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10 conseils pour éviter le burn out parental

Par Olivier - Mis à jour le 9 février 2024
Jeunes parents en train de dormir car ils sont fatigués et font un burn out parental

Si la naissance d’un enfant constitue l’aboutissement d’une aspiration profonde tout autant qu’un bonheur immense, les premières années de la vie de jeunes parents peuvent aussi s’avérer éprouvantes, déstabilisantes, voire destructrices si on n’y prend pas garde.

Sommaire

La fatigue – pour ne pas dire l’épuisement – est bien souvent l’une des causes principales du burn out parental. Parce que bébé dort peu, parce qu’il pleure beaucoup, parce que ses demandes ne sont jamais claires et parce que devenir parents est loin d’être aussi simple qu’on veut bien nous le dire.

Pris en tenaille entre un modèle de parentalité ultra exigeant et une culpabilité dévorante, nombre de jeunes parents préfèrent se murer dans le silence plutôt que d’admettre leurs difficultés. Au risque de basculer vers l’irréparable.

Le burn out parental, c’est quoi ?

Le burn out parental se caractérise par un épuisement important, une baisse d’investissement auprès de ses enfants, une perte d’énergie, d’envie et de courage couplée à une absence d’épanouissement dans son rôle de parent. Au bout du rouleau, les victimes du burn out parental n’ont souvent pas conscience des symptômes qui les envahissent : problèmes de sommeil, irritabilité, troubles de l’humeur, fragilité émotionnelle…

Le burn out parental touche de nombreux parents, souvent dans le silence et l’indifférence la plus complète. Il peut pourtant avoir des conséquences graves sur le parent touché, mais aussi sur le couple et la relation avec les enfants. En vrac, on peut citer la fuite vers des pratiques addictives et des comportements à risques, le développement d’angoisses, la déprime, l’absence de libido, l’isolement, la prise ou la perte de poids…

On distingue le burn out parental du baby-blues qui survient juste après la naissance et de la dépression post-partum qui se développe dans la première année de bébé.

Comment éviter le burn out parental

Comment surmonter les premiers mois voire les premières années avec un enfant ? Comment prendre la mesure de cette nouvelle condition de parents ? Vous trouverez ci-après quelques astuces pour mieux vivre votre parentalité pendant les premiers mois qui suivent la naissance. Objectif : éviter le burn out parental. Et n’hésitez pas à partager vos autres conseils en commentaires.

TOP 1 | Ne vous laissez pas déborder

La première erreur consiste probablement à se surestimer. À imaginer pouvoir vaincre la fatigue et les doutes sans aide. Pour passer le cap des premiers mois de la vie de jeunes parents, mieux vaut bien se connaitre, savoir identifier ses forces, ses faiblesses, ses failles et ses ressources et apprendre à reconnaître les moments de difficultés, sans se mentir. Plus vous serez au clair avec vous-même, plus vous aurez de facilité à tirer la sonnette d’alarme. Pour votre bien et celui de votre enfant.

TOP 2 | Ne cherchez pas la perfection

Demandez à un enfant qui sont les meilleurs parents du monde, sa réponse devrait vous réchauffer le cœur. Dans les yeux de votre môme, vous êtes parfait. Et vos aspérités ne font que renforcer la lumière qui émane de vous, tant que vous savez les questionner de manière nuancée. Le reste – et notamment le regard des autres -, on s’en contrefout.

TOP 3 | Combattez la culpabilité

La culpabilité est probablement l’un des sentiments les plus partagés par les jeunes parents. Une culpabilité silencieuse qui ronge l’estomac et broie les illusions. La culpabilité maternelle est ainsi très commune. Oubliez les réflexions maladroites de l’entourage, les remarques désobligeantes de professionnels peu attentifs ou les récits d’une parentalité parfaite qui inondent les médias. Si le doute permet d’avancer, gardez aussi en tête qu’on ne nait pas parent, on le devient. Bref, ne vous infligez pas de pression inutile.

TOP 4 | Relayez-vous

Les jeunes parents adoptent souvent le réflexe de vivre chaque moment ensemble : les repas, les balades, les réveils nocturnes, les chagrins, les coliques… jusqu’à épuisement complet. Si vous avez la chance de vivre l’arrivée de bébé à deux, profitez-en pour alterner les efforts. Vous pourriez par exemple vous lever une nuit sur deux, pendant que votre partenaire dort à poings fermés, quitte à porter des boules quies pour récupérer. Vous pouvez aussi profiter d’un après-midi pour emmener bébé en balade pendant que votre moitié se repose. D’une manière générale, assurez-vous qu’une charge trop importante ne pèse pas sur les épaules de votre partenaire. Si c’est le cas, proposez votre aide sans attendre.

TOP 5 | Parlez

S’il n’y avait qu’un conseil à donner, ce serait celui-là. Parlez, parlez et parlez encore. Exprimez vos émotions les plus profondes, verbalisez vos douleurs et vos difficultés, mettez des mots sur vos aspirations, vos craintes et vos questionnements. Parlez avec votre partenaire, vos amis, vos parents ou d’autres jeunes parents comme vous. Parlez à ceux qui sont prêts à vous accorder une oreille bienveillante. C’est en acceptant d’ouvrir votre cœur que vous finirez par trouver votre chemin.

TOP 6 | Passez la main

La simple idée de laisser bébé à un tiers de confiance suffit à réveiller votre ulcère naissant. C’est pourtant votre plus riche idée depuis longtemps. Les quelques heures de semi-liberté que vous grappillerez vous permettront de remettre de l’ordre dans votre esprit, pour peu que vous vous l’autorisiez. Dites-vous bien que les premières fois sont les plus anxiogènes. Avec l’expérience, vous finirez par prendre du plaisir, même si vous ne pourrez pas vous empêcher de jeter un œil sur votre smartphone toutes les 18 minutes environ.

TOP 7 | Poussez la porte d’un professionnel

Soyons clairs : si vous ne trouverez pas chez tous les professionnels de santé l’oreille bienveillante dont vous avez besoin, certaines rencontres font l’effet d’un électro-choc pour peu que le courant passe. Et puis, qui ne tente rien n’a rien. Dans les PMI, vous rencontrerez par exemple des professionnels spécifiquement formés pour accompagner les jeunes parents. Mais vous pouvez aussi échanger avec votre pédiatre, votre médecin de famille ou un pédopsy en fonction de vos problématiques. Et non, pousser la porte d’un professionnel de santé n’a rien à voir avec la fin du monde.

TOP 8 | Prenez du temps pour vous

Devenir parents n’oblige pas à taire ses aspirations personnelles. Au contraire. C’est parce que l’accueil d’un jeune enfant est souvent vécu comme un tourbillon d’émotions contradictoires qu’il est nécessaire de se préserver des bulles de respiration, sans culpabiliser. Pour recharger les batteries, prendre du recul, se changer les idées, voir d’autres choses, bousculer la routine.

TOP 9 | Évacuez les mauvaises énergies

Qui pourrait imaginer qu’il suffit d’un bébé-tout-neuf pour mettre à terre un adulte fort et vaillant en seulement quelques semaines ? Pour éviter de balancer Chouchou par la fenêtre de rage, filez à la salle de sport taper dans un sac de sable, faites 3 fois le tour du centre-ville à cloche-pied, bref évacuez les tensions.

TOP 10 | Devenez vous-même

Ne cherchez pas à devenir le parent que vous aimeriez être ni celui que les autres voudraient que vous soyez. Concentrez-vous plutôt sur celui que vous êtes déjà profondément, sans le savoir encore.

Pour aller plus loin, nous vous conseillons ces livres :

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