Etes-vous une bonne mère ?

Etes-vous une bonne mère ?

Depuis que votre lardon a vu le jour, la question vous turlupine sans cesse. Quoi que vous fassiez, quoi que vous disiez, il y a toujours une petite voix pour vous la rappeler.

Mais bon sang, êtes-vous vraiment une bonne mère ? De celles que vous enviez alors que vous n’étiez pas encore enceinte, et que vous rêviez d’incarner au fur et à mesure que votre bidon grossissait ?

Etes-vous une bonne mère ? Le grand test !

Armez-vous d’un papier, d’un crayon, et c’est parti pour un psycho-test qui ne trahirait pas les meilleurs magazines féminins de salle d’attente de sage-femmes.

QUESTION 1 : Ce matin, comme à peu près tous les matins depuis sa naissance, bébé pleure, pleure et pleure encore.

A/ Prise d’une pulsion aussi subite que destructrice, vous le prenez par la peau des joues et manquez de le balancer par la fenêtre. Après tout, un peu de calme n’aurait fait de mal à personne.

B/ Sereine et sûre de vous, vous baladez bébé dans vos bras en espérant que votre douceur lui apportera l’apaisement dont il a besoin pour s’endormir au plus vite. 4 heures après, vous y êtes toujours, mais bébé dort.

C/ Pour la 8e fois cette semaine, vous appelez le pédiatre, qui refuse néanmoins de prendre votre appel et vous conseille d’avaler un demi-comprimé d’Atharax, histoire de vous détendre.

QUESTION 2 : En devenant parents, vous découvrez du vocabulaire. Aujourd’hui, vous apprenez que votre enfant a un érythème. Que faites-vous ?

A/ Rassurée de savoir pour quelle raison il pleure, vous finissez même par oublier la signification de ce nouveau mot. Erythème : c’est du verlan, non ?

B/ Heureuse d’avoir appris par cœur le lexique de la jeune maman dès votre deuxième mois de grossesse, vous sortez immédiatement la crème à fesses, et lui en badigeonnez jusqu’au nez. On n’est jamais trop prudent.

C/ Prise de convulsions, vous appelez le 18, qui vous conseille de consulter Robert. Mais c’est qui ce type, bordel ?

QUESTION 3 : Un truc bizarre pousse dans la bouche de votre mouflet. Mais qu’est-ce que c’est que ce truc ?

A/ Bien décidée à obtenir le fin mot de cette histoire, vous sortez la ponceuse électrique pour lui ratiboiser les gencives. Heureusement, votre mari, par ailleurs chirurgien-dentiste, vous livre une explication que vous finissez par trouver plausible.

B/ Wouah, Choupinet fait enfin sa première quenotte. Allez, c’est ma tournée de Dolodent !

C/ Convaincue que la chaire de votre chaire est victime d’une malformation congénitale, vous filez aux urgences. Après trois heures d’attente, un psychiatre accepte de vous recevoir.

QUESTION 4 : Ca y est, la reprise du travail, c’est pour bientôt. Et y’a pas à dire, vous vous sentez toute chose…

A/ Pour l’occasion, vous avez pris rendez-vous chez le coiffeur et l’esthéticienne. Enfin, vous pouvez penser à vous. Et le jour J, vous entamez une danse de la joie, avant de jeter bébé chez la nounou.

B/ Prise en étau entre l’angoisse de la séparation et le bonheur de retrouver votre vie de femme active, vous ne savez plus sur quel pied danser. Mais tout ça n’est qu’une question d’habitude.

C/ Demain, vous reprenez le boulot. Problème : une grosseur a poussé sur votre bras droit pendant la nuit, vous avez mal à la tête, envie de vomir et ne sentez plus vos jambes. Sûrement le début d’une maladie incurable, non ?

QUESTION 5 : Ce soir, en rentrant du boulot, vous retrouvez votre môme en train de pianoter sur la tablette de papa.

A/ Rien à foutre. Au moins, il ne hurle pas pendant qu’il s’abîme les yeux et réduit son cerveau en bouilli.

