Enfants : 7 trucs qu’on ne vous dit pas à la maternité

7 trucs qu'on ne vous dit pas à lamaternité

Avoir un enfant, c’est du bonheur en pagaille. De l’amour en perfusion, 24h/24. De la tendresse en open bar, 7j/7. Enfin, ça c’est ce que vous imaginiez avant que maman ne mette les pieds dans les étriers.

Depuis, votre chiard tout-beau-tout-neuf hurle paisiblement à la mort, en mordillant les mamelons crevassés de sa mère, de jour comme de nuit. Et vous ? Vous dressez tranquillement la liste de ces trucs qu’on ne vous dit pas à la maternité, probablement pour préserver une courbe de la natalité chancelante.

7 trucs qu’on ne vous dit pas avant de devenir parents

Vous venez d’avoir un enfant ? Félicitations. Et bon courage.

TOP 1 | Mais où est le mode d’emploi ?

Avec tous ces chiards qui naissent les uns après les autres depuis des siècles, vous aviez imaginé à juste titre qu’un spécialiste quelconque avait depuis longtemps dû éditer le guide du parfait parent, à l’usage des débutants. Et bien non, que dalle. Bref, si vous avez l’impression que du pédiatre aux infirmières en passant par les sages-femmes ou les puéricultrices, tout le monde botte en touche à chacun de vos appels à l’aide, c’est normal. Vous êtes grand maintenant, démerdez-vous !

TOP 2 | Les coliques

Je me souviens encore des mots de cette infirmière à la maternité, alors que Mychoup’ n’avait que quelques heures : « Oh, elle a des coliques votre petite. » Le lendemain, super-maman faisait sa première nuit blanche à trimballer bébé sur son épaule dans les couloirs du CHU en plein milieu de la nuit pour tenter de la soulager. Le début d’un long tunnel. Bref, on a acheté un biberon anti-colique et cherché d’autres solutions, bercé par les précieux conseils des professionnels de l’enfance : « Y’a rien à faire, mais ça va passer. »

TOP 3 | Les nuits sans sommeil

On vous avait bien prévenu que les premières nuits seraient difficiles. Mais personne ne vous avait dit que vous aviez enfanté d’un hibou ultra-tonique, descendant direct des lapins Duracell. Bref, depuis sa naissance, c’est à la tombée de la nuit que votre Choupinet révèle son plein potentiel. Du coup, pour éviter de sombrer dans la dépression, vous lui imaginez une carrière à la David Guetta.

TOP 4 | Sa puissance vocale

Personne ne vous l’avait dit, mais vos oreilles s’en sont rapidement rendues compte : un enfant commence par développer sa puissance vocale, bien avant le reste de ses autres compétences. Du coup, dès ses premières heures, il s’entraine déjà à exploser les normes admises par le décret sur le bruit dans les lieux publics datant de 1998, qui fixe la limite à 105 décibels.  Quant à vous, il vous reste à acheter des boule-quies.

TOP 5 | La vacuité de votre nouvelle vie

Lever bébé, changer bébé, donner à manger à bébé, câliner bébé, coucher bébé, et ainsi de suite. Voilà désormais le riche et enthousiasmant programme de votre nouvelle vie de jeunes parents pour les mois à venir. Mais ne vous inquiétez pas, après quelques semaines, votre quotidien deviendra bien plus trépidant puisque vous pourrez emmener bébé au parc.

TOP 6 | Les questions existentielles

Biberon ou allaitement ? Co-dodo ou pas ? Nounou ou crèche ? Laisser pleurer ou câliner ? Avec un enfant, chaque instant du quotidien révèle sa question insoluble. Et que vous fassiez le choix de l’une ou l’autre des réponses, vous subirez toujours les remarques désobligeantes d’une partie de vos proches. Du coup, vous comprenez mieux pourquoi Kierkegaard n’a pas eu d’enfant.

TOP 7 | Le baby blues

Voilà un truc dont vous aviez vaguement entendu parler. Mais maintenant que votre lardon est né, vous constatez l’ampleur du désastre. Bref, maman est heureuse mais pleure comme une madeleine à la moindre occasion. Elle est triste, elle se sent coupable et en plus, elle en a marre de s’asseoir sur un coussin gonflable, pour ne plus avoir à subir les conséquences de son épisiotomie. Bref, la vie c’est d’la merde. Mais ça va passer !

