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Une fessée et au dodo !

Par Olivier - Mis à jour le 2 février 2024
Un papa donne une fessée à son enfant.

Quoi de mieux qu’une bonne fessée pour dissuader un enfant de recommencer la bêtise qu’il vient de commettre ?

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Entre nous, vous le pensez très fort : il y des baffes qui se perdent. Et il va être temps de remettre de l’ordre dans tout ce fourbi. N’hésitez pas, ressortez le bon vieux martinet qui faisait trembler les mômes jusque dans les années 80, la loi est (presque) de votre côté !

En France, si le code pénal vous interdit formellement de tabasser votre conjoint et de massacrer votre animal de compagnie, la jurisprudence vous reconnaitrait en revanche le droit de corriger votre chiard, dans le strict cadre familial.

Bref, vous pouvez lui administrer une fessée cul-nu, tant que personne ne s’en aperçoit et que vous ne laissez pas de traces. Et moi qui ai refusé le bottin cette année, quel âne !

La fessée en France

Prenons l’exemple de ce père de famille finalement condamné à 500 euros d’amende pour avoir infliger une bonne correction à son gamin de 9 ans. Si son procès n’avait pas fait l’objet d’une campagne médiatique aussi intense en octobre dernier, sans doute s’en serait-il sorti… sans une égratignure.

La France condamne évidemment sévèrement les violences sur mineurs, mais elle n’estime pas nécessaire de préciser sa pensée sur des « corrections éducatives » encore plébiscitées par 65% des parents, comme le précise un sondage réalisé en 2007 par l’Union des familles en Europe.

Non, vraiment, libérez-vous de vos complexes. Savez-vous par exemple que si de nombreuses personnes jugent la gifle dangereuse, 25% des parents en retourneraient volontiers une à leur mouflet à l’occasion ?

C’est bien connu, on apprend beaucoup mieux la vie à coup de tartes dans la gueule, non ?

La fessée en Europe

Oui, la France fait partie des derniers irréductibles, comme un village gaulois en perdition face à l’invasion romaine. Et alors ?

Ce n’est parce que 24 des 28 pays de l’Union Européenne ont totalement interdit la fessée qu’on va changer d’avis comme ça.

D’ailleurs, à le regarder de près, ce chiffre est plutôt rassurant. Il montre que nous ne sommes pas les seuls à calmer nos nerfs corriger nos mômes à coups de torgnoles. Preuve, s’il en faut, de l’humanité de notre approche éducative.

Et honnêtement, ce n’est pas la campagne du Conseil de l’Europe contre les châtiments corporels à l’encontre des enfants qui va faire fléchir le gouvernement français ! Nos élus le savent : la raclée, on y tient ! Pas question d’y renoncer.

Bon et sinon, quand est-ce qu’on l’interdit pour de bon cette fessée ?

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