B/ Après vérification, vous apprenez que votre môme ne dispose que d’une autorisation chronométrée. Et puis, si papa l’a autorisé, pas question de vous immiscer là-dedans.

C/ Sûre de vous, vous retirez immédiatement la tablette des mains de votre môme, et prenez immédiatement rendez-vous avec un neurologue. On ne badine pas avec les dangers des écrans.

Etes-vous une bonne mère ? Les résultats

Vous avez un maximum de A : On ne peut pas dire que la parentalité vous stresse, sauf quand un chiard empiète sur votre espace vital. Mettez de l’eau dans votre vin, vous ne vivez plus que pour vous désormais. Cela dit, rassurez-vous, la mère parfaite n’existe pas. D’ailleurs, personne ne vous demande de l’être. Soyez vous-même, ce sera déjà pas mal.

Vous avez un maximum de B : Votre assurance et votre équilibre ont de quoi faire pâlir d’envie tous les jeunes primipares en quête d’un nouveau sens  à donner à leur vie. Mais attention, on chute souvent quand on s’y attend le moins. Cela dit, rassurez-vous, la mère parfaite n’existe pas. D’ailleurs, personne ne vous demande de l’être. Soyez vous-même, ce sera déjà pas mal.

Vous avez un maximum de C : Depuis que votre Choupinet d’amour a fait son apparition, vous êtes un peu sur les nerfs. La culpabilité et le doute vous assaillent. Du coup, vous ne savez pas par quoi commencer. Cela dit, rassurez-vous, la mère parfaite n’existe pas. D’ailleurs, personne ne vous demande de l’être. Soyez vous-même, ce sera déjà pas mal.

Et vous ? Ca veut dire quoi « être une bonne mère » ? Avez-vous le sentiment d’être une bonne mère ?

Photo Credit: nicolee_camacho

Article posté le 12 mai 2015 et mis à jour le 22 mai 2020 dans Humour et humeur, Psycho-tests

Par Olivier

Papa d'une petite fille belle comme le jour, Olivier est aussi le fondateur de Je suis papa en 2011. Même si sa photo de profil ne le montre pas, sa paternité lui a fait perdre tous ses cheveux, mais pas le moral. C'est déjà ça ! Convaincu que les enfants sont l'avenir du monde, il milite pour faire entrer Peppa Pig à l'Elysée. Un poil lunatique, il retrouve en général le sourire autour d'un bon verre de vin. 


15 COMMENTAIRES

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  1. charlylili
    le

    Pour ma part j’ai eut du mal à me sentir mère au début… Je me suis souvent remise en question pour savoir si j’étais une bonne mère, si je faisais comme il faut… Bref je doutais de mes capacités à être mère… Petit à petit j’ai compris qu’être une bonne mère pour moi en tous cas, c’est toujours faire le maximum de ce que l’on peut pour nos petits bouts, et cela peu importe que nous ayons décidé de l’habiller en bleu même si c’est une fille ou encore de ne pas lui donner des petits pots ou même d’avoir décidé de ne pas lui un chat…. Je pense que si nous prêtons attention à nos bambins, que nous les écoutons alors nous serons à même de pouvoir les satisfaire… Et si nous satisfaisons nos bambins alors nous serons satisfait nous même… Attention je ne parle pas de céder au moindre de leurs caprices, mais de faire toujours en sorte qu’il ne manque de rien et surtout pas d’amour. Prendre du temps pour soi ne veut pas dire qu’on les délaisse, au contraire, prendre du temps pour soi veut dire nous ressourcer, reprendre de l’énergie pour mieux être à leur écoute…. La phrase finale va faire un peu cliché mais tant qu’on fait avec le coeur, il n’y a pas de raison de se tromper…
    Bref être une bonne mère c’est être une maman…

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    • Olivier
      le

      Exactement, tu vises juste. C’est d’ailleurs la morale de cette histoire. Quoiqu’on réponde au test, on en arrive à la même réponse : la mère parfaite n’existe pas, soyez vous même et c’est déjà pas mal. 🙂

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    • Valou
      le

      Je me retrouve exactement dans vos propos. Je pense que si je devais avoir un deuxième enfant, je serai une mere beaucoup moins stressée que pour ma fille. Plus elle grandit, et plus je suis détendue meme face à ses crises de nerfs. Je la laisse s exprimer puis quand l orage est passé j explique que bien que je l aime de tout mon coeur, en tant que maman, mon rôle est aussi de ne pas céder à son caprice.