Et vous ? Quels sont les trucs qu’on ne vous a pas dits à la maternité ?

Photo Credit: bengrey

Article posté le 30 mars 2015 et mis à jour le 22 mai 2020 dans Humour et humeur, Comportement des enfants, Devenir parents

Par Olivier

Papa d'une petite fille belle comme le jour, Olivier est aussi le fondateur de Je suis papa en 2011. Même si sa photo de profil ne le montre pas, sa paternité lui a fait perdre tous ses cheveux, mais pas le moral. C'est déjà ça ! Convaincu que les enfants sont l'avenir du monde, il milite pour faire entrer Peppa Pig à l'Elysée. Un poil lunatique, il retrouve en général le sourire autour d'un bon verre de vin. 


40 COMMENTAIRES

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  1. Freddy
    le

    Article très intéressant que chaque futur Papa devrait consulter…
    Je n’étais tellement pas préparer (et pareil pour ma femme), qu’au début on avait du mal à aimer notre bébé… (Sombre période de la paternité)
    Il nous a fallu 2 mois pour apprécier notre nouvelle vie…
    Désormais c’est notre rayon de soleil, notre joyaux !

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    • Olivier
      le

      Ca me fait plaisir que tu dises ça, car peu de parents osent s’avouer à eux-mêmes ce genre de trucs. Alors qu’il faut commencer par en parler pour comprendre…

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      • Valou
        le

        Oh que oui bcp de choses que l on ne peut avouer sous peine d être catalogués parents indignes.

        Moi je l avoue franchement aux nouvelles maman ou celles en passe de le devenir : j ai mis du temps à me sentir mere et me dire que cet enfant était ma chair. Et oui la société n est pas prêté a entendre ça et pourtant c est ce que bcp de parents ressentent au final les premiers instants. Il m a bien fallu quelques jours pour ressentir cet amour inconditionnel pour ma fille et ce besoin de la protéger coute que coute. C est peut être qu il faut le temps que la routine s installe et de faire connaissance avec ma fille.

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  2. Chouchou Cendré
    le

    « vos oreilles s’en sont rapidement rendu compte » ça ne devrait pas être plutôt « vos oreilles s’en sont rapidement renduES compte » ? Attention, je ne dis pas que je suis parfaite et qu’il n’y a aucune faute sur mon blog, mais si quelqu’un en voit une, j’aimerais bien qu’on me le signale perso 😉 keep the good work going…

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      • Anne
        le

        Non, c’était bien « rendu compte » (puisqu’on ne se rend pas compte de soi-même, mais de quelque chose d’autre…) !
        En ce qui me concerne, je crois que c’est le TOP 7 qui m’a le plus impressionnée ! (Le TOP 6 était assez puissant aussi, en effet.)

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        • Olivier
          le

          Et d’ailleurs, je me demande dans quelle mesure le TOP 6 ne conduit pas directement au TOP 7.
          Bon sinon, y-a-t-il un prof de français dans la salle ?

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          • claire
            le

            moi, je dirais « rendu » compte, quel que soit le sujet, il me semble que c’est invariable…je poserai la colle à ma pote prof de français…Les forums traitant du sujet me permettent de me dire que je ne suis pas la seule à me poser ce genre de questions existentielles !!!

            sinon, très bon article ! la dernière sage femme que j’ai côtoyée nous a expliqué pourquoi il n’y avait pas de mode d’emploi : en fait,le bébé serait une « personne » eh oui, on ne pourrait donc pas trouver les boutons qui coupent le son et le reste!!! perso, on a eu de la chance, on a eu des modèles qui fonctionnent pas trop difficilement, mais ça viendra peut-être à l’adolescence (ou avant !) …croisons les doigts !

          • Olivier
            le

            Ben voilà, tu as parfaitement raison. Quand je travaillais dans le domaine de la prévention santé auprès des ados, les médecins disaient la même chose, ce qui ne rendait pas la création d’un discours interactif facile… bref.

            et pour « rendu compte », on veut savoir maintenant !

  3. une Bordelaise à Paris
    le

    Nous, un truc qu’on nous a pas dit qu’on a appris bien plus tard et qu’on aurait aimé savoir avant, c’est qu’on peut donner du doliprane à un bébé… ça peut paraître tout bête mais ça a changé notre vie 🙂

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    • Olivier
      le

      Tu m’étonnes que ça change la vie… je me souviens encore comment, à l’époque, nous hésitions à le lui donner. Aujourd’hui, on est beaucoup plus rapide, et tout le monde s’en porte mieux !

