandonné car il ne prends aucun plaisir à manger. Je ne veux pas l’affamer donc c’est 0 légumes une soupe de temps en temps et c’est tout ! ca ne l’empeche pas d’avoir un bon transit, et une très bonne croissance.

      Bonne journée a vous !

      Répondre
      • Olivier
        le

        Ca me rappelle un truc qu’une pédopsy m’avait fait remarquer : « quand vous donnez un ordre à votre enfant, même avec le sourire, ne dites jamais : s’il te plait. C’est un ordre, point. »
        En revanche, le billet au dessus a davantage vocation à évoquer l’idée de proposer des choix, plutôt que d’être « gentil » dans la manière d’aborder un échange avec son enfant.
        Sur la question du rangement, vous pourriez par exemple lui dire : « est-ce que tu veux ranger seul ou est-ce que tu veux que je t’aide ? »
        Les enfants auraient, d’après certains spécialistes, des difficultés à ranger car cette action signifie la fin de quelque chose. Un concept encore difficile à appréhender pour certains…

        Répondre
  6. Julien
    le

    Je comprends bien votre démarche, et elle me semble d’ailleurs utile et nécessaire.

    Espérons que plus de parents s’intéresseront bientôt à la parentalité positive, et en débattront pour mieux se l’approprier…

    Au plaisir de vous lire,

    Répondre
    • Olivier
      le

      Je dis souvent que les commentaires sur ce blog ont au moins autant d’importance que les articles qui les précèdent, pour ce qu’il apporte à la réflexion de chacun. Merci d’avoir partagé votre point de vue, en permettant à chacun de mieux saisir la parentalité positive.

      Répondre
  7. Valou
    le

    Ici j ai acheté quelques livres de filliozat et je dois bien reconnaitre que meme si je n adhere pas à tout, ils ont au moins eu le merite de me faire reflechir sur mon mode d education et de prendre du recul sur certaines situations et reactions de ma fille. Ce n est pas tjs facile à appliquer l education positive surtout avec le manque de sommeil mais je crois que ce mode d education devrait etre plus mis en avant.

    Répondre
    • Olivier
      le

      Tu pointes une chose essentielle : être parent c’est aussi, pour moi, accepter de réfléchir et de se remettre en cause, pour offrir le mode d’éducation le plus adapté à son enfant.

      Répondre
  8. clairou la plote
    le

    oulalala je ne suis pas du tout adepte de tous ces conseils aux parents, je n ai jamais lu les magazines de mamans…. mais je peux comprendre que ça aide beaucoup.

    Et pourtant je laisse le choix, ce que je ne faisais pas avant… je me suis remise en question seule et changé ma méthode d’éducation.
    Grâce aux réactions de la sangsue, je m’adapte, j’anticipe, elle est d’ailleurs bien élevée (dixit ma voisine qui trouve que je suis très pédagogue et qui adore que je parle à ses enfants! elle m’a d’ailleurs piqué ma punition favorite!).

    Mais elle a appris aussi que des fois elle n’a pas le choix : à l’école, au poney, ou biensur à la maison quand je n ai pas envie de discuter!

    Répondre
    • Olivier
      le

      Je partage ton point de vue. Je n’ai aps ouvert beaucoup de livres ni trop écouté les conseils des uns et des autres depuis la naissance de Mychoup’. mais parfois, quand on perd le fil, ça fait du bien de trouver une issue dans une lecture, une rencontre, un échange…

      Répondre
  9. Mamandanslezef
    le

    J’adore!!!
    J’ai intégré aussi cette attitude et les départs pour la crèche sont plus cools. Mais parfois ca coince quand même du genre « quelles chaussures veux tu mettre pour aller à la crèche celle-là ou celle là » et elle propose les sandalettes en plein hiver que je n’ai pas proposé. Alors crise ou rhume? Mon ceour balance 😉

    Répondre
  10. Magali
    le

    L’´education positive, en particulier cette méthode de proposer un choix à l’enfant, marche très bien. Depuis que j’ai decouvert ça on gagne beaucoup de temps et d’énergie !! Cela peut vraiment devenir un jeu et l’enfant se sent plus investi grace a son choix.

    Répondre
    • Olivier
      le

      Il faut juste un peu de patience pour le mettre en place, et ne pas rester buté sur le principe, dont l’application doit restée fluctuante en fonction du contexte… mais quel plaisir quand ça marche !

      Répondre
  11. ketxa
    le

    Bonjour,
    Tout d’abord bravo pour votre site et la page Facebook, la discipline positive vue par un papa, de manière drôle et détendue, ça me plaît beaucoup !!!

    Je pratique de temps en temps le « choix », mais pas toujours.

    Pour l’histoire des légumes, j’ai instauré une règle, qui les fait râler (ne rêvons pas) mais qu’ils acceptent : sur une journée, si on mange un féculent lors d’un repas, on mange des légumes lors de l’autre repas.

    Je regarde les menus de la cantine (pour ne pas me faire gruger!!!) , j’en parle avec eux, ils me disent ce qu’ils ont aimé, ce qui était trop berk.Il arrive que nous discutions aussi de ce que je prépare à la maison, ils ont le droit de ne pas aimer, j’apprécie qu’ils goûtent avant de dire non. On fait un peu le tour de ce qu’ils aiment/n’aiment pas, des nouveautés…

    Les jours où il n’y a pas école, et quand on n’a rien de spécial de prévu à la maison, ils ont le droit de choisir à quel repas ils vont pouvoir déguster leurs sacro-saintes coquillettes-ketchup-fromage, et ils savent que cela signifie que l’autre repas sera forcément à base de légumes.

    Ces jours-là, ils savent aussi qu’ils auront en dessert du repas « légumes » un dessert au chocolat, en général celui avec les smarties qu’on met dedans. Hé hé hé…

    Je cumule donc une « règle », expliquée et instaurée de base ; des conversations sur l’alimentation, les goûts, la santé ; et un choix qui revient de façon cyclique, presque tous les jours sans école.

    Ça fonctionne pas trop mal, mais franchement, que c’est pénible cette histoire d’aller à table…!!! Quand je flanche, je repense à ce repas d’une copine de crèche de ma fille, un jour où je l’avais récupérée un midi : part de pizza , chips, compote à boire (ouf!!!) et gâteau genre napolitain… Et elle avait ça tous les jours de la semaine. Euh, ok, je vais continuer à batailler pour qu’ils mangent des fruits et des légumes…

    😉

    Répondre
    • Olivier
      le

      Voilà, tu résumes bien la stratégie à adopter : un mélange de ruse, de discussion, de négociation et de règles… Et même avec ça, rien n’est gravé dans le marbre !
      Bonne chance pour ton combat 🙂

      Répondre
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