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Monoparentalité : un choix de vie assumé ?

Par Olivier - Mis à jour le 2 février 2024
Un père tient la main de sa fille, il assume sa monoparentalité.

Depuis les années 70, le nombre de familles monoparentales ne cesse d’augmenter. Entre 1998 et 2012, on est ainsi passé de 1,8 millions de familles monoparentales à plus de 2,6 millions. Si bien qu’on estime aujourd’hui qu’1 enfant sur 5 vit dans une famille monoparentale.

Sommaire

Fondée par une filiale de la BRED Banque Populaire, l’association Uniparent a réalisé une vaste étude sur la monoparentalité en recueillant le point de vue de plus de 900 parents. Objectif : mieux comprendre le mode de vie des monoparents.

Monoparentalité : une situation subie ?

Les résultats de l’enquête sont surprenants. Contrairement aux idées reçues, ils montrent que la monoparentalité ne serait pas qu’une situation subie mais aussi un mode de vie assumé.

Ainsi 50% des parents ne souhaiteraient pas reformer une famille classique. La monoparentalité ne serait donc pas uniquement vécue comme un accident ni comme une étape, même si cette situation ne seraient pas forcément définitive.

82% des monoparents se déclareraient ainsi fiers d’élever seuls leurs enfants et 87% jugeraient leur situation plus satisfaisante que celle vécue par un couple qui passerait son temps à se disputer. Evidemment me direz-vous : vue sous cet angle-là, la vie de couple ne donne pas forcément très envie.

Famille monoparentale : une vie difficile ?

Pourtant, ne nous leurrons pas. La monoparentalité n’est pas un long fleuve tranquille fait de sourires béats et de mojito qu’on dégusterait les doigts de pieds en éventail, en contemplant l’évolution de nos merveilleux enfants.

54% des monoparents exprimeraient ainsi leur peur de la fatigue et 50% souffriraient de manque de temps. L’isolement serait aussi mal vécu par une partie des familles monoparentales. 48% des parents auraient du mal à entretenir une vie sociale et 68% à vivre une histoire d’amour.

Si la réalité vécue par les familles monoparentales serait donc plus diverse qu’on pourrait le penser de pime abord, l’enquête montre malgré tout que plus de 25% des monoparents interrogés vivraient dans une grande souffrance sociale, morale, affective et matérielle.

18% se considéreraient comme des parents accomplis vivant une monoparentalité heureuse, 26% se verraient davantage comme des parents résistants en proie à des difficultés qu’ils assument pleinement et 30% comme des parents inquiets, sujets au stress.

Monoparentalité : inégalités entre hommes et femmes

Hommes et femmes ne vivraient par ailleurs pas la monoparentalité de la même façon. Les monoparents hommes seraient globalement plus âgés que les femmes (45 ans contre 42,5 ans). Ils bénéficieraient d’un revenu moyen plus élevé (2 140 euros contre 1 640 euros) et se diraient moins fatigués.

En revanche, les monoparents hommes seraient surreprésentés dans la catégorie des parents inquiets (41% contre 30%). Ils exprimeraient davantage leur souffrance et seraient 60% à aspirer reformer un couple.

Afin de répondre aux besoins des familles monoparentales de rompre l’isolement, Uniparent a lancé un réseau social d’information et d’échange. Pour le découvrir, c’est par ici.

Pour aller plus loin, vous trouverez une sélection de livres sur les familles monoparentales ici.

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