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  4. netaddicta
    le

    Que oui un bébé ça pleure mais que ce n’est pas forcément normal qu’il pleure pendant des heures sans s’arrêter (hormis pour manger) et que peut-être il y a une douleur qui se cache dessous. Heureusement notre pédiatre l’avait bien compris et n’a pas pris à la légère le RGO de Pucinette. Traitée dès ses 1 mois elle a pu petit à petit s’apaiser (et nous aussi!). Et il a fallu la naissance de sa soeur il y a 5 semaines pour que nous réalisions qu’effectivement Pucinette avait réellement eu un problème puisque bébé2 est un bébé « normal » qui pleure mais qui reste consolable.

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    • Olivier
      le

      Tu as raison, pas facile de distinguer des pleurs d’alerte, de ceux plus classiques liés à la faim ou à la fatigue par exemple.
      En tout cas, félicitations et plein de bonheur !

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    • Valou
      le

      P….n de rgo détecté qu à 5 mois. 5 mois d horreur à disjoncter et se dire qu on n est des mauvais parents incapables de soulager ou calmer son enfant. Tjs aussi dur d y repenser.

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  5. pepaitte super
    le

    j’ai accouché le 11 mars de mon 3e enfant. Mes premiers ont 9 et 5 ans. J’ai appris seulement maintenant pourquoi les bébés pleurent à la tombée de la nuit: ils ont une montée d’hormones de croissance en fin de journée qui les énerve beaucoup!!! Merci la sage-femme!

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  6. Clairou la plote
    le

    Le baby blues put**** quelle saloperie!!!
    Bin pourquoi tu pleures????
    J en sais rien je controle pas!!!

    Moi c est pour le séche cheveux qu on ne m a pas dit… Et au final sans c est très bien aussi!!

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          • Clairou la plote
            le

            Ouais un truc de fille mais quand j ai su à quoi ça servait j ai été choquée!!! Lol

          • Mandyline
            le

            moi aussi, j’ai du en acheter un exprès quand je le vois je me dis si on savait

          • NOEMIE
            le

            Je dirais que c’est (attention moment glamour) pour « sécher la zone sensible après l’épisio » mais peut-être que je me trompe car je suis une presque chanceuse : épisio guérie rapidement 🙂 mais bon épisio quand même ^^

          • Olivier
            le

            Ah ouais, évidemment : à l’air froid pour éviter de se brûler, ma mémoire me revient (on oublie vite ces trucs là, surtout quand on ne les subit pas directement).

  7. Pauline
    le

    Pour moi, ça a été le coliques ! Cela a été horriiiiiiible ! Mon petit bout pleurait sans arrêt, jusqu’à ce que je comprenne pourquoi. Et puis, comme vous dites, pas de miracles, « ça va passer ». Oui, mais en attendant, on fait quoi ?! Les pleurs incessants, la fatigue, la sensation d’être un mauvais parent parce qu’on n’arrive pas à soulager son enfant (oui, même si on ne peut rien faire de spé pour les coliques), combien de fois me suis-je dit qu’on ne m’avait pas prévenue que ce serait aussi difficile d’être parent (et ce n’est sûrement que le début). Je n’ai jamais regretté mon fils mais dans ces moments de surcharge, je ne voyais plus le bout, comment m’en sortir. Je me suis sentie seule. Heureusement que mon mari était quand même là, mais les soirs et les weekends, la journée, on est quand même seules. Mais malgré toutes ces difficultés, un enfant est tout de même un réel BONHEUR !

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    • Olivier
      le

      Pareil ici, les coliques étaient une vraie torture. J’en garde un souvenir assez amer, même si comme tu dis, « un enfant est tout de même un réel bonheur ». C’est ce paradoxe qui n’est pas évident à appréhender…

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  8. Maman Marmotte
    le

    On ne nous avais pas dit comment faire un biberon :p !
    La mater disposait de bib déjà préparés et distribués à la demande…et dans le feu de l’action nous avons complètement oublié de demander « Comment on fait un biberon, qu’est-ce qu’on met comme lait, comment ça se stérilise, etc ? ».

