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Pose des yoyos : 11 conseils pour préparer l’opération de son enfant

Par Olivier - Mis à jour le 10 juillet 2024
A l'hôpital un enfant joue avec une infirmière avant une opération de pose de yoyos

D’après les statistiques, un enfant de 3 ans sur 15 est équipé de yoyos. Si cette opération est l’une des plus courantes en pédiatrie, elle angoisse naturellement les enfants autant que leurs parents. Et cette peur ne doit pas être évacuée d’un revers de la main.

Sommaire

Si votre enfant s’apprête à subir une opération de pose de yoyos (on parle aussi de diabolos ou d’aérateurs), vous pouvez l’aider à surmonter ses peurs en préparant l’intervention avec lui. Par vos mots rassurants, vos encouragements, vos explications et l’écoute dont vous ferez preuve, vous contribuerez à l’apaiser pour qu’il affronte cette épreuve le plus sereinement possible.

Pose de yoyos : à quoi ça sert ?

Les yoyos – que l’on appelle aussi diabolos ou aérateurs transtympaniques – sont de petits tubes creux à travers la membrane tympanique. Ils contribuent à aérer le tympan pour éviter les récidives d’otites.

Avant l’opération, votre enfant devra néanmoins rencontrer l’anesthésiste et réaliser une prise de sang. Réalisée sous anesthésie générale, l’intervention est courte. Votre enfant devrait théoriquement être de retour à vos côtés une heure après son départ au bloc. Après quelques temps d’observation, il pourra sortir de l’hôpital le soir même.

Un mois après l’opération, une consultation chez l’ORL permettra de vérifier l’amélioration de l’audition de votre enfant, grâce à une audiométrie (test auditif avec un casque posé sur les oreilles). Une autre consultation est généralement proposée à 6 mois puis à 1 an. En général, les yoyos tombent seuls au bout de 6 à 12 mois. Mais l’ORL peut aussi les enlever manuellement.

Tant que votre enfant porte des yoyos, les baignades sont généralement déconseillées. Tout au plus votre enfant est-il autorisé à nager en surface, sans mettre la tête sous l’eau. Pour les baignades et les douches, il doit porter des bouchons d’oreille fabriqués sur mesure, éventuellement doublés d’un bandeau. Si elles font la quasi-unanimité en France, ces recommandations sont néanmoins décriées dans d’autres pays.

Pose d’aérateurs transtympaniques : comment accompagner son enfant ?

Quelques astuces simples vous permettront de préparer l’opération de pose des aérateurs transtympaniques avec votre enfant. En voici déjà 11.

1 | Informez-vous précisément en amont

Prenez le temps de vous renseigner sur l’opération de pose de yoyos. Plus vous serez informé, moins vous serez inquiet, et plus vous serez en mesure de rassurer votre enfant.

2 | Anticipez les réactions de votre enfant

Vous connaissez votre enfant mieux que quiconque. Ces failles, ces doutes, ces peurs n’ont presque plus de secret pour vous. Comment réagira-t-il au moment où il devra se déshabiller pour enfiler une blouse ? Quelle sera son attitude lorsqu’il devra se séparer de vous ? Qu’est-ce qui pourrait lui faire plaisir à son réveil, pour faire oublier une éventuelle petite douleur ? En anticipant ses éventuelles réactions, vous pourrez préparer des réponses appropriées, toujours dans l’optique de le rassurer.

3 | Partagez les informations importantes avec le personnel hospitalier

Le personnel hospitalier accorde souvent une attention particulière aux enfants. Sans abuser de la disponibilité et de l’écoute dont font preuve les professionnels qui vous suivent, n’hésitez pas à leur passer toutes les informations importantes qui leur permettront de mieux accompagner votre enfant lorsqu’il sera seul en salle d’opération (le doudou, l’angoisse de séparation…).

4 | Montrez-vous calme et courageux

On le répète assez souvent sur ce site : les enfants sont des éponges. Vous pouvez leur faire confiance pour détecter la moindre angoisse que vous essayez péniblement de cacher derrière votre sourire de façade. Bref, si votre inquiétude est naturelle, remisez-la aux vestiaires. Aujourd’hui, vous êtes le coach, et votre enfant est votre poulain !

5 | Posez des questions

Du médecin au chirurgien en passant par l’anesthésiste ou les infirmiers, vous rencontrerez de nombreux professionnels avant que votre enfant ne subisse l’intervention de pose de yoyos. Profitez-en pour poser toutes les questions qui vous passent par la tête :

  • Comment va se dérouler l’intervention ?
  • Quelles sont les différentes séquences (préparation, opération, observation) ?
  • Combien de temps dure l’opération ?
  • À partir de quel moment devrais-je me séparer de mon enfant ?
  • Où pourrais-je patienter pendant l’opération ?
  • Qui me préviendra de la fin de l’intervention ?
  • Où sera installé mon enfant après l’opération ?
  • Souffrira-t-il d’une douleur quelconque ?
  • Quand pourra-t-il rentrer à la maison ?
  • Quelles sont les consignes à suivre après l’opération ?

Les réponses de vos interlocuteurs seront peut-être techniques. Si vous ne les comprenez pas, demandez sans crainte des précisions.

