Je recherche

Regret maternel : comment gérer ?

Par Magali - Mis à jour le 1 février 2024
Une mère vit le regret maternel

La maternité n’est pas une fin en soi. Si certaines femmes parviennent à affirmer haut et fort ne pas vouloir d’enfant, il est bien difficile pour certaines mères d’avouer regretter leur vie sans enfant. Un profond mal-être pèse sur ces mères qui regrettent leur statut de maman.

Sommaire

Alors, comment vivre sa vie de femme et de mère tout en éprouvant ce regret maternel irréversible ? Zoom sur les conseils de mamans qui ont appris à vivre avec le poids du regret maternel, tout en vouant un amour inconditionnel à leur enfant.

C’est quoi le regret maternel ?

Le regret maternel est un mal-être à ne pas confondre avec la dépression post-partum ou le baby-blues. Ces 2 états sont de véritables pathologies qui se soignent. À l’inverse, le regret maternel est irréversible et perdure dans le temps.

Il se caractérise par une nostalgie profonde et mal vécue de la vie d’avant. Tout en s’attachant à prendre soin de leur enfant, les femmes qui regrettent d’être devenues maman, ne voient la maternité que comme une contrainte, une perte de liberté et une succession d’angoisses. Clairement, si c’était à refaire, elles ne feraient pas de bébé. Ce sentiment complexe pousse les femmes dans un profond désarroi.

7 conseils pour dépasser le regret maternel

Les mères qui éprouvent du regret maternel vivent constamment entre stress et impuissance. Si vous êtes concernée, voici quelques conseils pour vous aider à gérer au mieux le regret maternel.

1 | Donnez-vous le droit d’avoir des émotions négatives

Quelles que soient les émotions que l’on reçoit, elles s’imposent à nous. Il ne s’agit absolument pas d’un choix réfléchi. Elles surviennent en fonction de notre histoire, de notre personnalité et du contexte dans lequel on vit. Aujourd’hui, toutes les mères le constatent : des non-dits perdurent autour de la maternité.

Entre les projections que l’on se fait avant l’arrivée de bébé, et la réalité qui déboule sans prévenir, il y a souvent un grand vide. Chacune a parfaitement le droit d’éprouver de la déception. Regretter d’autres choix de vie semble légitime, alors pourquoi regretter son statut de mère ne le serait pas ?

2 | Acceptez de ne pas devenir mère du jour au lendemain

Si certaines se sentent pleinement mères dès la naissance de leur bébé, ce n’est pas le cas de toutes les jeunes mamans. Pour certaines, l’élan maternel est inné. Pour d’autres, il s’apprend et requiert parfois beaucoup de temps. Rien d’anormal à cela : bébé est un être inconnu qu’il faut apprivoiser. Malgré le fait qu’on regrette sa vie passée, le lien avec son enfant se crée au fil du temps, par les contacts physiques et les interactions. C’est une nouvelle page de sa vie qui prend du temps à construire.

3 | Sollicitez l’aide de votre entourage

Lorsqu’on éprouve du regret maternel, on se sent enfermée dans ce rôle de mère que l’on n’aime pas. Il est essentiel de faire retomber la pression. Acceptez l’aide qu’on vous propose et sollicitez-la quand c’est nécessaire. En couple, faites part de votre besoin de partager équitablement les soins prodigués à votre enfant. Si besoin, appelez famille ou amis de confiance à la rescousse pour s’occuper de bébé l’espace d’un moment.

4 | Trouvez une oreille bienveillante pour parler de votre regret maternel

Quand on le vit, le regret maternel est difficile à exprimer et à partager. Il est pourtant essentiel de se libérer par la parole. Exprimer ses émotions permet de lever un poids. Si vous sentez votre conjoint, une amie ou un proche capable d’accueillir vos émotions sans jugement, n’hésitez pas à abuser de cette oreille attentive. Sans même vous donner de conseils, elle sera d’un grand soutien.

5 | Autorisez-vous des moments de liberté

La vie est faite de différents rôles qui se juxtaposent. Votre statut de mère n’est pas le seul rôle de votre vie. Alors, autorisez-vous régulièrement des moments rien que pour vous, loin de ce quotidien qui vous pèse. S’épanouir autrement est essentiel pour cesser de ne voir que le négatif.

6 | Expliquez vos émotions à votre enfant

Le regret maternel est quelque chose de difficile à vivre pour une maman, mais il ne doit pas peser sur les épaules de l’enfant. Il est donc essentiel de verbaliser ses émotions et de les expliquer à son tout-petit. Des mots justes, adaptés à son âge, lui permettent de comprendre qu’il n’est pas à l’origine de votre mal-être, et que vous l’aimez au-delà de votre mal-être.

7 | Faites-vous accompagner par un professionnel

Lorsqu’on vit des étapes difficiles qui perdurent sur du long terme, l’accompagnement d’un professionnel constitue une grande aide. Un psychologue ou un thérapeute représente une oreille attentive. Cette démarche aide à cheminer dans son quotidien et à déculpabiliser ses ressentis.

Partagez l'article
Un utilisateur navigue sur le profil Facebook de 'Je suis papa' avec son téléphone mobile

Les meilleurs comparatifs

Voir tous les comparatifs

Vos tests de produits préférés