      On devrait vraiment faire des soutiens psychologiques plus intenses en France pour les nouveaux parents afin de pouvoir les de culpabiliser et leur apprendre à ses mettre moins la pression.

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      • Olivier
        le

        Tu as raison. Stress et culpabilité font partie des principaux maux des jeunes parents. D’ailleurs, j’avais évoqué l’idée d’un soutien psy à l’occasion d’un billet sur le sujet de la culpabilité parentale il y a quelques temps… ça me parait indispensable.

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  2. clairou la plote
    le

    BBBBBBBBBBBBBB

    HHHIIIIIIIIIIIIIII pourtant j’étais super heureuse de ne pas l’avoir 15 jours et dépitée que ce fut si court… LOL

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  3. 01Claire
    le

    Arggg, la mère parfaite n’existe pas, c’est ce que j’arrête pas de me dire mais il y a des jours ou j’en ai vraiment marre de cette société de m…salariée modèle si tu veux garder ta place -t’as pas de famille- arrivée aux aurores et finir à point d’heure avec toujours la réflexion mais vous avez été 3 mois en congés il y a quelque temps, ouais 3 ans et je t’emm. ce sont des congés maternités et çà existe aussi pour les pères…
    mère modele tu seras- oh ben maman elle a oublié de mettre un yaourt -oui ben on va pas en faire un flan il le mangera ce soir à la maison…trop de pression, j’en ai fait un burn-out j’ai changé de société (du privée au public) sans rien changer d’autres (euh si la voiture elle a rendu l’âme!) et quand je vois mes anciens collègues a la boulangerie qui me regardent dédaigneusement parce que mon gamin a la morve au nez: p’vre type ou p’vre fille: un mur nous sépare
    Non je ne suis pas une mère parfait, oui je mouche mon fils et je suis déjà très fière de lui

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    • Valou
      le

      Quel courage d avoir changé de vie. Rien que de cela vous avez de quoi etre fiere.
      Pour ma part, j ai refuse une promo que l on m offrait mais des que je leur ai annonce que j etais enceinte et que je refusais la promo ben ils etaient bien soulages les petits costards cravates. Et bien encore auj je me dis que j ai bien fait de rester au plus bas. Ils savent et je ne manque de le leur rappeler que j ai refuse une promo et qu ils ne m emmerdent pas car ma vie est ailleurs qu au boulot. Et pour combler le tout j ai pris un temps partiel pour qu ils comprennent bien lol

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      • Olivier
        le

        Devenus parents, certains continueront à travailler d’arrache-pied, d’autres non. Le tout est de vivre en accord avec ses aspirations, après tout chacun son équilibre, pas vrai ?

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        • 01Claire
          le

          oui, c’est çà le regard des autres on s’en fout. C’est bien souvent ceux qui n’ont pas trouvé leur équilibre qui bavent sur les autres (par envie, bêtise, jalousie..?, parfois eux-mêmes ne le savent même pas)
          Valou, merci pour le compliment cela me booste

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  4. Kalipsa
    le

    Ayant entendue toute mon enfance que je n’arriverais rien à faire de ma vie, qu’on me riait au nez dès que je parlais de mes projets d’adultes, quand on m’a souhaiter « d’en chier autant que t’en a fait chier à tes parents » j’ai eu du mal à aborder la maternité avec sérénité.
    Aujourd’hui ce manque de confiance induit par ces gens malveillants me poursuit encore et je doute constamment. Je fais de mon mieux, avec ce que je sais, je suis convaincue que je pourrais faire mieux et en même temps je sais que je donne le principal à ma fille : tout mon amour.

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