6 | Lisez des livres avec votre enfant

Les livres constituent des supports privilégiés pour ouvrir le dialogue avec un enfant. Certains titres pourront lui permettre de mieux appréhender l’univers de l’hôpital et de comprendre le déroulé de l’opération de pose des yoyos. Parmi les livres pour enfants sur le sujet, je vous conseille notamment :

7 | Expliquez l’opération de pose de yoyos à votre enfant

N’hésitez pas à informer votre enfant de l’intervention qu’il s’apprête à subir, sans cacher la vérité, sans mentir ou promettre des choses qui n’arriveront pas (qu’il ne ressentira aucune douleur après l’opération, par exemple). Vulgarisez en utilisant des termes qu’il comprend et adaptez votre discours à son âge. Assurez-vous également que votre enfant perçoit l’intérêt de cette opération chirurgicale.

8 | Détaillez avec lui le déroulé de la journée de l’intervention

Présentez-lui l’organisation de la journée et n’hésitez pas à revenir sur cette question autant que nécessaire. Pour dompter sa peur, votre enfant a besoin de se construire des repères rassurants. Ainsi, si vous ne pouvez lui cacher qu’il ira seul au bloc opératoire, vous pouvez le rassurer en lui rappelant que vous serez à ses côtés dès son retour, par exemple.

9 | Visitez l’hôpital

D’accord, l’hôpital du coin ne fait traditionnellement pas partie de vos sorties du week-end en famille. N’empêche, en invitant votre enfant à se familiariser avec les lieux à l’occasion d’une consultation, vous l’aiderez à canaliser ses craintes. Demandez par exemple à jeter un œil à une chambre si c’est possible, par exemple.

10 | Jouez à l’hôpital

Par le jeu, les enfants emmagasinent de nombreuses connaissances. En invitant votre enfant à jouer à l’hôpital avec une de ses poupées ou en adoptant un déguisement de médecin, vous lui permettrez de répéter des situations qu’il sera amené à vivre et l’aiderez à se projeter.

11 | Laissez-le s’exprimer

Encouragez votre enfant à exprimer ses craintes, à formuler ses questions et à parler de ce qu’il ressent. En donnant du crédit à ses paroles et en apportant des réponses, vous l’aiderez à interpréter correctement la situation sans l’exagérer et à se défaire de ses angoisses.

FAQ sur les opérations à l’hôpital pour un enfant

Préparer un enfant à une opération peut sembler une tâche redoutable, remplie d’inquiétudes et de questions. Comment aborder le sujet sans créer de stress inutile ? Comment expliquer la procédure de manière adaptée à l’âge de l’enfant ? Découvrez les principales réponses aux questions que vous vous posez pour les accompagner.

Comment expliquer une opération à un enfant ?

Pour expliquer une opération à un enfant, il est essentiel de choisir des mots simples et adaptés à son âge. Éviter les termes médicaux complexes et préférer des explications claires et honnêtes. Par exemple, dire que le médecin va réparer quelque chose dans son corps et que cela l’aidera à se sentir mieux peut être très rassurant. Il est par ailleurs recommandé d’anticiper en parlant de l’opération quelques jours avant pour les tout-petits et jusqu’à une semaine avant pour les enfants plus âgés. Cela leur laisse le temps d’assimiler les informations sans être submergés par le stress de dernière minute.

Quels jeux ou activités peuvent aider à préparer un enfant à une opération ?

Le jeu est un excellent moyen de préparer un enfant à une opération. Utiliser une trousse médicale pour enfants ou jouer au médecin avec un doudou peut aider à démystifier la procédure. L’enfant peut ainsi comprendre ce qui va se passer de manière ludique et rassurante. Lire des livres sur les émotions, les hôpitaux ou les opérations peut aussi être très bénéfique. Laisser l’enfant apporter un jouet ou un objet réconfortant le jour de l’opération lui donne enfin un sentiment de contrôle. Ce petit geste peut grandement réduire son anxiété en lui offrant une source de réconfort pendant cette période stressante.

Comment les parents peuvent-ils rester calmes et informés ?

Les parents jouent un rôle déterminant dans la préparation émotionnelle de l’enfant. Pour rester calmes et bien informés, il est recommandé de consulter le médecin pour obtenir toutes les informations nécessaires sur l’intervention. Poser des questions lors des consultations permet de dissiper les doutes et d’être mieux préparé pour répondre aux interrogations de l’enfant.

Comment gérer l’anxiété de l’enfant avant l’opération ?

Gérer l’anxiété de l’enfant avant une opération est une étape déterminante. Une bonne méthode consiste à utiliser des techniques de relaxation adaptées à l’âge de l’enfant, comme la respiration profonde, les jeux calmes ou encore le dessin. Ces activités permettent à l’enfant de se détendre et de mieux gérer son stress. Par exemple, encourager l’enfant à dessiner ce qu’il ressent peut l’aider à exprimer ses émotions de manière constructive.

Comment choisir les bons mots pour parler d’une opération ?

Choisir les bons mots pour parler d’une opération est essentiel pour apaiser les craintes de l’enfant. Utiliser un langage simple et rassurant, adapté à son âge, facilite la compréhension et réduit l’angoisse. Par exemple, dire que le médecin va réparer quelque chose plutôt que faire une incision peut rendre l’idée moins effrayante. Le ton employé doit être calme et positif, sans minimiser les émotions de l’enfant.

Comment soutenir un enfant après une opération ?

Soutenir un enfant après une opération est tout aussi important que la préparation préalable. Être présent, écouter et répondre aux besoins émotionnels de l’enfant favorise une récupération sereine. Offrir des moments réconfortants, comme lire ensemble ou regarder un film préféré, aide à distraire et à apaiser les inquiétudes post-opératoires. Une communication ouverte et honnête reste la clé pour traverser cette période avec sérénité.

 

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