    C’est comme ça que l’on se retrouve à sortir de la maternité un samedi midi et à enchainer direct avec le Leclerc 😉

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    • Olivier
      le

      « mais au fait, comment on s’occupe d’un gosse ? »… Un grand classique de la nouvelle vie de parents ! 🙂

      Répondre
    • Emma
      le

      Nous, ce que nous aurions aimé entendre c’est: « Pas la peine d’allaiter au sein si cela ne se passe pas bien. »
      Cela nous aurait sans doute éviter des jours de vrai mal être.
      Je l’ai vécu comme un situation stressante et plus que désagréable. Il a fallu dépasser cette culpabilité débile que le corps médical peut entretenir lorsque vous ne voulez pas ou plus allaiter au sein. Et alors là, bonheur,liération et plaisir à nourrir bébé!!!

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      • Olivier
        le

        Le corps médical l’entretient de manière inconsciente, mais le mal-être est là, bien réel lui. Oui, je vois bien à quoi tu fais référence…

        Répondre
  9. Caro
    le

    Pour ma part, on ne nous a dit pas assez qu’il fallait du temps avant de pouvoir aimer notre bébé pour ce qu’il est. Enceinte, on croit aimer son enfant à naître, on aime un bébé idéal. Quand il naît; il faut l’aimer malgré cris, pleurs, nuit blanche,biberons refusés, caractère de cochon… Bref, 9 mois pour moi pour appréhender mon bébé et l’aimer pour de vrai. Et encore plus de temps pour ne plus culpabiliser de ne pas être la mère parfaite qu’on aurait voulu être.

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    • Olivier
      le

      Exactement, le temps c’est la clé. Il faut en prendre et s’en laisser… parce que passer de deux à trois, ça ne se fait pas en un claquement de doigts !

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  10. Nad
    le

    ça m’a fait du bien de lire ces commentaires!
    On ne m’avait pas dit aussi que l’amour maternel ce n’est pas forcément au premier regard, à la première seconde, que ça met du temps à s’installer. Du coup, culpabilité à mort combiné avec babyblues de ne pas sentir ce lien dont tout le monde nous rabat les oreilles. J’ai eu l’impression que mon fils était un bébé d’une amie que je gardais pendant plusieurs mois au moins.
    Idem pour l’allaitement: on te fait tellement sentir que c’est le mieux pour le bébé, que tu te dis: bon allez je tente. Et quand le bébé ne tête pas correctement et que tu n’y arrives pas, on te fait comprendre que tu ne sais juste pas t’y prendre, qu’il faut persévérer. Et tu finis par tirer ton lait à la maison mais tu es tellement crevée et déprimée de ne pas arriver à allaiter ton enfant que ça tourne au véritable calvaire et que tu n’as plus de lait du tout. Comme dit précédemment, on ne nous a pas assez dit que si l’allaitement ne ne passe pas bien, on a le droit de passer au biberon et on n’est pas une mauvaise mère pour autant.

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  11. So
    le

    Quel soulagement de lire tout ça!

    Moi on me regardait de travers car j’étais contente de reprendre le taf, du coup je culpabilisais et je me disais que j’étais une mauvaise mère.

    Sinon, on ne nous a pas dit que quand bébé dort, il faut la laisser dormir!
    Et oui, à la maternité, on te dit « réveillez-la, faut qu’elle mange toute les 4h ».

    Ce n’est qu’à la visite des 15 jours, avec le médecin traitant, qu’on a appris que nous nous n’étions pas dans l’obligation de réveiller bébé.
    Résultat, à 3 semaines, la princesse nous faisait ses nuits.

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    • Olivier
      le

      Celle-là, elle est excellente. Et en même temps, ça sent le vécu ! Nous aussi, on nous avait dit qu’il fallait qu’elle mange toutes les 4 heures. Mais visiblement, ça ne suffisait pas à bébé. Du coup, on essayait péniblement de la faire patienter, en culpabilisant de ne pas respecter la règle à chaque fois qu’on craquait. et puis un beau jour, on a lâché l’affaire, et ça allait beaucoup mieux pour tout le monde !

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    • Caro
      le

      Au moins quand bébé était chez nounou, je le savais en sécurité. Elle, au moins, elle avait l’air de savoir ce qu’elle faisait ( contrairement à moi). Du coup, culpabilité de le laisser et de faire autre chose mais soulagement aussi d’aller au taf. Je te comprends.

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